Des aventures épiques, des contrées inconnues et des inventions extraordinaires, de la science-fiction et du fantastique, servis par des personnages farfelus et passionnés: comment ne pas aimer Jules Verne? Comment résister à adapter ses romans au cinématographe, alors que ses livres semblent littéralement faits pour passer sur la pellicule et vivre sur grand écran...
Depuis son premier grand succès, "Cinq semaines en ballon" (1863) jusqu'à ses derniers romans, en passant par "L'île mystérieuse ", "Les révoltés de la Bounty" ou encore "Le tour du monde en 80 jours", son oeuvre a toujours suscité l'intérêt sans limite des studios et des producteurs. Les studios New Line Cinema (la trilogie "Le Seigneur des Anneaux") et Walden Media ("Le monde de Narnia") n'échappent pas à cette règle.
Pour faire revivre l'un des chefs d'oeuvre de Jules Verne, "Voyage au centre de la Terre" (mercredi dans les salles en France), ils ont choisi un nouveau processus en 3D et réalisateur débutant mais spécialiste oscarisé d'effets spéciaux, Eric Brevig ("Pearl Harbor", "Men in Black", "Le Jour d'après").
Le professeur Trevor Anderson (Brendan Fraser) traîne ses guêtres fatiguées dans une université où plus personne ne croit en lui. Ni ses étudiants qui piquent du nez pendant ses cours, ni ses collègues qui pensent à fermer son laboratoire, ni son assistant qui cherche un nouveau job sur Internet. Les hypothèses révolutionnaires de ce spécialiste de la géologie et de la tectonique des plaques sont la risée de tous.
Depuis la mort de son frère Max, un autre éminent professeur passionné de géologie et de vulcanologie, Trevor Anderson a été mis au ban de la communauté scientifique. Lorsqu'il se retrouve obligé de s'occuper son neveu de 13 ans, Sean Anderson (Josh Hutcherson), Trevor est un peu perdu. Pas facile d'assumer un rôle paternel quand on est un vieux garçon.
Alors pour amadouer cet adolescent un peu revêche et briser la glace, Trevor ouvre une vieille boîte qui appartenait à son frère Max, le père de Sean. C'est ainsi que Trevor et Sean découvrent un exemplaire annoté du "Voyage au centre de la Terre" de Jules Verne.
Il y a dix ans, ces mêmes annotations et données scientifiques ont mené Max en Islande, sur le chemin indiqué par Jules Verne pour atteindre le centre de la Terre. Alors Trevor et Sean partent en expédition en Islande. Sur place, ils découvrent que Max était un "Vernien": il croyait que les écrits de Jules Verne étaient des faits scientifiques et non pas de la fiction.
Aidé par la jolie guide de montagne Hannah Asgeirsson (Anita Briem), ils partent pour le Mont Snaeffels, pour retrouver des traces de Max. En quelques heures, ils seront plongés dans l'inconnu, dans un incroyable périple vers les profondeurs de la Terre, à la rencontre de mondes inexplorés, de créatures préhistoriques et de dangers mortels... Le tout, piégé à des kilomètres sous la surface de la Terre.
"Mon but avec ce film était de capter l'esprit même de l'aventure. Découvrir, s'émerveiller et croire que tout est possible, c'est cela qui est au coeur de cette histoire", confie le cinéaste Eric Brevig. "Développer une histoire connue vers de nouvelles directions, en y intégrant de nouveaux personnages et des rebondissements inédits, le tout servi par une technologie époustouflante... Qui ne rêverait pas d'un tel projet"?
Pour son premier film, le réalisateur a réussi son pari de revisiter ce classique de la littérature. Le film, tourné au Canada et en Islande, met en scène un monde totalement chimérique, capable de happer très vite le spectateur. Fort de ses superbes effets spéciaux, et du facteur sympathie de ses acteurs, dont le joyeux Brendan Fraser, cette nouvelle adaptation du "Voyage au centre de la Terre" ne déçoit pas. Un rythme vif, des dialogues enlevés, et toute la magie de l'univers de Jules Verne, en font un film aussi divertissant que familial. Avec en prime, un processus en 3D.
Non seulement exploité en salles dans sa version "classique", "Voyage au centre de la Terre" est également projeté dans une version en relief, en 3D, disponible dans 40 des 400 salles françaises qui en ont une copie.
Ce film est le premier à utiliser le Fusion System, un système de caméra dernier cri développé par le cinéaste du "Titanic", James Cameron, et le directeur de la photographie Vince Pace. Léger et portable, ce système comprend deux caméras vidéo 3-D à ultra haute résolution disposées côte à côte pour simuler l'oeil droit et l'oeil gauche du spectateur.
Le résultat est plutôt concluant malgré une légère dénaturation de la colorimétrie du film. Vous faites une chute vertigineuse au coeur d'un volcan. Vous virevoltez dans les montagnes russes des mines islandaises. Les Poissons volants et autres créatures fantastiques vous sautent à la figure, et les lunettes 3D sont nettement plus agréables qu'avant! Bref, quitte à découvrir le centre de la Terre, autant le faire en 3D.
