Hachemi Assad, le commissaire du Festival culturel international du film amazigh dévoile ici un pan du programme de la prochaine édition qui se tiendra du 12 au 15 janvier à Sidi Bel Abbès.
Pourriez-vous, M.Assad, nous parler de la prochaine édition du Festival du film amazigh?
Hachemi Assad: L’édition prochaine se déroulera à Sidi Bel Abbès. Les meilleures conditions sont réunies pour l’accueil des participants. Cette région a déjà accueilli deux autres événements, le Festival de danses populaires et le Festival national du raï. Je pense que l’environnement est favorable. On prépare sereinement l’édition de 2009. On a fait un travail de prospection, il y a de cela quelques mois. Trois sites sont retenus. Celui de la cinémathèque, qui a été rénové en mai 2008. Comme infrastructure, c’est un bijou. Elle a été équipée en projecteur 35mm. Elle a deux salles et l’essentiel de l’activité du Festival s’y tiendra. Il y a bien sûr des activités annexes, notamment des projections hors compétition, au niveau de la Maison de la culture, équipée d’une salle qui peut contenir jusqu’à 300 personnes. D’autres activités sont au programme au niveau de la résidence des artistes. Les Instituts des beaux-arts et de musique. L’appel à participation a été lancé pour les films en compétition et pour le concours de scénarii. Pour ce faire, on a institué un petit comité. Sur la base d’un ensemble de propositions, on va en retenir 6 pour Sidi Bel Abbès. On va en primer deux à la cérémonie de clôture. On a pris l’engagement de faire le suivi de ces deux cinéastes et de les soutenir dans leur formation. Les deux de l’an dernier seront pris en charge en novembre prochain durant 15 jours pendant les journées cinématographiques de Carthage. Il s’agit de Djebour Abdelmajid et Iksil Moula. Chaque année, on consacrera un regard sur un cinéma. Cette année, c’est l’Iran. Le travail a été entamé depuis l’édition dernière. Nous avons comme partenaire, le Festival de cinéma qui est connu à Téhéran. Nous avons pu faire notre sélection dans les temps, avec des grands films primés, y compris à Cannes. Nous avons retenu 11 films iraniens récents sous-titrés en français. Le point fort de cette édition est la présence de leur réalisateur. Une forte délégation iranienne sera présente à Sidi Bel Abbès. La perspective, bien sûr, est de concrétiser un prêt de partenariat comme on a fait avec les Irlandais. Aussi, cette année il n’y aura pas de colloque mais des séminaires sous forme de tables rondes thématiques dont le premier intitulé «Cinéma et musique», en présence de spécialistes et compositeurs, qui ont donc un capital-expérience en la matière. Le deuxième séminaire, «La presse et le cinéma», dans l’idée de relancer l’Association nationale de la critique cinématographique. On va aussi zoomer sur les romans adaptés à l’écran, algériens et étrangers. Bien sûr, un festival, c’est la présence de personnalités, on laissera cela pour la conférence de presse y compris pour la composante du jury.
A quelle date le festival se tiendra-t-il?
Du 12 au 15 janvier. Avec une journée de moins puisque cette année, il n y aura pas de formation dans le cadre du Festival. Cette décision a été prise par le comité directeur du festival. Les ateliers de formation se tiendront en dehors de l’événement. Avant et après pour assurer un bon suivi et se concentrer sur la réussite du festival. Comme on a fait avec l’édition du festival où l’on a organisé une regroupement à l’Ismas. On compte renouveler cette expérience en s’investissant sur un autre groupe. Les stagiaires, qui auront donné satisfaction, peuvent être récupérés et faire partie de l’organisation de la prochaine édition du festival.
Qu’en est-il de la Turquie?
Le célèbre auteur et critique turc, Gursel Nedim sera parmi nous. Nous avons son film et son roman qui a été adapté à l’écran. Nous aurons aussi la réalisatrice qui va présenter son film. A cette occasion, cet éminent auteur va faire une vente-dédicace. Selon moi, le slogan de notre festival, cette année, est très chargé de sens. Il s’agit de «Pour une libre circulation des idées par le mot et par l’image» qui s’identifie au contenu de l’article constitutif de l’Unesco. Il sera à l’ouverture précédé d’une conférence pour expliquer les tenants et aboutissants de ce slogan. Une conférence qui sera animée par notre amie Danielle Maouche.
Qui sont les invités d’honneur?
L’invité d’honneur, c’est le Liban, mais il y aura des têtes d’affiche bien entendu. Il y aura un invité d’honneur et un parrain du festival. Les noms seront divulgués au cours de la conférence de presse.
Peut-on connaître ces nouveautés et le budget alloué à ce festival?
Je pense qu’on mérite un budget plus conséquent, eu égard à l’effort à fournir et à l’envergure de cet événement. Cette année c’est le même budget qui est reconduit, c’est-à-dire entre 7 à 8 millions de dinars, plus le passif de l’édition de Sétif. Je pense que c’est insuffisant. Cela ne nous décourage pas de mettre toujours la barre plus haut en misant sur la forte participation de nos professionnels et en encourageant aussi nos jeunes amateurs à émerger. Le festival sera caractérisé par plusieurs nouveautés dont la mise en place de portes ouvertes sur la production télévisuelle algérienne.
