Le coup d’envoi d’un documentaire intitulé Bougie la petite Mecque d’Afrique du Nord retraçant l’histoire de Béjaïa et de sa région, de l’Antiquité à l’occupation française, a été donné le 15 mai à Bordj Moussa, site ô combien en rapport avec le thème de l’œuvre. La fiche de présentation indique “une revue de l’histoire du plus grand centre de rayonnement civilisationnel et scientifique de la Méditerranée”.
Produit et réalisé par l’agence Milanine presse de Béjaïa, le film, qui sera composé de huit parties de 26 minutes chacune avec le format “Ducam” sera diffusé aussi bien par l’ENTV que par les TV étrangères et utilisera, indiquent ses concepteurs, trois langues : kabyle, arabe et français. Quant au tournage qui durera deux mois environ, il sera réalisé à Béjaïa et dans sa région naturelle, c’est à dire Jijel, Bouira, Tizi Ouzou et Bordj Bou Arréridj.
Selon le synopsis, ce film sera une sorte de chronique générale de l’histoire de Béjaïa qui va de l’époque des Phéniciens jusqu’a celle des Français en passant par les Romains, les Vandales, les Byzantins et autres occupants. Le nom même de la ville change au fil des colonisations successives et ce film retiendra : Bugia, Buzia, Bugea, Buzan, Bekaïa, Béjaïa, les Espagnols l’appellaient Bugia d’où les Français ont tiré Bougie.
La part du lion de film reviendra bien entendu à la période des Hammadites où Béjaïa, capitale berbère, avait rayonné sur tout le Maghreb et même sur une bonne partie de la Méditerranée occidentale. En l’an 1067/168, note le synopsis , le sultan En Nacer Ben Alénnas des Béni Hammades avait fait construire une belle ville à l’emplacement de Béjaïa actuelle et son fils El-Mansour y avait ajouté toutes les commodités au point d’en faire véritablement une petite Mecque. Pour bien asseoir le caractère de document scientifique de son œuvre, le réalisateur fera appel à des historiens, des anthropologues et à des archéologues.
Par la Dépêche de Kabylie
Produit et réalisé par l’agence Milanine presse de Béjaïa, le film, qui sera composé de huit parties de 26 minutes chacune avec le format “Ducam” sera diffusé aussi bien par l’ENTV que par les TV étrangères et utilisera, indiquent ses concepteurs, trois langues : kabyle, arabe et français. Quant au tournage qui durera deux mois environ, il sera réalisé à Béjaïa et dans sa région naturelle, c’est à dire Jijel, Bouira, Tizi Ouzou et Bordj Bou Arréridj.
Selon le synopsis, ce film sera une sorte de chronique générale de l’histoire de Béjaïa qui va de l’époque des Phéniciens jusqu’a celle des Français en passant par les Romains, les Vandales, les Byzantins et autres occupants. Le nom même de la ville change au fil des colonisations successives et ce film retiendra : Bugia, Buzia, Bugea, Buzan, Bekaïa, Béjaïa, les Espagnols l’appellaient Bugia d’où les Français ont tiré Bougie.
La part du lion de film reviendra bien entendu à la période des Hammadites où Béjaïa, capitale berbère, avait rayonné sur tout le Maghreb et même sur une bonne partie de la Méditerranée occidentale. En l’an 1067/168, note le synopsis , le sultan En Nacer Ben Alénnas des Béni Hammades avait fait construire une belle ville à l’emplacement de Béjaïa actuelle et son fils El-Mansour y avait ajouté toutes les commodités au point d’en faire véritablement une petite Mecque. Pour bien asseoir le caractère de document scientifique de son œuvre, le réalisateur fera appel à des historiens, des anthropologues et à des archéologues.
Par la Dépêche de Kabylie