sensib..déja le fait de voir qu'il est immortalisé par une production cinématographique sera un argument valable pour faire venir plus d'un en salle..on aurait aimé que ça soit spielberg que s'en occupe..mais tu vois on s'en contentera de cette belle initiative..avant que les officiéls de chez nous déignent rendre l'hommage officiel et digne que cét homme mérite....
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Matoub à l’écran!
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@Sensib, moi non plus malheureusementmalgré des tas d'occasions mais chaque fois j'ai eu un imprévu:22: , j'attends la sortie en dvd.
En ce qui concerne le film sur MATOUB, j'espère qu'il sera une réussite rien qu'en mémoire de cet inoubliable chantre de la chanson kabyle.
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Le rôle de Lounès MATOUB dans le film n’est pas joué par un comédien
D'apres Hammar Mokrane, le realisateur du Film, le rôle de Lounès MATOUB dans le film n’est joué par personne.
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M. Hemmar Mokrane est réalisateur et metteur en scène autodidacte connu pour ses pièces théâtrales : « Imehbas », « Susem kemmini »… et son film « Ddigh d yir arfiq ».
Après plusieurs mois de travail, il vient de finaliser la première fiction sur la vie de Lounès MATOUB, lâchement assassiné le 25 juin 1998.
Hammar Mokrane, Avant d’aller plus loin, commencez par vous présenter à nos lecteurs.
Hammar Mokrane : Je suis enseignant de profession, né à At Bouaddou, dans la région des Ouadhias (Tizi-Ouzou, Kabylie). Ma première pièce de théâtre intitulée « Tamsalt n igudar » fût montée en 1989, puis d’autres ont étés interprétées par l’association « Amezgoun n Djerdjer », je citerai : « Anza », « Imehbas », « Susem kemmini » et « Le Rebelle ». J’ai joué le rôle principal dans le film : « Le vendeur de neige » de M. Kessai Achour avant de réaliser mon premier film intitulé « Ddigh d yir arfiq », en 2005.
Vous avez entrepris, depuis quelques temps, de retracer la vie de notre chanteur charismatique Lounès MATOUB à travers une fiction, ou en êtes-vous ?
Après plusieurs mois de travail, nous pouvons, aujourd’hui, dire que le film est fin prêt.
Vous avez titré votre film : « Le Rebelle et l’ironie du sort », pourquoi ?
« Rebelle », lui qui disait tout haut ce que les autres pensaient tout bas, qui n’épargnait pas les gens de la nomenklatura, qui portait haut sa voix pendant que l’Algérie était à feu et à sang, mais… il fut séquestré, critiqué, même par les siens, avant d’être assassiné, c’est « l’ironie du sort ».
Ce film est l’adaptation d’une pièce de théâtre que vous avez vous-même écrite, que représente ces deux œuvres l’une par rapport à l’autre ?
Si ce n’était la réussite de la pièce de théâtre intitulée « Le Rebelle », je pense que je n’aurais jamais eu le courage de m’aventurer dans ce projet, vu sa difficulté du point de vue artistique car le personnage de Lounès est inexistant, d’une part, et ses différentes prises de positions politiques, d’autre part.
L’autobiographie de Lounès MATOUB : « Le Rebelle » vous a servi de référence, sachant que celle-ci ne contient pas tous les détails de la houleuse vie riche en événements du concerné, avez-vous cherché à la dépasser ?
Bien entendu, l’autobiographie de Lounès m’a servi de référence, elle m’a permis de retracer des faits qu’il a lui-même vécus et surtout décrits de ses propres mots, tout en apportant ma touche artistique.
Ceci ayant nécessité parfois une reconstitution des faits, comme j’ai fait appel à sa propre mère, Nna Aldjia, pour apporter ses propres témoignages.
Votre film se termine par le lâche assassinat de Lounès, vous n’avez pas pu aller plus loin ?
Pourquoi aller plus loin justement ? Pour dire : « Igenni ur inegger ara ? » Pour dire qu’il n’est pas mort ? Pour donner une lueur d’espoir ? Pour dire que nous ne l’oublierons jamais ? Possible, mais la triste réalité c’est qu’il ne reviendra jamais.
Où exactement et quant avez-vous tourné ce film ?
Le début du tournage a eu lieu en 2005. Les espaces choisis sont : la Kabylie, Alger et Paris.
Qui joue le rôle principal ?
Personne, comme je l’ai déjà dit, le rôle de Lounès dans le film n’est pas joué par un comédien. Plus de 80 personnes ont pris un rôle dans ce film et c’est Nna Aldjia, sa mère, qui raconte l’histoire.
Pourquoi avez-vous décidé de ne pas faire jouer le rôle de Lounès ?
Lounès est décédé dans un passé récent. Connu et aimé par tout le monde, n’importe qui prendra son rôle sera vite comparer à sa personne, ne voulant pas décevoir le public par cette différence de taille, j’ai sursoit à le faire jouer.
Avez-vous rencontré des embûches ou, au contraire, des encouragements dans votre travail ?
Les encouragements ne sont pas faciles à présenter dans un projet pareil. Le chemin qu’a tracé Lounès est épineux ! Quant aux embûches, elles ont été innombrables, entre autres, le manque d’archives, la difficulté pour avoir des autorisations liées au projet… A titre anecdotique, dans un commissariat de police, nos vis-à-vis sont allés jusqu’à nous poser des questions sur le « comment » et le « pourquoi » qu’il a été blessé en… 1988 !
Quant pensez-vous sortir ce film et sera-t-il disponible à la vente ?
L’avant-première aura lieu à Tizi-Ouzou le 25 juin 2007, nous déciderons plus tard du sort qui sera réservé au projet.
Une personnalité complexe comme celle de Lounès MATOUB ne peut être cernée dans un seul film, ne pensez vous pas ?
Évidemment, déjà là, nous pouvons écrire « Le Rebelle » ou « L’ironie du sort » tout cours. Nous pouvons aussi choisir une seule partie de sa vie, un seul événement, des témoignages et en faire plusieurs films, que ce soit des fictions ou des documentaires.
Neuf ans nous séparent déjà du lâche assassinat de notre artiste, quel est le meilleur hommage que l’on puisse lui rendre, selon vous ?
Continuer son combat, tout simplement !
Rendez-vous à l’avant première le 25 juin prochain, peut-être un dernier mot ?
Ceux qui viendront voir le film seront, je l’espère satisfaits, mais ceux qui viendront voir MATOUB ne seront que déçus, c’est la triste réalité.
Merci à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet et merci à vous de s’y intéresser.
Voir en ligne : « Le rebelle et l’ironie du sort », première fiction sur la vie de Lounès MATOUB
- Site Kabyle
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