L’actrice et chanteuse marocaine Khansa Batma a reçu, hier, le prix de la Meilleure interprétation féminine, dans la catégorie Orizzonti de la 77e Mostra de Venise, pour le rôle de Rajae dans «Zanka Contact». Un premier long-métrage, une première participation à la cette biennale et une première distinction font ainsi palmarès du réalisateur marocain Ismaël El Iraki, à travers ce film qui lui a permis de faire le baptême des festivals internationaux.
Il s’agit d’une double-consécration, puisque l’opus est montré dans un contexte particulier, la biennale constituant le premier rendez-vous du genre à se tenir physiquement, après la crise sanitaire du nouveau coronavirus.
Ce film raconte l’histoire du rocker Larsen et de Rajae, une prostituée à la voix exceptionnelle. Survivante d’un viol qui a bouleversé le cours de sa vie, la musique la réunit avec Larsen, rescapé d’un attentat qui a brisé sa carrière. Leur histoire d’amour va donner un nouveau sens à leur vie, après que Rajae a repoussé un puissant client et décidé de s’enfuir avec le musicien vers le sud.
Brossant le tableau d’une scène underground brûlante d’énergie, Zanka Contact est décrit par son auteur comme n’étant «pas un film mais un incendie». «Il y a aussi mes cauchemars, mes hallucinations à un moment où j’en avais. Il y a mes craintes liées au fait que je suis un des survivants de l’attentat du Bataclan. Et il y a aussi de belles choses que j’ai pu apprendre en guérissant de cet événement», a-t-il déclaré précédemment à RFI, en décrivant «une histoire d’amour entre deux survivants».
Dans la même catégorie, le prix de la meilleure interprétation masculine est tunisien. Il a été remporté par l’acteur Yahya Mahayni, pour son rôle dans «L’homme qui a vendu sa peau», film de la réalisatrice Kaouther Ben Hania.
Il s’agit d’une double-consécration, puisque l’opus est montré dans un contexte particulier, la biennale constituant le premier rendez-vous du genre à se tenir physiquement, après la crise sanitaire du nouveau coronavirus.
Ce film raconte l’histoire du rocker Larsen et de Rajae, une prostituée à la voix exceptionnelle. Survivante d’un viol qui a bouleversé le cours de sa vie, la musique la réunit avec Larsen, rescapé d’un attentat qui a brisé sa carrière. Leur histoire d’amour va donner un nouveau sens à leur vie, après que Rajae a repoussé un puissant client et décidé de s’enfuir avec le musicien vers le sud.
Brossant le tableau d’une scène underground brûlante d’énergie, Zanka Contact est décrit par son auteur comme n’étant «pas un film mais un incendie». «Il y a aussi mes cauchemars, mes hallucinations à un moment où j’en avais. Il y a mes craintes liées au fait que je suis un des survivants de l’attentat du Bataclan. Et il y a aussi de belles choses que j’ai pu apprendre en guérissant de cet événement», a-t-il déclaré précédemment à RFI, en décrivant «une histoire d’amour entre deux survivants».
Dans la même catégorie, le prix de la meilleure interprétation masculine est tunisien. Il a été remporté par l’acteur Yahya Mahayni, pour son rôle dans «L’homme qui a vendu sa peau», film de la réalisatrice Kaouther Ben Hania.
Commentaire