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Les jours d’avant de Karim Moussaoui primé au festival Vues d’Afrique de Montréal

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  • Les jours d’avant de Karim Moussaoui primé au festival Vues d’Afrique de Montréal

    Un prix et une mention spéciale du jury. C’est la récolte de la participation algérienne à la 30e édition de ce rendez-vous cinématographique sur les rives du Saint-Laurent.


    Les jours d’avant du jeune cinéaste Karim Moussaoui remporte le prix du meilleur court métrage au 30e festival de cinéma Vues d’Afrique de Montréal.

    Le jury l’a primé pour « sa construction scénaristique, la qualité de la mise en scène mettant en valeur la lumière naturelle et des décors d’un réalisme cru et décapant ».

    Une autre production algérienne, le documentaire du journaliste Mohamed Zaoui, Retour à Montluc, a reçu la mention spéciale du jury dans la catégorie Droits de la personne qui a souligné le «bon Montage » de ce« film très touchant dont le sujet n’a pas été traité auparavant».

    Le film de Karim Moussaoui, une production franco-algérienne, se déroule « dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 90, où Djaber et Yamina sont voisins, mais ne se connaissent pas.

    Pour l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons qu’ils ont presque cessé d’en rêver. En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque-là qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux, modifiant à jamais leurs destins. ».

    Le film de 47 minutes sorti à l’automne 2013 a déjà été primé dans plusieurs festivals. En février dernier, il a obtenu la mention spéciale du jury du festival du court métrage de Clermont-Ferrand (France).

    Le documentaire Retour à Montluc était en compétition dans deux catégories : Documentaire courts et moyen-métrages ainsi que dans la catégorie Droits de la personne.

    Réalisé par Mohamed Zaoui, le film de 50 minutes est sorti en 2013. Cette production algéro-française raconte l’histoire d’un Algérien condamné à mort pendant la guerre de libération nationale. Cinquante ans, après la fin de la guerre, « Mustapha Boudina revient au fort Montluc à Lyon. Il profite de l’ouverture au public de ce lieu de mémoire pour visiter la cellule dans laquelle il a attendu pendant quatre ans d’être guillotiné. Au fil de la visite guidée très animée menée par le directeur du lieu, l’ancien détenu se rappelle de son enfermement, de ses privations mais aussi de la résistance. »

    L’Algérie était aussi représentée par le court métrage Iminig (l’exil en kabyle) de Menad Embarek. La seule production entièrement algérienne était en compétition dans la catégorie Afrique Connexion. D’une durée de 15 minutes, Iminig sera présenté en Kabyle sous-titré en français.

    C’est l’histoire de « Moussa qui vit en solitude avec sa mère, clouée dans un fauteuil roulant suite à l’assassinat de son mari par les islamistes. Il enfouit ses rêves sous le poids de son devoir envers cette mère, s’acharnant sur le travail et sur lui-même. Un jour, face à la mer, les deux se questionnent sur la possibilité et les conséquences de l’exil. »

    Samir Ben - El Watan


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