Par AP
Depuis son premier grand succès, "Cinq semaines en ballon" (1863) jusqu'à ses derniers romans, en passant par "L'île mystérieuse ", "Les révoltés de la Bounty" ou encore "Le tour du monde en 80 jours", son oeuvre a toujours suscité l'intérêt sans limite des studios et des producteurs. Les studios New Line Cinema (la trilogie "Le Seigneur des Anneaux") et Walden Media ("Le monde de Narnia") n'échappent pas à cette règle.
Pour faire revivre l'un des chefs d'oeuvre de Jules Verne, "Voyage au centre de la Terre" (mercredi dans les salles en France), ils ont choisi un nouveau processus en 3D et réalisateur débutant mais spécialiste oscarisé d'effets spéciaux, Eric Brevig ("Pearl Harbor", "Men in Black", "Le Jour d'après").
Le professeur Trevor Anderson (Brendan Fraser) traîne ses guêtres fatiguées dans une université où plus personne ne croit en lui. Ni ses étudiants qui piquent du nez pendant ses cours, ni ses collègues qui pensent à fermer son laboratoire, ni son assistant qui cherche un nouveau job sur Internet. Les hypothèses révolutionnaires de ce spécialiste de la géologie et de la tectonique des plaques sont la risée de tous.
Depuis la mort de son frère Max, un autre éminent professeur passionné de géologie et de vulcanologie, Trevor Anderson a été mis au ban de la communauté scientifique. Lorsqu'il se retrouve obligé de s'occuper son neveu de 13 ans, Sean Anderson (Josh Hutcherson), Trevor est un peu perdu. Pas facile d'assumer un rôle paternel quand on est un vieux garçon.
Alors pour amadouer cet adolescent un peu revêche et briser la glace, Trevor ouvre une vieille boîte qui appartenait à son frère Max, le père de Sean. C'est ainsi que Trevor et Sean découvrent un exemplaire annoté du "Voyage au centre de la Terre" de Jules Verne.
Il y a dix ans, ces mêmes annotations et données scientifiques ont mené Max en Islande, sur le chemin indiqué par Jules Verne pour atteindre le centre de la Terre. Alors Trevor et Sean partent en expédition en Islande. Sur place, ils découvrent que Max était un "Vernien": il croyait que les écrits de Jules Verne étaient des faits scientifiques et non pas de la fiction.
Aidé par la jolie guide de montagne Hannah Asgeirsson (Anita Briem), ils partent pour le Mont Snaeffels, pour retrouver des traces de Max. En quelques heures, ils seront plongés dans l'inconnu, dans un incroyable périple vers les profondeurs de la Terre, à la rencontre de mondes inexplorés, de créatures préhistoriques et de dangers mortels... Le tout, piégé à des kilomètres sous la surface de la Terre.
"Mon but avec ce film était de capter l'esprit même de l'aventure. Découvrir, s'émerveiller et croire que tout est possible, c'est cela qui est au coeur de cette histoire", confie le cinéaste Eric Brevig. "Développer une histoire connue vers de nouvelles directions, en y intégrant de nouveaux personnages et des rebondissements inédits, le tout servi par une technologie époustouflante... Qui ne rêverait pas d'un tel projet"?
Pour son premier film, le réalisateur a réussi son pari de revisiter ce classique de la littérature. Le film, tourné au Canada et en Islande, met en scène un monde totalement chimérique, capable de happer très vite le spectateur. Fort de ses superbes effets spéciaux, et du facteur sympathie de ses acteurs, dont le joyeux Brendan Fraser, cette nouvelle adaptation du "Voyage au centre de la Terre" ne déçoit pas. Un rythme vif, des dialogues enlevés, et toute la magie de l'univers de Jules Verne, en font un film aussi divertissant que familial. Avec en prime, un processus en 3D.
Non seulement exploité en salles dans sa version "classique", "Voyage au centre de la Terre" est également projeté dans une version en relief, en 3D, disponible dans 40 des 400 salles françaises qui en ont une copie.
Ce film est le premier à utiliser le Fusion System, un système de caméra dernier cri développé par le cinéaste du "Titanic", James Cameron, et le directeur de la photographie Vince Pace. Léger et portable, ce système comprend deux caméras vidéo 3-D à ultra haute résolution disposées côte à côte pour simuler l'oeil droit et l'oeil gauche du spectateur.
Le résultat est plutôt concluant malgré une légère dénaturation de la colorimétrie du film. Vous faites une chute vertigineuse au coeur d'un volcan. Vous virevoltez dans les montagnes russes des mines islandaises. Les Poissons volants et autres créatures fantastiques vous sautent à la figure, et les lunettes 3D sont nettement plus agréables qu'avant! Bref, quitte à découvrir le centre de la Terre, autant le faire en 3D.
Par AP