J’ai pensé que cela pouvait intéresser certains. Le film d’une durée de 1h32 sort mercredi
En 1962, à Tlemcen. Ali, 11 ans, vendeur de journaux vit son enfance en pleine guerre d'Algérie, entre attentats et répressions. Le père d'Ali est, dit-on, parti travailler en France. Mais Ali le sait : son père est un « moujahid » qui lutte pour l'Indépendance de son pays. Le meilleur ami, d'Ali, c'est Nicolas, un Français, un Pied Noir. Ses autres amis, Gino, David, avec lesquels il jouait régulièrement au foot et avec lesquels il avait construit une cabane au bord de la rivière, sont déjà repartis en France où il « fait gris et froid ».. Nicolas, lui, assure qu'il restera toujours en Algérie. Autour d'eux, il y a Djelloul, le soldat harki, Barnabé, le chef de gare prochainement muté à Sarcelles où c'est sûr il n'est « pas près de voir un arabe ou un juif », Rachel, la voisine qui ne veut pas partir et préfère « mourir de la main des arabes que d'être humiliée là-bas, en France ». Et il y a Aïcha, la maman d'Ali, qui entoure son fils d'affection en attendant le retour du père... » Chaque jour, Ali assiste à des scènes de violences. L'armée traque les auteurs d'attentats et emprisonne les rebelles. Et puis il y a ces familles françaises, abattues dans leurs maison par le FLN... Ali, voit tout cela. Avec son bon sens, sa sensibilité. Douloureuse sortie de l'enfance. .. « Ce film comporte beaucoup de scènes où, sur le moment, je croyais faire du cinéma et le soir, le lendemain, j'étais très mal parce que j'étais allé au fond de quelque chose que j'avais vécu très fortement » raconte Mehdi Charef, le réalisateur de cette touchante chronique autobiographique de fin de guerre vue à travers les yeux d'un enfant. Tout y est, la lumière, les regards, les paroles et les silences. Un film dans la juste vérité de l’histoire. En plein cœur de l’humain et remarquablement interprété par le charismatique Hamada 12 ans
J’ai pensé que cela pouvait intéresser certains. Le film d’une durée de 1h32 sort mercredi
Source «La Dépêche su Midi»
Amicalement Henri Thoa
En 1962, à Tlemcen. Ali, 11 ans, vendeur de journaux vit son enfance en pleine guerre d'Algérie, entre attentats et répressions. Le père d'Ali est, dit-on, parti travailler en France. Mais Ali le sait : son père est un « moujahid » qui lutte pour l'Indépendance de son pays. Le meilleur ami, d'Ali, c'est Nicolas, un Français, un Pied Noir. Ses autres amis, Gino, David, avec lesquels il jouait régulièrement au foot et avec lesquels il avait construit une cabane au bord de la rivière, sont déjà repartis en France où il « fait gris et froid ».. Nicolas, lui, assure qu'il restera toujours en Algérie. Autour d'eux, il y a Djelloul, le soldat harki, Barnabé, le chef de gare prochainement muté à Sarcelles où c'est sûr il n'est « pas près de voir un arabe ou un juif », Rachel, la voisine qui ne veut pas partir et préfère « mourir de la main des arabes que d'être humiliée là-bas, en France ». Et il y a Aïcha, la maman d'Ali, qui entoure son fils d'affection en attendant le retour du père... » Chaque jour, Ali assiste à des scènes de violences. L'armée traque les auteurs d'attentats et emprisonne les rebelles. Et puis il y a ces familles françaises, abattues dans leurs maison par le FLN... Ali, voit tout cela. Avec son bon sens, sa sensibilité. Douloureuse sortie de l'enfance. .. « Ce film comporte beaucoup de scènes où, sur le moment, je croyais faire du cinéma et le soir, le lendemain, j'étais très mal parce que j'étais allé au fond de quelque chose que j'avais vécu très fortement » raconte Mehdi Charef, le réalisateur de cette touchante chronique autobiographique de fin de guerre vue à travers les yeux d'un enfant. Tout y est, la lumière, les regards, les paroles et les silences. Un film dans la juste vérité de l’histoire. En plein cœur de l’humain et remarquablement interprété par le charismatique Hamada 12 ans
J’ai pensé que cela pouvait intéresser certains. Le film d’une durée de 1h32 sort mercredi
Source «La Dépêche su Midi»
Amicalement Henri Thoa