Frère cadet (de près de sept ans) de Ridley Scott, Tony Scott découvre le septième art à 16 ans, lorsqu'il joue dans le premier court métrage de Ridley, Boy and Bicycle. Diplômé en art graphique de la Sunderland Art School et du Royal College of Art de Londres, il se passionne pour le cinéma lors d'études complémentaires au Leeds College of Arts. En 1973, les deux frères fondent leur propre compagnie de production publicitaire, RSA. Durant plus de dix ans, chacun réalisera des centaines de publicités et développera un style propre, qui n'est cependant pas exempt de similitudes.
En 1982, Tony Scott passe au long métrage avecLes Prédateurs , film de vampire hyper stylisé éreinté par la critique. Le succès, il le connaît de façon fulgurante quatre ans après avec Top gun. Réussite phénoménale au box-office (plus de 175 millions de dollars de recettes pour les seuls Etats-Unis), consécration de Tom Cruise au panthéon des stars hollywoodiennes, et première association avec le célèbre duo Don Simpson- Jerry Bruckheimer. Deux producteurs au top, que Tony Scott retrouve en 1987 pour Le Flic de Beverly Hills 2 et en 1990 pourJours de tonnerre qui marque ses retrouvailles avec Tom Cruise. En 1990 toujours, il dirige Kevin Costner dans Revenge, avant de travailler avec Joel Silver, l'autre producteur de films d'action en vogue à Hollywood pour Le Dernier samaritain en 1991.
Deux ans après l'échec artistique et commercial de ce dernier film, Tony Scott se relance en adaptant True romance à partir du script de Quentin Tarantino et Roger Avary. Sans doute le film le moins conventionnel du réalisateur, si l'on exclut son premier long métrage.
Retour à l'action plus classique, avec USS Alabama (produit par Jerry Bruckheimer) en 1995 et Le Fan en 1996. Action toujours, mais plus orientée vers la haute technologie avec Ennemi d'Etat réalisé en 1999 une nouvelle fois sous la houlette de Jerry Bruckheimer, puis avec Spy game en 2001 où Tony Scott réunit les séduisants Brad Pitt et Robert Redford.
Il continue ensuite sa filmographie par des films violents, plus dramatiques, et toujours fougueux commeMan on Fire (2004) avec Denzel Washington, film qui lui permet d'acquerir enfin un grand succès critique qui le confirme auteur et le place parmis le peu de réalisateurs ayant rapporté plus d'un Milliard de dollars de recettes. En 2005, il tourne enfin Domino avec Keira Knightley, projet qui sommeille depuis dix ans. Le film est le portrait incroyable d'une chasseuse de primes, inspiré de la vie de Domino Harvey, (fille de l'acteur Laurence Harvey). Tony Scott, fasciné par cet être étrange et profondemment libre avec qui il était très proche, dédit son film à Domino Harvey, morte quelques mois avant la sortie du film.
L'année suivante, il retrouve pour la troisième fois Denzel Washington pour Déjà vu. Dans ce thriller stylisé, l'acteur voyage dans le passé pour empécher un mystérieux attentat en Nouvelle Orléans, répondant comme en écho aux ravages de l'ouragan Katrina.
En 1982, Tony Scott passe au long métrage avecLes Prédateurs , film de vampire hyper stylisé éreinté par la critique. Le succès, il le connaît de façon fulgurante quatre ans après avec Top gun. Réussite phénoménale au box-office (plus de 175 millions de dollars de recettes pour les seuls Etats-Unis), consécration de Tom Cruise au panthéon des stars hollywoodiennes, et première association avec le célèbre duo Don Simpson- Jerry Bruckheimer. Deux producteurs au top, que Tony Scott retrouve en 1987 pour Le Flic de Beverly Hills 2 et en 1990 pourJours de tonnerre qui marque ses retrouvailles avec Tom Cruise. En 1990 toujours, il dirige Kevin Costner dans Revenge, avant de travailler avec Joel Silver, l'autre producteur de films d'action en vogue à Hollywood pour Le Dernier samaritain en 1991.
Deux ans après l'échec artistique et commercial de ce dernier film, Tony Scott se relance en adaptant True romance à partir du script de Quentin Tarantino et Roger Avary. Sans doute le film le moins conventionnel du réalisateur, si l'on exclut son premier long métrage.
Retour à l'action plus classique, avec USS Alabama (produit par Jerry Bruckheimer) en 1995 et Le Fan en 1996. Action toujours, mais plus orientée vers la haute technologie avec Ennemi d'Etat réalisé en 1999 une nouvelle fois sous la houlette de Jerry Bruckheimer, puis avec Spy game en 2001 où Tony Scott réunit les séduisants Brad Pitt et Robert Redford.
Il continue ensuite sa filmographie par des films violents, plus dramatiques, et toujours fougueux commeMan on Fire (2004) avec Denzel Washington, film qui lui permet d'acquerir enfin un grand succès critique qui le confirme auteur et le place parmis le peu de réalisateurs ayant rapporté plus d'un Milliard de dollars de recettes. En 2005, il tourne enfin Domino avec Keira Knightley, projet qui sommeille depuis dix ans. Le film est le portrait incroyable d'une chasseuse de primes, inspiré de la vie de Domino Harvey, (fille de l'acteur Laurence Harvey). Tony Scott, fasciné par cet être étrange et profondemment libre avec qui il était très proche, dédit son film à Domino Harvey, morte quelques mois avant la sortie du film.
L'année suivante, il retrouve pour la troisième fois Denzel Washington pour Déjà vu. Dans ce thriller stylisé, l'acteur voyage dans le passé pour empécher un mystérieux attentat en Nouvelle Orléans, répondant comme en écho aux ravages de l'ouragan Katrina.
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