Par L'Expression
Pourriez-vous, M.Assad, nous parler de la prochaine édition du Festival du film amazigh?
Hachemi Assad: L’édition prochaine se déroulera à Sidi Bel Abbès. Les meilleures conditions sont réunies pour l’accueil des participants. Cette région a déjà accueilli deux autres événements, le Festival de danses populaires et le Festival national du raï. Je pense que l’environnement est favorable. On prépare sereinement l’édition de 2009. On a fait un travail de prospection, il y a de cela quelques mois. Trois sites sont retenus. Celui de la cinémathèque, qui a été rénové en mai 2008. Comme infrastructure, c’est un bijou. Elle a été équipée en projecteur 35mm. Elle a deux salles et l’essentiel de l’activité du Festival s’y tiendra. Il y a bien sûr des activités annexes, notamment des projections hors compétition, au niveau de la Maison de la culture, équipée d’une salle qui peut contenir jusqu’à 300 personnes. D’autres activités sont au programme au niveau de la résidence des artistes. Les Instituts des beaux-arts et de musique. L’appel à participation a été lancé pour les films en compétition et pour le concours de scénarii. Pour ce faire, on a institué un petit comité. Sur la base d’un ensemble de propositions, on va en retenir 6 pour Sidi Bel Abbès. On va en primer deux à la cérémonie de clôture. On a pris l’engagement de faire le suivi de ces deux cinéastes et de les soutenir dans leur formation. Les deux de l’an dernier seront pris en charge en novembre prochain durant 15 jours pendant les journées cinématographiques de Carthage. Il s’agit de Djebour Abdelmajid et Iksil Moula. Chaque année, on consacrera un regard sur un cinéma. Cette année, c’est l’Iran. Le travail a été entamé depuis l’édition dernière. Nous avons comme partenaire, le Festival de cinéma qui est connu à Téhéran. Nous avons pu faire notre sélection dans les temps, avec des grands films primés, y compris à Cannes. Nous avons retenu 11 films iraniens récents sous-titrés en français. Le point fort de cette édition est la présence de leur réalisateur. Une forte délégation iranienne sera présente à Sidi Bel Abbès. La perspective, bien sûr, est de concrétiser un prêt de partenariat comme on a fait avec les Irlandais. Aussi, cette année il n’y aura pas de colloque mais des séminaires sous forme de tables rondes thématiques dont le premier intitulé «Cinéma et musique», en présence de spécialistes et compositeurs, qui ont donc un capital-expérience en la matière. Le deuxième séminaire, «La presse et le cinéma», dans l’idée de relancer l’Association nationale de la critique cinématographique. On va aussi zoomer sur les romans adaptés à l’écran, algériens et étrangers. Bien sûr, un festival, c’est la présence de personnalités, on laissera cela pour la conférence de presse y compris pour la composante du jury.
A quelle date le festival se tiendra-t-il?
Du 12 au 15 janvier. Avec une journée de moins puisque cette année, il n y aura pas de formation dans le cadre du Festival. Cette décision a été prise par le comité directeur du festival. Les ateliers de formation se tiendront en dehors de l’événement. Avant et après pour assurer un bon suivi et se concentrer sur la réussite du festival. Comme on a fait avec l’édition du festival où l’on a organisé une regroupement à l’Ismas. On compte renouveler cette expérience en s’investissant sur un autre groupe. Les stagiaires, qui auront donné satisfaction, peuvent être récupérés et faire partie de l’organisation de la prochaine édition du festival.
Qu’en est-il de la Turquie?
Le célèbre auteur et critique turc, Gursel Nedim sera parmi nous. Nous avons son film et son roman qui a été adapté à l’écran. Nous aurons aussi la réalisatrice qui va présenter son film. A cette occasion, cet éminent auteur va faire une vente-dédicace. Selon moi, le slogan de notre festival, cette année, est très chargé de sens. Il s’agit de «Pour une libre circulation des idées par le mot et par l’image» qui s’identifie au contenu de l’article constitutif de l’Unesco. Il sera à l’ouverture précédé d’une conférence pour expliquer les tenants et aboutissants de ce slogan. Une conférence qui sera animée par notre amie Danielle Maouche.
Qui sont les invités d’honneur?
L’invité d’honneur, c’est le Liban, mais il y aura des têtes d’affiche bien entendu. Il y aura un invité d’honneur et un parrain du festival. Les noms seront divulgués au cours de la conférence de presse.
Peut-on connaître ces nouveautés et le budget alloué à ce festival?
Je pense qu’on mérite un budget plus conséquent, eu égard à l’effort à fournir et à l’envergure de cet événement. Cette année c’est le même budget qui est reconduit, c’est-à-dire entre 7 à 8 millions de dinars, plus le passif de l’édition de Sétif. Je pense que c’est insuffisant. Cela ne nous décourage pas de mettre toujours la barre plus haut en misant sur la forte participation de nos professionnels et en encourageant aussi nos jeunes amateurs à émerger. Le festival sera caractérisé par plusieurs nouveautés dont la mise en place de portes ouvertes sur la production télévisuelle algérienne.
Par L'Expression