La fête annuelle de la figue sèche de beni Maouche, a eu lieu le jeudi 23 et le vendredi 24 octobre au Centre de formation professionnelle, où 61 agriculteurs ont tenu à exposer leurs produits agricoles, étalant différentes qualités des figues sèches, comme thaamriwth, azendjer, aberkane, ainsi que les huiles, les olives, le miel, et autres produits plus au moins commercialisables.
En outre, bon nombre des fellahs locaux qui ont participé activement par le passé, sont absents pour cette 7e édition. Par ailleurs, on souligne la participation pour la première fois, d’autres communes, comme Beni Djelil et M’cisna, qui ont tenu à marquer leur présence aux côtés des producteurs locaux. L’espace occupé par les champs de la figue sèche est de 1000 hectares, et le taux de production annuel à Beni Maouche, est estimé à 400 tonnes, selon les informations recueillies sur place.
Les préoccupations principales des fellah résident, la majorité du temps, dans le manque de moyens et des tracteurs principalement, dont la location d’un tracteur revient à 600 DA/heure, il y a aussi, la lenteur de l’administration dans le traitement des dossiers des prêts bancaires et autres questions d’offre et de demande qui dépassent la disponibilité du produit notamment la figue sèche. A la question des prix de la figue sèche affiché à 350 DA le kilogramme, Ben Chérif Med Ourabah, un fellah, répondra : "Nous trouvons énormément de difficultés à écouler nos produits, figues et huiles. Très souvent nous sommes confrontés aux problèmes de labellisation, mais que voulez-vous faire, quand c’est nous-mêmes qui récoltons le produit depuis la nuit du temps ; même avec la carte de fellah, on exige de nous la carte fiscale pour le transport du produit à travers le pays.
Si c’est l’Etat qui la commercialise, la figue sèche, pourrait se vendre jusqu'à 500 DA le kilo, vu toutes les difficultés…". M. Allaouchiche, investisseur d’une autre dimension, pour son attachement à l’agriculture et à la solidarité locale dira "c’est une région pauvre, la population vit de l’agriculture. Par amour du pays, J’estime que c’est mon devoir d’investir dans la localité, pour pouvoir justement créer des emplois et développer la région. J’appelle les investisseurs de Beni Maouche à venir investir chacun dans son domaine. Ma contribution directe en impôts pour les années 2005/2006 a été de 2,400 milliards, sans compter la création de nouveaux emplois. L’Etat fait ce qu’il peut de son côté et les investisseurs de la région doivent aussi contribuer pour l’essor de la région et la création de nouveaux emplois pour les jeunes.”
Au menu de cette septième Fête des figues de deux jours, par rapport a celle de 2006 qui s’est étaléée sur cinq jours, l’on retrouve quelques activités dont celles relatives aux nouveaux dispositifs pris par le ministère de l’Agriculture en faveur des agriculteurs et les partenaires économique, animé par Aït Idir, et une autre conférence portant sur la production de la figue dans la commune de Beni Maouche, animé par Messaoud Louzazna, et la Direction de la culture de Seddouk. Au volet des activités artistiques et culturelles, l’on note la présence régulière et à chaque occasion, le dévouement de la chorale de l’association “Thighri n’Tiwal”, qui se distingue par des chants patriotiques et autres chansons mémorables, dont il faut avouer que si ce n’est la présence de cette unique et dynamique association au niveau de la région à chaque occasion, la commune de Beni Maouche serait orpheline de culture et d’activité artistique qui reste infiniment en dessous des attentes minimales de la jeunesse, d’où le manque flagrant de la prise en charge réelle des préoccupations de la jeune équipe sportive de Beni Maouche. L’autre événement inoubliable, c’est la présence de la Chaîne 2 de la Radio nationale, à travers sa fameuse émission “Mosaïque”, de Saïd Fréha et son équipe, qui ne ménagent aucun effort pour le développement rural et local à travers tout le territoire national.
Par la dépêche de Kabylie
En outre, bon nombre des fellahs locaux qui ont participé activement par le passé, sont absents pour cette 7e édition. Par ailleurs, on souligne la participation pour la première fois, d’autres communes, comme Beni Djelil et M’cisna, qui ont tenu à marquer leur présence aux côtés des producteurs locaux. L’espace occupé par les champs de la figue sèche est de 1000 hectares, et le taux de production annuel à Beni Maouche, est estimé à 400 tonnes, selon les informations recueillies sur place.
Les préoccupations principales des fellah résident, la majorité du temps, dans le manque de moyens et des tracteurs principalement, dont la location d’un tracteur revient à 600 DA/heure, il y a aussi, la lenteur de l’administration dans le traitement des dossiers des prêts bancaires et autres questions d’offre et de demande qui dépassent la disponibilité du produit notamment la figue sèche. A la question des prix de la figue sèche affiché à 350 DA le kilogramme, Ben Chérif Med Ourabah, un fellah, répondra : "Nous trouvons énormément de difficultés à écouler nos produits, figues et huiles. Très souvent nous sommes confrontés aux problèmes de labellisation, mais que voulez-vous faire, quand c’est nous-mêmes qui récoltons le produit depuis la nuit du temps ; même avec la carte de fellah, on exige de nous la carte fiscale pour le transport du produit à travers le pays.
Si c’est l’Etat qui la commercialise, la figue sèche, pourrait se vendre jusqu'à 500 DA le kilo, vu toutes les difficultés…". M. Allaouchiche, investisseur d’une autre dimension, pour son attachement à l’agriculture et à la solidarité locale dira "c’est une région pauvre, la population vit de l’agriculture. Par amour du pays, J’estime que c’est mon devoir d’investir dans la localité, pour pouvoir justement créer des emplois et développer la région. J’appelle les investisseurs de Beni Maouche à venir investir chacun dans son domaine. Ma contribution directe en impôts pour les années 2005/2006 a été de 2,400 milliards, sans compter la création de nouveaux emplois. L’Etat fait ce qu’il peut de son côté et les investisseurs de la région doivent aussi contribuer pour l’essor de la région et la création de nouveaux emplois pour les jeunes.”
Au menu de cette septième Fête des figues de deux jours, par rapport a celle de 2006 qui s’est étaléée sur cinq jours, l’on retrouve quelques activités dont celles relatives aux nouveaux dispositifs pris par le ministère de l’Agriculture en faveur des agriculteurs et les partenaires économique, animé par Aït Idir, et une autre conférence portant sur la production de la figue dans la commune de Beni Maouche, animé par Messaoud Louzazna, et la Direction de la culture de Seddouk. Au volet des activités artistiques et culturelles, l’on note la présence régulière et à chaque occasion, le dévouement de la chorale de l’association “Thighri n’Tiwal”, qui se distingue par des chants patriotiques et autres chansons mémorables, dont il faut avouer que si ce n’est la présence de cette unique et dynamique association au niveau de la région à chaque occasion, la commune de Beni Maouche serait orpheline de culture et d’activité artistique qui reste infiniment en dessous des attentes minimales de la jeunesse, d’où le manque flagrant de la prise en charge réelle des préoccupations de la jeune équipe sportive de Beni Maouche. L’autre événement inoubliable, c’est la présence de la Chaîne 2 de la Radio nationale, à travers sa fameuse émission “Mosaïque”, de Saïd Fréha et son équipe, qui ne ménagent aucun effort pour le développement rural et local à travers tout le territoire national.
Par la dépêche de Kabylie
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