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Le chaâbi

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  • Le chaâbi

    Je redécouvre le chaâbi et je suis agréablement surprise de l'évolution du style qui reste malgré tout fidèle à ses origines.

    J'aime beaucoup Reda Doumaz mais hélas, il est très difficile se procurer ses CD.

    Plus récemment, j'ai découvert Kamel Messaoudi, et là c'est véritablement le coup de foudre

    Alors qui peut m'en dire plus . Sur les origines du chaâbi, les courants, les chanteurs les plus représentatifs de chaque courant, etc?

    Merci de vos contributions
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

  • #2
    Bonsoir,

    Apparement, le maître incontesté du chaabi algérois, serait El Hadj Mohamed el 3anqa qui à eu plusieurs élèves dont Dahmane Harrachi et Hachemi Guerouabi pour ne citer que les plus célèbres. En tout cas, c'est à ces trois là que l'on doit les plus grands morceau Chaabi.
    Kamel Messaoudi et venu bien plus tard, fin 80 début 90 et c'est clair qu'il est excellent.

    C'est une musique que j'apprécie du fait de la recherche textuelle qui me fait penser à du brassens hors connotation particulière.

    C'est le genre de chanson que l'on peu écouter en famille sans problème car il utilise un langage populaire mais jamais vulgaire, malgré cela les texte je les trouve un peu compliquer à comprendre parfois, en même temps je ne maîtrise pas trop l'arabe.
    Ce que j'aime par dessus tout c'est la façon dont les textes sont chanter dans le souci d'une belle prononciation comme pour une récitation...

    Bref très beau style, que j'apprécie énormément je ne peu que respecter...

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    • #3
      Salut Zakia

      Le chaabi à l'origine c'est la démocratisation de la musique andalou pour qu'elle soit accessible au peuple. C'était rendre la Canaâ d'Alger plus abordable.

      C'est la première révolution de l'une des version de la musique andalou d'algérie. Le gharnati de Tlemcen et le malouf de constantine étant restant figées.

      Les chanteurs que tu cites, doumaz et massoudi, c'est la deuxième révolution de la musique andalou Algéroise. Qu'on appelle communément Le " néo Chaabi".

      Excellente musique.

      PS : Je suis à la recherche d'une chanson que 3 chanteurs du néo chaabi ont écrit pour rendre hommage aux victimes des innondations de bad el oued "Al jazayer H'zina". Si quelqu'un peut m'orienter je le remercie.




      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        j'ai découvert Kamel Messaoudi, et là c'est véritablement le coup de foudre
        Allah yerahmou.
        A eviter lorsqu'on est loin de l'Algerie quand meme.

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        • #5
          A éviter ... surtout la chanson "cham`a" (la chandelle).
          ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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          • #6
            et celle ou il parle du décés de son pére Allah yerahmou

            a Zapper aussi .

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            • #7
              Azul fellawen

              L'une des mes préférées, une reprise d'un autre maître.

              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #8
                Le chaabi est une vulgarisation de l'andalou, non pour le rendre plus populaire, le côté chaabi est dans l'usage du lexique et des qc'id qui traites de problèmes sociaux et non plus des poèmes métaphorique sur l'amour.
                De plus, la vulgarisation se comprend au sens de musique vulgaire et de musique savante, c'est-à-dire que l'andalou algérois, çaana, le gharnati tlemcenien, le maalouf constantinois sont des musiques classiques , leurs formes vulgaires se présentent donc dans le métissages des instrusments, des thèmes sociaux et de l'usage idiomatiques.
                Le maalouf, le chaabi et le hawzi, voire le arubi sont des formes vulgaires, populaires et gardent leur formes purement transgressives et érotiques.
                Le jeu des métaphores restent présents.
                Le maalouf, le chaabi se transforment jusque dans le mizane, le rythme.

                KAmel Messaoudi est resté dans ce jeu sociétal dans la description des maux d'une ville, la plus connu, Ya Dza'ir....

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                • #9
                  @ Kilam et Bledard, merci pour vos interventions.
                  @ MavericK, Darwish, Nedjma,

                  Je m'en rends compte mais le mal est fait...je trinque donc...

                  Merci Zyriab pour les précisions, l'Impré pour le lien .
                  « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                  • #10
                    Bonjour Tout le Monde!

                    J'aime bien le morceau de l'Imprévisible, qui est aussi très bien chanté en Kayle par feu Le Rebelle.

                    Pour ma part, j'aime aussi:




                    Mention spéciale pour les jeunes ou futures mariées:

                    Commentaire


                    • #11
                      L'andalou

                      Une nouba andalouse comprend, si ma mémoire est bonne :
                      - une touchia, qui est un prélude musical
                      - un istikhebar, qui est une introduction où peu d'instruments sont joués
                      - un masdar+inqilab+matlaâ, formant la chanson jouée par tout l'orchestre
                      - un inesiraf, qui termine en accélérant le rythme

                      L'andalou de zeriab comptait 24 noubas. Aujourd'hui on en a 12 complètes et des parties des autres.

                      L'andalou permet le mélange entre noubas, c'est à dire que l'on peut prendre une touchia ramel el maya, suivi d'un istikhebar et matlaâ zidane et finir par un inesiraf sika.

                      .../...
                      Dernière modification par cherif_38, 26 décembre 2008, 00h46.

                      Commentaire


                      • #12
                        Le chaâbi

                        Aux textes souvent légers de l'andalous, le chaâbi est venu les remplacer par des textes plus profonds puisés surtout dans le terroir mostaganémois du malhoun. Les poêmes de Sidi Lakhdar Ben Ekhlouf, à ce titre, ont été les premiers à être chanté, par El hadj El Anka notamment.

                        Ces textes, profonds donc, étaient aussi longs, c'est ce qui a conduit le chaâbi à réaménager le mode nouba classique de l'andalous. Le mesadar devient qesid.

                        Le chaâbi est loin d'être une "vulgarisation" de l'andalous, comme il a été écris plus haut. Quand on sait la légèreté des textes andalous et par opposition la sensibilité et le sens du message des textes chaabis, on croit plus au contraire!

                        Le chaâbi est vertu quand andalous n'est que divertissement de palais.
                        Dernière modification par cherif_38, 26 décembre 2008, 00h47.

                        Commentaire


                        • #13
                          A l'andalous le mérite du rythme, au chaâbi celui de la mélodie.

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                          • #14
                            Istikhbar Ramel El Maya

                            daâni mine faqed elmahboub mardhi ttal
                            (laisse moi de la perte de mon amour mon mal perdure)

                            nabeki oua enouhh mine eldjafa dhayaq hhali
                            (je pleure et je gémis de douleur mon état s'exacerbe)

                            qasa qalb lahezine mine elmehayane oua ehoual
                            (peine le cœur triste des souffrances et errances)

                            ma nahena hayehat oua la enoum yahhela li
                            (je ne suis que peu tranquille ni le sommeil me plait-il)

                            kief nahena ya âachiqine mine ouahhechou âamedali
                            (comment être tranquille oh amoureux du manque qu'il m'a causé)

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                            • #15
                              Quelques textes chaâbi en arabe

                              Site bahdja point com

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