Un million de dollars pour l’Ahaggar d’or !
Oran. Tapis rouge et voitures de luxe pour les invités d'honneur de la deuxième édition du Festival international du film arabe. L’événement est de taille. L’ENTV n’a pas ménagé les moyens. Un million de dollars a été versé pour l’organisation de cet événement. Jeudi soir, la place d’Armes a brillé de mille feux sous les projecteurs. La 2e édition du Festival international du film arabe aura lieu cette année du 26 juin au 3 juillet.
Chaleureux accueil à l’attention des invités d’honneur et autres figures emblématiques du cinéma arabe par la foule amassée malgré la rigidité du cordon de sécurité installé autour du théâtre régional Abdelkader-Alloula.
Et Palme d’or des applaudissements pour le prestigieux acteur égyptien Mahmoud Abdelaziz qui a marqué le cinéma arabe non seulement par ses 80 films cinématographique mais également pour le rôle de «Raâfat El Hagane» qu’il a incarné. Emu par tant d’amour, il n’a pas hésité malgré les consignes imposées par les services de sécurité, à s’offrir un bain de foule des plus émouvants. 20h. Les invités s’installent à peine dans le théâtre.
Le coup d’envoi de cette manifestation retransmise en direct sur le petit écran ne sera donné qu’à 21h. En prélude, un remarquable spectacle de danse touareg exécutée par le Ballet national. Un avant-goût qui a été apprécié par les convives avant que le patron de l’ENTV et commissaire du festival, Hamraoui Habib Chawki, annonce l’ouverture officielle de ce rendez-vous avec le 7e art arabe.
L’Orient se lève à l’ouest !
Présentation très sobre à la limite du sévère avec, comme de coutume, des fausses notes. Nadia, l’animatrice de la soirée, qui a présenté tour à tour les membres des jurys des sélections courts et longs-métrages, a tout bonnement omis d’inviter Mohamed Meflah, jury représentant le Maroc. Douze longsmétrages, dont deux films algériens et quatorze courtsmétrages (dont un algérien) seront présentés en compétition officielle.
Le jury pour les longs-métrages, présidé par le célèbre comédien syrien Dorid Leham, est composé du réalisateur irakien Irfan Rachid, des comédiens Ilham Chahine (Egypte), Claudia Marchignan (Liban) et Bahia Rachedi (Algérie). Dirigé par le réalisateur tunisien Abdelatif Ben Ammar, le jury du courtmétrage est constitué de cinq membres, dont les réalisateurs Fatima-Zohra Zaâmoum (Algérie) et George Nacer (Liban), et les critiques Tarek Chennaoui (Egypte) et Fajr Yaâcoub (Syrie). Cinq longsmétrages, dont deux films égyptiens, deux tunisiens et un film algérien seront présentés en hors compétition.
Après le programme d’ouverture, il y eut une projection intitulée Panorama du cinéma algérien de 1967 à 2007 où pas moins d’une quinzaine d’extraits de films algériens étaient projetés à l’exemple de la Bataille d’Alger, le Vent des Aurès, Omar Gatlatou, les Vacances de l’inspecteur Tahar, le Clandestin…
Des hommages aux monstres sacrés
Le lancement de cette deuxième édition ne pouvait se faire sans hommage à la mémoire du réalisateur Mustapha El-Akkad (Syrie), et des vœux de prompt rétablissement à Youssef Chahine hospitalisé depuis une semaine à l’hôpital américain de Paris.
Des portraits de Ahmed Rachedi (Algérie) ainsi que de Mouna Wassef (Syrie) et Mahmoud Abdelaziz (Egypte) furent aussi présentés. Un Ahaggar d’or pour l’ensemble de leur carrière a été remis aux prestigieux comédiens Mahmoud Yacine (Egypte), absent à cette cérémonie, et Sid-Ali Kouiret (Algérie). Quatre films représentant le cinéma français seront projetés en marge de la compétition officielle. L’Algérie a choisi pour cette nouvelle perspective de mettre en avant la révolution.
Les festivaliers ont pu assister à une longue projection du Making Off de Mustapha Benboulaïd, un film réalisé par Ahmed Rachedi...
Cinébus & plume d’or
C’est sur des notes et une chorégraphie tindie interprétées par le Ballet national que la soirée s’est achevée. On rappellera qu’un cinébus sillonne depuis quelques jours l’ouest du pays. Après des escales à Sidi-Bel- Abbès, Mostaganem et Aïn- Témouchent, le cinéma mobile est depuis mercredi dernier l’hôte de la ville d’Oran.
Les places publiques Gambetta, Aïn-El-Turck, Canastel, le Front-de-Mer et le Théâtre de verdure Chekroun-Hasni ont été retenus pour la diffusion, tous les soirs à partir de 21h30. A l’affiche, dix-sept longsmétrages algériens et étrangers. Les productions algériennes sont, pour la plupart, issues de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe» 2007. Par ailleurs, un prix destiné aux journalistes est lancé en marge du festival.
Baptisé la Plume d’or, le journaliste qui se démarquera par une critique objective de cette prestation empochera la somme de 15 000 dollars.
