“Arezki l’indigène”, récent film long métrage du réalisateur Djamel Ben Dedouche, dans un regard lointain sur l’histoire d’un personnage aussi marquant que celui d’Arezki l’Bachir qui défia la chronique dans son temps et jusqu’à nos jours : il est resté un mythe populaire légendaire.
Ce film bijoux- ô combien précieux !- de par sa réhabilitation d’une figure Algérienne révolutionnaire digne de ses racines, vient d’enrichir le palmarès des productions cinématographiques nationales.
Interrogé sur la question du choix du sujet, le réalisateur, Djamel Ben Dedouche, répondra : “j' étais sur un projet…En découvrant le personnage, je me suis mis à travailler celui-ci. Ce qu’on a vu dans le film c’est la cinquième écriture du texte avant d’arriver au montage. Je pense qu’avec un peu plus de moyens on aurait pu faire mieux, car il y a des séquences d’actions qui n’ont malheureusement pas été tournées, et ce, par manque de financement, quoique je me suis débrouillé pour a voir ce que vous avez vu”.
L’histoire se déroule pendant la conquête, en 1895, dans un village de Kabylie, aux environs d’Iakourene, à Tizi Ouzou. Quelques années après les évènements de l’insurrection de 1871, Arezki l’Bachir rencontra Mohand Saïd Abdoun, qui avait participé à la révolution de Cheikh Ahedadh et El Mokrani. Ce dernier est (Mohand Saïd Abdoun) un évadé de la fameuse prison de Cayen. Ils se sont unis avec d’autres révolutionnaires, tels que Amar Oumaraï, pour défendre la cause du pays et contrecarrer les exactions coloniales contre la population, qui l’a surnommé “bandit” pour ternir son image et réduire son influence.
Par ailleurs, des faits saillants ont eu lieu par des actions de solidarité envers les populations indigènes, tout en organisant des circoncisions pour tous les enfants du village. Aït Ali Belkacem Salem, dans le rôle principal d’Arezki l’Bachir, n’est autre que l’acteur très connu et respecté pour son talent artistique et qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs films comme Machahu
La montagne de Baya Mimezane, dira a propos : “J’avoue que j’étais très stressé d’être désigné dans le rôle d’Arezki l’Bachir, vue son importance historique, car c’était une grande responsabilité pour moi ; m’incarner dans une mission aussi dure n’est pas chose facile ; mais suite à mes recherches sur le personnage, je me suis retrouvé dans la peau du rôle du révolutionnaire qui a réussi à constituer son groupe avec Amar Oumaraï, Mohand Saïd Abdoun et d’autres révolutionnaires de l’époque, qui ont réagi courageusement contre le code de l’indigénat institué contre le peuple algérien”, des séquences de soutien significatives et aussi importantes pour l’actrice Sofia Medjbar dans le rôle de sa femme et une autre journaliste qui tenait à rester avec lui dans la montagne, essayant de le convaincre du danger qu’il encourt de la part de l’armé coloniale, mais aussi aller loin dans l’écriture de l’histoire d’Arezki l’Bachir, ce qu’il refusa catégoriquement, en lui disant : “Que dirai-je après à tout ceux qui m’ont suivi ? Non, je n’abandonne pas la cause juste”. Les forces coloniales finirent par le capturer avec d’autres lieutenants, et la journaliste adressa une lettre au président afin de lui éviter l’exécution, lui un homme juste et un héros, mais en vain.
Arezki l’Bachir a été exécuté le 14 mai 1895 à l’âge de 35 ans, à Azazga, après avoir été emprisonné à la prison Barberousse et jugé par le tribunal d’Alger. Mais Arezki l’Bachir a dit non à l’extrapolation des biens, au nom de la loi, alors que la même loi découlait du colonialisme injuste et barbare.
Par La Dépêche de Kabylie
Ce film bijoux- ô combien précieux !- de par sa réhabilitation d’une figure Algérienne révolutionnaire digne de ses racines, vient d’enrichir le palmarès des productions cinématographiques nationales.
Interrogé sur la question du choix du sujet, le réalisateur, Djamel Ben Dedouche, répondra : “j' étais sur un projet…En découvrant le personnage, je me suis mis à travailler celui-ci. Ce qu’on a vu dans le film c’est la cinquième écriture du texte avant d’arriver au montage. Je pense qu’avec un peu plus de moyens on aurait pu faire mieux, car il y a des séquences d’actions qui n’ont malheureusement pas été tournées, et ce, par manque de financement, quoique je me suis débrouillé pour a voir ce que vous avez vu”.
L’histoire se déroule pendant la conquête, en 1895, dans un village de Kabylie, aux environs d’Iakourene, à Tizi Ouzou. Quelques années après les évènements de l’insurrection de 1871, Arezki l’Bachir rencontra Mohand Saïd Abdoun, qui avait participé à la révolution de Cheikh Ahedadh et El Mokrani. Ce dernier est (Mohand Saïd Abdoun) un évadé de la fameuse prison de Cayen. Ils se sont unis avec d’autres révolutionnaires, tels que Amar Oumaraï, pour défendre la cause du pays et contrecarrer les exactions coloniales contre la population, qui l’a surnommé “bandit” pour ternir son image et réduire son influence.
Par ailleurs, des faits saillants ont eu lieu par des actions de solidarité envers les populations indigènes, tout en organisant des circoncisions pour tous les enfants du village. Aït Ali Belkacem Salem, dans le rôle principal d’Arezki l’Bachir, n’est autre que l’acteur très connu et respecté pour son talent artistique et qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs films comme Machahu
La montagne de Baya Mimezane, dira a propos : “J’avoue que j’étais très stressé d’être désigné dans le rôle d’Arezki l’Bachir, vue son importance historique, car c’était une grande responsabilité pour moi ; m’incarner dans une mission aussi dure n’est pas chose facile ; mais suite à mes recherches sur le personnage, je me suis retrouvé dans la peau du rôle du révolutionnaire qui a réussi à constituer son groupe avec Amar Oumaraï, Mohand Saïd Abdoun et d’autres révolutionnaires de l’époque, qui ont réagi courageusement contre le code de l’indigénat institué contre le peuple algérien”, des séquences de soutien significatives et aussi importantes pour l’actrice Sofia Medjbar dans le rôle de sa femme et une autre journaliste qui tenait à rester avec lui dans la montagne, essayant de le convaincre du danger qu’il encourt de la part de l’armé coloniale, mais aussi aller loin dans l’écriture de l’histoire d’Arezki l’Bachir, ce qu’il refusa catégoriquement, en lui disant : “Que dirai-je après à tout ceux qui m’ont suivi ? Non, je n’abandonne pas la cause juste”. Les forces coloniales finirent par le capturer avec d’autres lieutenants, et la journaliste adressa une lettre au président afin de lui éviter l’exécution, lui un homme juste et un héros, mais en vain.
Arezki l’Bachir a été exécuté le 14 mai 1895 à l’âge de 35 ans, à Azazga, après avoir été emprisonné à la prison Barberousse et jugé par le tribunal d’Alger. Mais Arezki l’Bachir a dit non à l’extrapolation des biens, au nom de la loi, alors que la même loi découlait du colonialisme injuste et barbare.
Par La Dépêche de Kabylie
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