Une projection est prévue aujourd’hui (lundi) à Tizi Ouzou
Matoub à l’écran
La première projection du film Le Rebelle et l’ironie du sort sur Matoub Lounès aura lieu aujourd’hui à Tizi Ouzou à partir de 14 heures. Cette première présentation est consacrée aux journalistes et aux hommes de culture locaux. La projection publique aura lieu le 25 juin 2007 à la grande salle de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Le film, d’une durée de 65 minutes, a été réalisé par Mokrane Hammar, déjà auteur d’un film en kabyle Win yedan dyir rfiq. Le film sur Matoub n’a bénéficié que d’une seule aide financière, celle du Haut Commissariat à l’Amazighité. Il est produit par l’Association Amezgun n Djerdjer et a été tourné en Kabylie, à Alger et en France.
Selon Mokrane Hammar, le réalisateur, son équipe a buté sur une multitude de difficultés. “Ce n’est pas facile de travailler sur Matoub Lounès”, lâche-t-il. Pourquoi ? “En tournant, j’ai constaté que les gens l’aiment beaucoup et ce 25 juin, c’est lui en personne qu’ils aimeraient voir et non pas un film sur lui”. Mokrane déclare être satisfait du travail réalisé mais le problème majeur reste la difficulté de cerner le personnage de Matoub. Outre le fait que sa vie a été très dense, le Rebelle a touché à tous les domaines. En l’évoquant, il faut parler de tamazight, de politique, de terrorisme sans oublier l’art qui fut sa béquille.
Résumé du film sur Matoub Lounès
l Le feu a failli ravager le village ; l’“artisan” n’était autre qu’un enfant de cinq ans. Le feu fut éteint. C’est le cessez-le-feu mais la guerre froide congèle les frontières algéro-marocaines où se trouvait le Rebelle. Ce dernier refusa toute soumission. Il laissait libre cours à sa voix, son unique arme : Ses propos n’ont épargné personne, encore moins les gens de la nomenklature. Il disait tout haut ce que les autres pensaient tout bas. L’Algérie à feu et à sang, l’étincelle atteint tout le monde. Le peuple souffre en silence.
La voix du Rebelle est éteinte pendant 15 jours. Il est kidnappé, ses ravisseurs, laissent entendre qu’ils vont l’exécuter. Ils finissent par le libérer. La maison Algérie brûle, le Rebelle prend la revanche sur la situation, il appelle au secours, il accuse, il pleure l’Algérie, il crie. Le Rebelle est assassiné.
Aomar Mohellebi - La dépêche de Kabylie
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Etant super fan du Rebelle
Allah Yarhamou, j'espère que ce film sera diffusé en France. Il nous manque Lounès, il a laissé un vide immense derrière lui!
Matoub à l’écran
La première projection du film Le Rebelle et l’ironie du sort sur Matoub Lounès aura lieu aujourd’hui à Tizi Ouzou à partir de 14 heures. Cette première présentation est consacrée aux journalistes et aux hommes de culture locaux. La projection publique aura lieu le 25 juin 2007 à la grande salle de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Le film, d’une durée de 65 minutes, a été réalisé par Mokrane Hammar, déjà auteur d’un film en kabyle Win yedan dyir rfiq. Le film sur Matoub n’a bénéficié que d’une seule aide financière, celle du Haut Commissariat à l’Amazighité. Il est produit par l’Association Amezgun n Djerdjer et a été tourné en Kabylie, à Alger et en France.
Selon Mokrane Hammar, le réalisateur, son équipe a buté sur une multitude de difficultés. “Ce n’est pas facile de travailler sur Matoub Lounès”, lâche-t-il. Pourquoi ? “En tournant, j’ai constaté que les gens l’aiment beaucoup et ce 25 juin, c’est lui en personne qu’ils aimeraient voir et non pas un film sur lui”. Mokrane déclare être satisfait du travail réalisé mais le problème majeur reste la difficulté de cerner le personnage de Matoub. Outre le fait que sa vie a été très dense, le Rebelle a touché à tous les domaines. En l’évoquant, il faut parler de tamazight, de politique, de terrorisme sans oublier l’art qui fut sa béquille.
Résumé du film sur Matoub Lounès
l Le feu a failli ravager le village ; l’“artisan” n’était autre qu’un enfant de cinq ans. Le feu fut éteint. C’est le cessez-le-feu mais la guerre froide congèle les frontières algéro-marocaines où se trouvait le Rebelle. Ce dernier refusa toute soumission. Il laissait libre cours à sa voix, son unique arme : Ses propos n’ont épargné personne, encore moins les gens de la nomenklature. Il disait tout haut ce que les autres pensaient tout bas. L’Algérie à feu et à sang, l’étincelle atteint tout le monde. Le peuple souffre en silence.
La voix du Rebelle est éteinte pendant 15 jours. Il est kidnappé, ses ravisseurs, laissent entendre qu’ils vont l’exécuter. Ils finissent par le libérer. La maison Algérie brûle, le Rebelle prend la revanche sur la situation, il appelle au secours, il accuse, il pleure l’Algérie, il crie. Le Rebelle est assassiné.
Aomar Mohellebi - La dépêche de Kabylie
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Etant super fan du Rebelle


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