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Et bien c'est avec plaisir que je me permets de faire un petit résumé du film.
C'est l'histoire d'une famille algérienne qui vient s'installer en France, dans le Nord, au moment des fortes vagues d'immigration.
Le couple et ses enfants ne viennent pas seuls, puisque la mère du mari les accompagne.
La belle-mère, rend la vie de l'épouse insupportable.
Cette jolie femme, se voit interdire de sortir, doit s'occuper des tâches ménagères, et la belle mère rapporte ses moindres faits et gestes à son fils (le mari). Ce dernier n'hésite pas à être violent avec sa femme lorsque son comportement ne convient pas à sa mère.
Zouina -c'est le prénom de l'épouse- fait des rencontres, et pour elle il s'agit d'un ballon d'oxygène. Malheureusement, la belle mère l'étouffe sans cesse.
Zouina se sent perdu, ne sait plus envers qui se tourner. La fin du film laisse présager un changement dans sa vie.
Une histoire très vraie dans la mesure où beaucoup de familles algériennes, notamment immigrées, ont dû vivre le même scénario. Le "choc des civilisations" en quelque sorte. On peut retrouver le même scénario en Algérie entre villages très conservateurs et grandes villes où le mode de vie occidental prend de plus en plus de place dans la société.
Entre un village perdu de l'Algérie profonde où une femme ne saurait travailler ou aller faire son marché et une grande ville où les femmes ont plus de "liberté", notamment pour travailler, faire les courses (mais aussi aller en boîte de nuit!), il y a tout un décalage socio-culturel qui ne peut être qu'explosif si les deux courants se retrouvent dans la même famille. Dans ces cas, c'est souvent la gent féminine qui paye, malheureusement.
Dans ces cas, c'est souvent la gent féminine qui paye, malheureusement.
Oui, mais c'est aussi elle qui permet de faire évoluer la famille je pense. Et c'est une victoire, quand parfois ça marche.
Ce film je l'ai vu ce soir, le passage de Zouina appelant Karima, et Karima derrière sa porte, est poignant. Même les enfants semblent saisir la force de cet instant. Et la fin, aussi...
J'ai regardé le film hier soir, honnetement sa m'a fait trop mal au coeur!
Cette situation a bel et bien eu lieu, et cela pour des milliers de femmes de l'immigration,qui en arrivant en France ne savait pas vers qui se tourner. En plus avec la belle mere toujours sur le dos, c'est pas évident.
Mais la fin est plus prometteuse!
J'ai apprécié ce film mais sans plus ! il ya mieux. par exemple le film qui est sorti i l y a quelques années avec Antoine De Caunes (c'est l'histoire d'un homme qui essai de retrouver la fille d'une amie en Algérie pendant la guerre civile). D'ailleurs il est très triste à la fin. Je ne me souviens pas trop du titre "La-Bas" peut-être.
salut sentenza, j'adore ce film et je voudrais bien savoir si tu sais s'il va repasser parce qu'on y rediffuse souvent les films sur cette chaîne. a bientot.
je voudrais reagir sur ce qu'était l'arrivée de nos parents sur le territoire francais... oui, il est vrai que nombreux d'entre nous ne vivent pas en france mais je me laisse imaginer que les problemes rencontrés étaient les meme un peu partout...
Je suis entrain de regarder ce film ( inch'ALLAH dimanche) et je me suis arreter en plein milieu pour vous ecrire ceci. Je trouve tres courageux les immigrés de ces années la qui ne sont autres que nos peres...nos meres... Je pense au courage qu'ils ont eu du haut de leur vingtaine d'années pour quitter terres, familles, amis, et rejoindre le pays qui les a occuper durant pres de 130 ans... A l'issu de la guerre, la rancoeur du peuple algerien devait etre forte et rejoindre le territoire francais devait pour certains etre une grande faute qui allait à l'encontre du mouvement patriotique qui s'élevait encore ,je pense, a cette epoque.
petite apparté : je connais assez mal l'algerie d'apres guerre et ce que j'en dit n'est que simple hypothese... je me trompe surement.
je repense a mon pere qui me raconte encore les ambitions qu'il avait quand il est arriver... agés de 18 ans il etait pret a soulever des montagnes... ses illusions se sont vite effacées et ont laisser place a l'instinct de survie. Il voulais etre coiffeur il finira chauffeur poid lourd...
nos meres arrivaient quelques années apres pour decouvrir le nouveau monde... au debut du fameux film, on assite a la grande dechirure de la famille sur le port,à bord du ZERALDA, tres emouvant... arrive ensuite un petit air de IDIR qui j'avoue ma fait verser une petite larme...
ils etaient jeunes et courageux, vivre difficilement pres de sa famille est surmontable... mais etre a 2000 km, rentrer chez soi pour trouver une chaise vide en face de soi, n'avoir comme compagnie qu'un transistor, je dis a toutes ces personnes bravo et merci. Leur courage a fait de nous des gens instruits et en bonne santé. je me souviens du F2 ou l'on vivait à 7 pendant les années 80... le bonheur etait pas plus loin. Je pense qu'on est tous passé par la.
le fait d'en parler me serre encore le coeur et mes mots sont bien trop faible pour exprimer mon sentiment...
amis, amies, si vous rompez le jeune avec vos parents, pensez a tout ca et remerciez les... j'allumerais une bougie ce soir en l'honneur de ces vaillants missionnaires.
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