Le Soir d’Algerie
Oran. Tapis rouge et voitures de luxe pour les invités d'honneur de la deuxième édition du Festival international du film arabe. L’événement est de taille. L’ENTV n’a pas ménagé les moyens. Un million de dollars a été versé pour l’organisation de cet événement. Jeudi soir, la place d’Armes a brillé de mille feux sous les projecteurs. La 2e édition du Festival international du film arabe aura lieu cette année du 26 juin au 3 juillet.
Chaleureux accueil à l’attention des invités d’honneur et autres figures emblématiques du cinéma arabe par la foule amassée malgré la rigidité du cordon de sécurité installé autour du théâtre régional Abdelkader-Alloula.
Et Palme d’or des applaudissements pour le prestigieux acteur égyptien Mahmoud Abdelaziz qui a marqué le cinéma arabe non seulement par ses 80 films cinématographique mais également pour le rôle de «Raâfat El Hagane» qu’il a incarné. Emu par tant d’amour, il n’a pas hésité malgré les consignes imposées par les services de sécurité, à s’offrir un bain de foule des plus émouvants. 20h. Les invités s’installent à peine dans le théâtre.
Le coup d’envoi de cette manifestation retransmise en direct sur le petit écran ne sera donné qu’à 21h. En prélude, un remarquable spectacle de danse touareg exécutée par le Ballet national. Un avant-goût qui a été apprécié par les convives avant que le patron de l’ENTV et commissaire du festival, Hamraoui Habib Chawki, annonce l’ouverture officielle de ce rendez-vous avec le 7e art arabe.
L’Orient se lève à l’ouest !
Présentation très sobre à la limite du sévère avec, comme de coutume, des fausses notes. Nadia, l’animatrice de la soirée, qui a présenté tour à tour les membres des jurys des sélections courts et longs-métrages, a tout bonnement omis d’inviter Mohamed Meflah, jury représentant le Maroc. Douze longsmétrages, dont deux films algériens et quatorze courtsmétrages (dont un algérien) seront présentés en compétition officielle.
Le jury pour les longs-métrages, présidé par le célèbre comédien syrien Dorid Leham, est composé du réalisateur irakien Irfan Rachid, des comédiens Ilham Chahine (Egypte), Claudia Marchignan (Liban) et Bahia Rachedi (Algérie). Dirigé par le réalisateur tunisien Abdelatif Ben Ammar, le jury du courtmétrage est constitué de cinq membres, dont les réalisateurs Fatima-Zohra Zaâmoum (Algérie) et George Nacer (Liban), et les critiques Tarek Chennaoui (Egypte) et Fajr Yaâcoub (Syrie). Cinq longsmétrages, dont deux films égyptiens, deux tunisiens et un film algérien seront présentés en hors compétition.
Après le programme d’ouverture, il y eut une projection intitulée Panorama du cinéma algérien de 1967 à 2007 où pas moins d’une quinzaine d’extraits de films algériens étaient projetés à l’exemple de la Bataille d’Alger, le Vent des Aurès, Omar Gatlatou, les Vacances de l’inspecteur Tahar, le Clandestin…
Des hommages aux monstres sacrés
Le lancement de cette deuxième édition ne pouvait se faire sans hommage à la mémoire du réalisateur Mustapha El-Akkad (Syrie), et des vœux de prompt rétablissement à Youssef Chahine hospitalisé depuis une semaine à l’hôpital américain de Paris.
Des portraits de Ahmed Rachedi (Algérie) ainsi que de Mouna Wassef (Syrie) et Mahmoud Abdelaziz (Egypte) furent aussi présentés. Un Ahaggar d’or pour l’ensemble de leur carrière a été remis aux prestigieux comédiens Mahmoud Yacine (Egypte), absent à cette cérémonie, et Sid-Ali Kouiret (Algérie). Quatre films représentant le cinéma français seront projetés en marge de la compétition officielle. L’Algérie a choisi pour cette nouvelle perspective de mettre en avant la révolution.
Les festivaliers ont pu assister à une longue projection du Making Off de Mustapha Benboulaïd, un film réalisé par Ahmed Rachedi...
Cinébus & plume d’or
C’est sur des notes et une chorégraphie tindie interprétées par le Ballet national que la soirée s’est achevée. On rappellera qu’un cinébus sillonne depuis quelques jours l’ouest du pays. Après des escales à Sidi-Bel- Abbès, Mostaganem et Aïn- Témouchent, le cinéma mobile est depuis mercredi dernier l’hôte de la ville d’Oran.
Les places publiques Gambetta, Aïn-El-Turck, Canastel, le Front-de-Mer et le Théâtre de verdure Chekroun-Hasni ont été retenus pour la diffusion, tous les soirs à partir de 21h30. A l’affiche, dix-sept longsmétrages algériens et étrangers. Les productions algériennes sont, pour la plupart, issues de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe» 2007. Par ailleurs, un prix destiné aux journalistes est lancé en marge du festival.
Baptisé la Plume d’or, le journaliste qui se démarquera par une critique objective de cette prestation empochera la somme de 15 000 dollars.
Le Soir d’Algerie