L’Envers du miroir de la réalisatrice algérienne, Nadia Cherabi Labidi, sera présenté à la 3e édition des Rencontres «films, femmes, Méditerranée», prévues du 30 septembre au 7 octobre prochain à Marseille.
Le long métrage raconte le désarroi d’une mère célibataire, Selma, rôle interprété par Nacima Chems. Selma en pleurs prend son bébé et arrête un taxi, le chauffeur, Kamel, dont le rôle est interprété magistralement par Rachid Fares. En cours de route, la jeune maman demande au chauffeur de s’arrêter un moment pour acheter quelque chose, mais l’attente de Kamel fut longue. Un moment après, il entend des pleurs, mais cette fois ce sont les pleurs d’un bébé, le bébé de Selma. Kamel descend de sa voiture et essaie de voir les alentours, mais la maman a disparu. Ne sachant que faire du bébé, il décide de l’emmener chez lui. Kamel est un jeune dépanneur de voitures, et chauffeur de taxi à ses heures creuses.
Son plus grand rêve est d’aller vivre au Canada. Célibataire, il a lui-même été abandonné enfant et la femme qui l’a élevé acceptée de prendre en charge le bébé abandonné par sa cliente.
L’histoire du film de 90 mn évolue dans un espace social où plusieurs émotions et situations se débattent, entre combats, sentiments et tabous.
Kamel mène son «enquête» pour retrouver la jeune maman et la convaincre de reprendre son bébé. C’est lors de cette recherche qu’il dévoilera les raisons qui ont poussé Selma à abandonner son bébé dans un taxi. Ainsi, Nadia Cherabi Labidi brise le tabou, et aborde à travers le grand écran la dure réalité des mères célibataires. Dans son film, elle aborde également le thème du viol. Sans agresser le cinéphile, la réalisatrice veut faire passer un message plutôt éducatif.
L’Envers du miroir est programmé parmi douze films du pourtour méditerranéen dont certains seront présentés en avant-première comme Je veux vivre du Libanais Khelil Joriega, Premières neiges de la Bosniaque Aïda Begic ou encore les Chants des mariées de la Tunisienne, Karin Albou. Les cinéphiles marseillais auront l’occasion de voir aussi des films d’Italie, de Palestine, de France et de Tunisie.
La directrice artistique de cette manifestation, Jeanne Biscioni, estime que «le cinéma écrit, réalisé ou produit par les femmes aux quatre coins de ‘’notre mer’’ représente un enjeu artistique, culturel, social et politique de première importance». «En Méditerranée, les femmes ont encore un immense et difficile travail d’émancipation à faire et, à l’évidence, cela place les réalisatrices, les scénaristes, les actrices, et les productrices en première ligne», souligne encore la directrice artistique, tout en ajoutant qu’«au-delà des sensibilités particulières,beaucoup de ces Méditerranéennes à la caméra ont en commun un esprit de résistance et de liberté infiniment précieux».
Par la Tribune
Le long métrage raconte le désarroi d’une mère célibataire, Selma, rôle interprété par Nacima Chems. Selma en pleurs prend son bébé et arrête un taxi, le chauffeur, Kamel, dont le rôle est interprété magistralement par Rachid Fares. En cours de route, la jeune maman demande au chauffeur de s’arrêter un moment pour acheter quelque chose, mais l’attente de Kamel fut longue. Un moment après, il entend des pleurs, mais cette fois ce sont les pleurs d’un bébé, le bébé de Selma. Kamel descend de sa voiture et essaie de voir les alentours, mais la maman a disparu. Ne sachant que faire du bébé, il décide de l’emmener chez lui. Kamel est un jeune dépanneur de voitures, et chauffeur de taxi à ses heures creuses.
Son plus grand rêve est d’aller vivre au Canada. Célibataire, il a lui-même été abandonné enfant et la femme qui l’a élevé acceptée de prendre en charge le bébé abandonné par sa cliente.
L’histoire du film de 90 mn évolue dans un espace social où plusieurs émotions et situations se débattent, entre combats, sentiments et tabous.
Kamel mène son «enquête» pour retrouver la jeune maman et la convaincre de reprendre son bébé. C’est lors de cette recherche qu’il dévoilera les raisons qui ont poussé Selma à abandonner son bébé dans un taxi. Ainsi, Nadia Cherabi Labidi brise le tabou, et aborde à travers le grand écran la dure réalité des mères célibataires. Dans son film, elle aborde également le thème du viol. Sans agresser le cinéphile, la réalisatrice veut faire passer un message plutôt éducatif.
L’Envers du miroir est programmé parmi douze films du pourtour méditerranéen dont certains seront présentés en avant-première comme Je veux vivre du Libanais Khelil Joriega, Premières neiges de la Bosniaque Aïda Begic ou encore les Chants des mariées de la Tunisienne, Karin Albou. Les cinéphiles marseillais auront l’occasion de voir aussi des films d’Italie, de Palestine, de France et de Tunisie.
La directrice artistique de cette manifestation, Jeanne Biscioni, estime que «le cinéma écrit, réalisé ou produit par les femmes aux quatre coins de ‘’notre mer’’ représente un enjeu artistique, culturel, social et politique de première importance». «En Méditerranée, les femmes ont encore un immense et difficile travail d’émancipation à faire et, à l’évidence, cela place les réalisatrices, les scénaristes, les actrices, et les productrices en première ligne», souligne encore la directrice artistique, tout en ajoutant qu’«au-delà des sensibilités particulières,beaucoup de ces Méditerranéennes à la caméra ont en commun un esprit de résistance et de liberté infiniment précieux».
Par la Tribune