Bonsoir
GUEROUABI EL Hachemi (né en 1938 - 2006) - Maître du Chaâbi.
Né le 6 janvier 1938 à El Mouradia (Alger), il grandit à Bélouizdad (ex-Belcourt) où deux passions occupent son temps : le football et la musique. Bon ailier droit, il jouera sa dernière saison en 1951-52, sous les couleurs de la Redoute AC. Au début des années 50, il commença à s'intéresser à la musique et tout particulièrement à El-Anka, M'rizek, H'ssissen, Zerbout et Lachab. Au music hall El Arbi, il se distingue en obtenant deux prix. Grâce à Mahieddine Bachetarzi, il rejoint l'Opéra d'Alger, en 1953 à 1954, ou il chantera Magrounet Lehwahjeb qui fut un suceès. Engagé à l'Opara comme chanteur, il fera aussi de la comédie et jouera dans plusieurs pièces et dans de nombreux sketches dont Dahmane la chaire et Haroun Errachid. Après l'indépendance, il rencontre Mahboub Bati avec lequel il enrichit ses connaissances, se perfectionne et enregistre des chansonnettes..
En 1962 et face à l'invasion des chansons occidentales et égyptiennes, il fallait trouver une place pour le chaâbi auprès des Jeunes. Guerouabi introduit des changements sur le genre et, avec EI barah, il aura beaucoup d'impact. Dans ce courant rénovateur auquel s'opposeront les conservateurs, on trouvera aussi El Ankis et bien entendu le compositeur Mallboub Bati. Toutefois, El harraz et Youm EI Djemaâ ont la préférence de Guerouabi qui excelle d'ailleurs dans le mdih et les nabawiyates. Il effectue un pélerinage à la Mecque en 1987. Guerouabi qui a commencé à taquiner la mandale à l'âge de neuf ans a accumulé un capital immense grâce au contact et au travail assidu auprès de nombreux maîtres du genre. Toutefois son prestige découle du fait qu'il a su apporter sa touche personnelle et broder une variante singulière sur l'étoffe commune qu'est le chaâbi. Il n'a jamais cessé en fait, même pendant les moments difficiles de sa carrière, d'être à la hauteur de sa réputation, qui a largement dépassé les frontières nationales. A son actif, des centaines de compositions, dont des adaptations de poèmes des XVI Iè et Xvlllè siècles. Il en courage son fils Mustapha à le suivre sur le même chemin et chanter en duo avec lui en 1990. Héritier populaire des grands maîtres du genre et figure emblématique de toute une génération, il renoue avec les textes fiévreux et les poésies qui ont fait sa renommée, dès et début des années 50. La voix suave légèrement éraillée, le " rescapé algérois d'une musique qui s'évaporait de plus en plus dans la variété refait, au début des années 90, un retour éblouissant avec un CD sorti chez Sonodisc, en France, Le chaâbi des maîtres. Cithare, piano, tablas, violons, banjos et guitare constituent l'instrumentation d'un répertoire classique revitalisé et toujours distillé en arabe dialectal. avec une diction et une sérénité extraordinaires. (né en 1938 - 2006) - Maître du Chaâbi.
EL BARAH
GUEROUABI EL Hachemi (né en 1938 - 2006) - Maître du Chaâbi.
Né le 6 janvier 1938 à El Mouradia (Alger), il grandit à Bélouizdad (ex-Belcourt) où deux passions occupent son temps : le football et la musique. Bon ailier droit, il jouera sa dernière saison en 1951-52, sous les couleurs de la Redoute AC. Au début des années 50, il commença à s'intéresser à la musique et tout particulièrement à El-Anka, M'rizek, H'ssissen, Zerbout et Lachab. Au music hall El Arbi, il se distingue en obtenant deux prix. Grâce à Mahieddine Bachetarzi, il rejoint l'Opéra d'Alger, en 1953 à 1954, ou il chantera Magrounet Lehwahjeb qui fut un suceès. Engagé à l'Opara comme chanteur, il fera aussi de la comédie et jouera dans plusieurs pièces et dans de nombreux sketches dont Dahmane la chaire et Haroun Errachid. Après l'indépendance, il rencontre Mahboub Bati avec lequel il enrichit ses connaissances, se perfectionne et enregistre des chansonnettes..
En 1962 et face à l'invasion des chansons occidentales et égyptiennes, il fallait trouver une place pour le chaâbi auprès des Jeunes. Guerouabi introduit des changements sur le genre et, avec EI barah, il aura beaucoup d'impact. Dans ce courant rénovateur auquel s'opposeront les conservateurs, on trouvera aussi El Ankis et bien entendu le compositeur Mallboub Bati. Toutefois, El harraz et Youm EI Djemaâ ont la préférence de Guerouabi qui excelle d'ailleurs dans le mdih et les nabawiyates. Il effectue un pélerinage à la Mecque en 1987. Guerouabi qui a commencé à taquiner la mandale à l'âge de neuf ans a accumulé un capital immense grâce au contact et au travail assidu auprès de nombreux maîtres du genre. Toutefois son prestige découle du fait qu'il a su apporter sa touche personnelle et broder une variante singulière sur l'étoffe commune qu'est le chaâbi. Il n'a jamais cessé en fait, même pendant les moments difficiles de sa carrière, d'être à la hauteur de sa réputation, qui a largement dépassé les frontières nationales. A son actif, des centaines de compositions, dont des adaptations de poèmes des XVI Iè et Xvlllè siècles. Il en courage son fils Mustapha à le suivre sur le même chemin et chanter en duo avec lui en 1990. Héritier populaire des grands maîtres du genre et figure emblématique de toute une génération, il renoue avec les textes fiévreux et les poésies qui ont fait sa renommée, dès et début des années 50. La voix suave légèrement éraillée, le " rescapé algérois d'une musique qui s'évaporait de plus en plus dans la variété refait, au début des années 90, un retour éblouissant avec un CD sorti chez Sonodisc, en France, Le chaâbi des maîtres. Cithare, piano, tablas, violons, banjos et guitare constituent l'instrumentation d'un répertoire classique revitalisé et toujours distillé en arabe dialectal. avec une diction et une sérénité extraordinaires. (né en 1938 - 2006) - Maître du Chaâbi.
EL BARAH
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