Parmi les dix-huit long-métrages en compétition pour obtenir la très convoitée palme d’or, on retrouve cette année un film africain. « Timbuktu, le chant des oiseaux » est le 4e long-métrage du cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako. Un film qui aborde un sujet très actuel et controversé, celui du conflit du nord Mali.
- Une histoire bouleversante –
Racontant l’histoire d’une famille malienne qui vit l’arrivée des djihadistes, le film se veut un portrait fidèle de la réalité dans cette partie du Sahara mais également un moyen de dénoncer les actes horribles qui y sont perpétrés. L’envahissement de la zone par les étrangers et la montée de l’extrémisme religieux seront notamment évoqués dans le long-métrage. Tombouctou, une ville emblématique qui a vu ses monuments sacrés détruits par les islamistes en 2012.
- Un cinéaste pour les africains -
Né en Mauritanie, le réalisateur a vécu au Mali avant de partir pour l’Europe où il a passé quelque temps en Russie avant de rejoindre Paris. S’il a passé beaucoup de temps en Europe, Abderrahmane n’en oublie pas pour autant ses origines et son œuvre cinématographique se base sur le continent africain, mais aussi sur sa vie. Son film « En attendant le bonheur » sorti en 2002 s’inspirait déjà de ses retrouvailles avec sa mère. Dans son nouveau film, le décor sera le désert, là où le mauritanien a grandi.
Le cinéaste montera donc les marches du festival ce jeudi 15 mai pour présenter son film, un long-métrage qu’il aura mis huit ans à tourner du fait de la naissance de ses deux filles.
A noter :
- Le film a été tourné dans un village sous surveillance militaire dans le désert du Sahara à l’est de la Mauritanie et près de la frontière malienne, zone officiellement décrétée dangereuse.
- Les figurants et comédiens ont, pour la plupart, vécu l’occupation djihadiste au Nord du Mali.
Tous les films en compétition pour la sélection officielle : http://www.festival-cannes.com/fr/ar...mpetition.html
© 2014 Afriquinfos
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- Une histoire bouleversante –
Racontant l’histoire d’une famille malienne qui vit l’arrivée des djihadistes, le film se veut un portrait fidèle de la réalité dans cette partie du Sahara mais également un moyen de dénoncer les actes horribles qui y sont perpétrés. L’envahissement de la zone par les étrangers et la montée de l’extrémisme religieux seront notamment évoqués dans le long-métrage. Tombouctou, une ville emblématique qui a vu ses monuments sacrés détruits par les islamistes en 2012.
- Un cinéaste pour les africains -
Né en Mauritanie, le réalisateur a vécu au Mali avant de partir pour l’Europe où il a passé quelque temps en Russie avant de rejoindre Paris. S’il a passé beaucoup de temps en Europe, Abderrahmane n’en oublie pas pour autant ses origines et son œuvre cinématographique se base sur le continent africain, mais aussi sur sa vie. Son film « En attendant le bonheur » sorti en 2002 s’inspirait déjà de ses retrouvailles avec sa mère. Dans son nouveau film, le décor sera le désert, là où le mauritanien a grandi.
Le cinéaste montera donc les marches du festival ce jeudi 15 mai pour présenter son film, un long-métrage qu’il aura mis huit ans à tourner du fait de la naissance de ses deux filles.
A noter :
- Le film a été tourné dans un village sous surveillance militaire dans le désert du Sahara à l’est de la Mauritanie et près de la frontière malienne, zone officiellement décrétée dangereuse.
- Les figurants et comédiens ont, pour la plupart, vécu l’occupation djihadiste au Nord du Mali.
Tous les films en compétition pour la sélection officielle : http://www.festival-cannes.com/fr/ar...mpetition.html
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