Bonjour tous,
Un programme a été préparé par des spécialistes de la radio et de l’audiovisuel, comme l’animateur de l’émission amazigh "Thamurth anagh", Chérif Mammeri, pour le lancement d’une chaîne en langue Amazigh. Le projet a été finalisé par une équipe dirigée par Saïd Amrani, ex-directeur de la chaîne II de la radio
Source El watan 02/01/2005 :
Un programme a été préparé par des spécialistes de la radio et de l’audiovisuel, comme l’animateur de l’émission amazigh "Thamurth anagh", Chérif Mammeri, pour le lancement d’une chaîne en langue Amazigh. Le projet a été finalisé par une équipe dirigée par Saïd Amrani, ex-directeur de la chaîne II de la radio
Source El watan 02/01/2005 :
La télévision amazighe à partir de mars 2005
"Les pays qui ne possèdent pas le savoir ou les moyens de communication modernes sont condamnés à régresser ou à disparaître du champ politique international". Cette déclaration du président de la République qui a été adressée aux participants de la conférence de l’ASBU à Alger est intervenue pour relancer le débat sur l’ouverture du champ audiovisuel.
Les responsables algériens, qui souhaitent le renforcement du secteur public, voudraient d’abord lancer leurs propres chaînes de télé. Ainsi, la première sera lancée dès mars 2005. Ce sera la chaîne amazighe. Le projet a été finalisé par une équipe dirigée par Saïd Amrani, ex-directeur de la chaîne II de la radio
nationale. Un programme a été préparé par des spécialistes de la radio et de l’audiovisuel, comme l’animateur de l’émission amazigh "Thamurth anagh", Chérif Mammeri, mais aussi d’autres jeunes aussi promoteurs comme Mohand Saïd, pour le chaoui, et Ahmed Salim, pour la Kabylie. Comme Canal Algérie, la majorité des journalistes recrutés pour faire partie de l’ossature de cette chaîne officiaient à la chaîne II de la radio. Dès l’annonce de la création de cette chaîne de télévision par le DG de l’ENTV, Hamraoui Habib Chawki, lors d’une conférence de presse, plusieurs réalisateurs ont présenté des projets d’émissions, de reportages et de fiction.
C’est le cas notamment de Hadj Rahim ou de Achour Kessai, un réalisateur de films super 8 et qui a produit le premier film amazigh pour l’Unique "Vendeurs de neige".MM. Mohamed Hilmi et Belkacem Hadjadj, réalisateur de "Machaho", l’un des joyaux du cinéma amazigh, a été approché pour quelques émissions en tamazight. Cette chaîne, qui diffusera ses programmes à partir du mois de mars, devra néanmoins préparer un programme riche et varié, six mois à l’avance, ce qui est difficile à réaliser sans les producteurs indépendants. Pour ce faire, il y aura beaucoup de chansons au départ, de l’info et surtout énormément de plateaux culturels et sociaux.
Selon certaines indiscrétions, il y aura même la diffusion de plusieurs films algériens version kabyle, puisque une boîte spécialisée dans le doublage a été sollicitée dans ce sens. Des feuilletons sont également prévus. Une entreprise lourde à réaliser et qui aura le mérite de concurrencer Berbère TV, une chaîne communautaire de droit français créée en janvier 2000 et dont le slogan est "La seule chaîne qui vous parle berbère".
BRTV, rappelle-t-on, n’emploie que 10 personnes. Avec un volume annuel de 7 300 heures de programmes, dont 20 heures de programmes coproduits, 2190 heures de production propre et 500 heures de programmes achetés, Berbère TV reste encore présente sur le câble et survit grâce à l’achat des cartes d’abonnement par la communauté algérienne en France ou par la contribution financière de la population de Kabylie
Salim Aggar
"Les pays qui ne possèdent pas le savoir ou les moyens de communication modernes sont condamnés à régresser ou à disparaître du champ politique international". Cette déclaration du président de la République qui a été adressée aux participants de la conférence de l’ASBU à Alger est intervenue pour relancer le débat sur l’ouverture du champ audiovisuel.
Les responsables algériens, qui souhaitent le renforcement du secteur public, voudraient d’abord lancer leurs propres chaînes de télé. Ainsi, la première sera lancée dès mars 2005. Ce sera la chaîne amazighe. Le projet a été finalisé par une équipe dirigée par Saïd Amrani, ex-directeur de la chaîne II de la radio
nationale. Un programme a été préparé par des spécialistes de la radio et de l’audiovisuel, comme l’animateur de l’émission amazigh "Thamurth anagh", Chérif Mammeri, mais aussi d’autres jeunes aussi promoteurs comme Mohand Saïd, pour le chaoui, et Ahmed Salim, pour la Kabylie. Comme Canal Algérie, la majorité des journalistes recrutés pour faire partie de l’ossature de cette chaîne officiaient à la chaîne II de la radio. Dès l’annonce de la création de cette chaîne de télévision par le DG de l’ENTV, Hamraoui Habib Chawki, lors d’une conférence de presse, plusieurs réalisateurs ont présenté des projets d’émissions, de reportages et de fiction.
C’est le cas notamment de Hadj Rahim ou de Achour Kessai, un réalisateur de films super 8 et qui a produit le premier film amazigh pour l’Unique "Vendeurs de neige".MM. Mohamed Hilmi et Belkacem Hadjadj, réalisateur de "Machaho", l’un des joyaux du cinéma amazigh, a été approché pour quelques émissions en tamazight. Cette chaîne, qui diffusera ses programmes à partir du mois de mars, devra néanmoins préparer un programme riche et varié, six mois à l’avance, ce qui est difficile à réaliser sans les producteurs indépendants. Pour ce faire, il y aura beaucoup de chansons au départ, de l’info et surtout énormément de plateaux culturels et sociaux.
Selon certaines indiscrétions, il y aura même la diffusion de plusieurs films algériens version kabyle, puisque une boîte spécialisée dans le doublage a été sollicitée dans ce sens. Des feuilletons sont également prévus. Une entreprise lourde à réaliser et qui aura le mérite de concurrencer Berbère TV, une chaîne communautaire de droit français créée en janvier 2000 et dont le slogan est "La seule chaîne qui vous parle berbère".
BRTV, rappelle-t-on, n’emploie que 10 personnes. Avec un volume annuel de 7 300 heures de programmes, dont 20 heures de programmes coproduits, 2190 heures de production propre et 500 heures de programmes achetés, Berbère TV reste encore présente sur le câble et survit grâce à l’achat des cartes d’abonnement par la communauté algérienne en France ou par la contribution financière de la population de Kabylie
Salim Aggar