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Jumper

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  • Jumper

    Aux affrontements entre Nord et Sud, islam et chrétienté, riches et pauvres, il faut maintenant ajouter la lutte séculaire entre Jumpers et Paladins. Les Jumpers sont doués du pouvoir de se téléporter instantanément d'un endroit à l'autre du globe (la question du voyage interplanétaire n'est pas posée ici), ce qui irrite les Paladins qui y voient l'œuvre du diable, au point de vouloir exterminer ces équivalents humains des pois sauteurs du Mexique. Le jeune David Rice mène une triste existence. Il a beau ressembler à un jeune Jedi (devenu adulte, il prendra les traits de Hayden Christensen), on le persécute à l'école, et quand il rentre à la maison, il retrouve un père dépressif qui ne se remet pas du départ de la mère de David.

    Jusqu'à ce que ce dernier découvre qu'il est doué du pouvoir de passer d'un endroit à un autre, y compris à l'intérieur des chambres fortes. Quelques années plus tard, il est devenu un playboy international. Jusqu'à ce que sa vie de plaisir (il prend son petit déjeuner au sommet des Pyramides) soit mise en danger par l'irruption d'un type blond platine (Samuel L. Jackson, sans doute victime d'un serial coiffeur) bien décidé à débarrasser la terre de tous les Jumpers, au nom d'une tradition qui remonte à l'Inquisition. S'ensuit une course poursuite dans laquelle l'avantage naturel de David Rice sur ses poursuivants est contrebalancé par la formidable organisation planétaire des Paladins. Heureusement, David rencontre sur sa route un collègue Jumper (Jamie Bell, qui de fait, saute encore plus haut que du temps où il était Billy Elliott) qui lui donne un fameux coup de main.

    Les clients de la firme Marvel savaient déjà que la vie des mutants n'était pas toujours rose, les consommateurs de 007 connaissaient déjà les joies du chaos dans les hauts lieux touristiques. Doug Liman a jadis été un cinéaste prometteur, réalisant avec Swingers un joli film sur un groupe de glandeurs californiens, inventant avec Jason Bourne un héros populaire pour le XXIe siècle (La Mémoire dans la peau). Ici, on le dirait tout asservi à des considérations commerciales : de toute évidence, Jumper espère être le premier film d'une longue et lucrative série. Mais le film a tous les défauts des premiers épisodes, les explications abracadabrantes, les présentations interminables, sans en offrir aucune des promesses.

    source : Le Monde


  • #2
    Je les trouves bien dur les critiques du monde

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    • #3
      En effet, la critique du "Monde" est plutôt sévère. C'est un peu normal, ce journal est plus porté sur les films d'auteurs qui peuvent parfois être plus ennuyeux que divertissant!

      Je ne l'ai pas encore vu, mais il semblerait qu'il soit moyen. Sur IMDB, il est noté 6,1/10.

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