Bonjour
Iguerbouchène est né le 13 novembre 1907 à Tamgout, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il fut inscrit à l’âge de 6 ans à l’école Sarrouy, de la rue Montpensier et, vers 12 ans, il suit des cours de solfège. ?15 ans, Iguerbouchène, déjà musicien confirmé, rencontra dans des circonstances heureuses, le comte écossais Fraser Ross qui, séduit, par ses potentialités, lui offre une instruction poussée en Angleterre. Ainsi, vers 1922, Iguerbouchène entra au Norton Collège à Londres, s’initia à la littérature, la philosophie et le latin sans pour autant oublier le solfège. En Angleterre, Mohamed Iguerbouchène poursuivit son parcours en entrant à la Royal Academy of Music, puis part à Vienne pour se perfectionner auprès du grand Alfred Kronfeld. ?18 ans, Iguerbouchène offrira son premier concert à Bregens en Autriche où il exécuta de magnifiques ŦAcirc;?uvres qu’il a lui-même composées : Rapsodie Kabilia et Arabic rapsodie.
Là, il obtient le premier prix de composition d’harmonie et contrepoint ainsi que le premier prix d’instrumentation et de piano. Iguerbouchène se détourna de la musique symphonique pour se consacrer à un volet musical, du film cette fois-ci, en composant pour le cinéma les musiques des films documentaires comme Aziza, sur la Casbah d’Alger ou Dzaïr, un court métrage. En 1934, le réalisateur français Julien Duvivier lui demanda son concours musical pour réaliser le célèbre film Pépé le Moko dont le rôle principal était incarné par Jean Gabin, cela lui ouvrit d’autres perspectives et une renommée internationale puisqu’il écrivit en 1937 la musique de Terre idéale sur la Tunisie. En 1938, Iguerbouchène composa une cinquantaine de chansons au chanteur arabe Salim Hallali, une vingtaine d’autres en kabyle viennent allonger son répertoire.
M. André Sarrouy le chargea de composer la musique du film Kaddour à Paris. Après avoir séjourné dans les geôles françaises en 1944 pour activité nationaliste, Iguerbouchène part au Sud pour poursuivre son travail. Mohamed Iguerbouchène meurt le 22 août 1966 à Alger à l’âge de 59 ans suite à une longue maladie après un parcours riche en expériences et émotions, il reste toutefois l’une des figures emblématiques de la culture algérienne par sa fulgurante réussite.
Iguerbouchène est né le 13 novembre 1907 à Tamgout, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il fut inscrit à l’âge de 6 ans à l’école Sarrouy, de la rue Montpensier et, vers 12 ans, il suit des cours de solfège. ?15 ans, Iguerbouchène, déjà musicien confirmé, rencontra dans des circonstances heureuses, le comte écossais Fraser Ross qui, séduit, par ses potentialités, lui offre une instruction poussée en Angleterre. Ainsi, vers 1922, Iguerbouchène entra au Norton Collège à Londres, s’initia à la littérature, la philosophie et le latin sans pour autant oublier le solfège. En Angleterre, Mohamed Iguerbouchène poursuivit son parcours en entrant à la Royal Academy of Music, puis part à Vienne pour se perfectionner auprès du grand Alfred Kronfeld. ?18 ans, Iguerbouchène offrira son premier concert à Bregens en Autriche où il exécuta de magnifiques ŦAcirc;?uvres qu’il a lui-même composées : Rapsodie Kabilia et Arabic rapsodie.
Là, il obtient le premier prix de composition d’harmonie et contrepoint ainsi que le premier prix d’instrumentation et de piano. Iguerbouchène se détourna de la musique symphonique pour se consacrer à un volet musical, du film cette fois-ci, en composant pour le cinéma les musiques des films documentaires comme Aziza, sur la Casbah d’Alger ou Dzaïr, un court métrage. En 1934, le réalisateur français Julien Duvivier lui demanda son concours musical pour réaliser le célèbre film Pépé le Moko dont le rôle principal était incarné par Jean Gabin, cela lui ouvrit d’autres perspectives et une renommée internationale puisqu’il écrivit en 1937 la musique de Terre idéale sur la Tunisie. En 1938, Iguerbouchène composa une cinquantaine de chansons au chanteur arabe Salim Hallali, une vingtaine d’autres en kabyle viennent allonger son répertoire.
M. André Sarrouy le chargea de composer la musique du film Kaddour à Paris. Après avoir séjourné dans les geôles françaises en 1944 pour activité nationaliste, Iguerbouchène part au Sud pour poursuivre son travail. Mohamed Iguerbouchène meurt le 22 août 1966 à Alger à l’âge de 59 ans suite à une longue maladie après un parcours riche en expériences et émotions, il reste toutefois l’une des figures emblématiques de la culture algérienne par sa fulgurante réussite.
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