C’est à Ouzellaguen, dans la wilaya de Béjaïa, que sera donné, le 20 août prochain, le premier tour de manivelle d’un long métrage, dédié à l’un des héros de la Révolution algérienne, Larbi Ben M’hidi.
Réalisé par Chad Chenouga, acteur, scénariste et cinéaste franco-algérien, ce nouveau film d’histoire retracera la vie, le parcours militant et le combat de l’un des artisans du congrès de la Soummam. C’est ce que nous a affirmé Bachir Derraïs, responsable de la maison de production Les films de la source, coproductrice de cette œuvre de 126 minutes. Rencontré au village de Timelyiwine, perché sur les monts d’Ouzellaguen où sera donné le coup d’envoi du film, M. Derraïs nous a fait savoir qu’il aura fallu attendre quatre longues années pour avoir finalement l’aval du gouvernement.
Un véritable parcours du combattant. Aux dernières nouvelles, le ministère de la Culture aurait lâché du lest en donnant son accord de principe quant à sa contribution à la production de ce film par le biais de l’Aarc (Agence algérienne pour le rayonnement culturel). Selon lui, le département de Khalida Toumi devrait également mettre la main à la poche pour le financement du film écrit par le scénariste Mourad Boureboune, homme de théâtre et romancier, établi à Paris.
Notre interlocuteur, qui assure aussi la fonction de président de l’Association des cinéastes professionnels algériens, a tenu à préciser que ce long métrage sera également coproduit avec le Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, relevant du ministère des Moudjahidine.
Il faut souligner que le choix de la date et du lieu du premier coup de manivelle du film n’est guère fortuit, dans la mesure où ces deux repères historiques symbolisent le congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956 à Ouzellaguen, qui a constitué un tournant décisif dans la guerre de Libération nationale. Il s’agit aussi de l’événement le plus marquant du parcours du martyr Larbi Ben M’hidi, auquel le film sera dédié. Celui-ci se veut un hommage post-mortem à l’un des grands chefs de la Révolution algérienne, mort sous la torture en 1957. Il fit partie des deux principaux artisans, aux côtés de son frère d’armes Abane Ramdane, de cette œuvre magistrale que fut la Charte de la Soummam, dont la teneur demeure toujours d’actualité. Selon M. Derraïs, cette nouvelle production cinématographique fera certainement date dans les annales du cinéma algérien, du fait qu’elle entend rétablir certaines vérités historiques, telles que le lieu exact de la tenue du congrès de la Soummam, le rôle joué par certaines figures emblématiques du mouvement national lors de cette rencontre d’Ifri-Ouzellaguen.
Des vérités qui ne manqueront pas de jeter un pavé dans la mare et qui risquent d’entraver le tournage du film, dès lors que certaines révélations s’inscriront en faux contre la version officielle de cette séquence de l’histoire algérienne. Par ailleurs, notre interlocuteur expliquera que cette œuvre retracera la vie et le parcours révolutionnaire de Ben M’hidi depuis son engagement au sein du mouvement national, jusqu’à son assassinat en 1957.
Outre la vallée de la Soummam, l’équipe du film devra se déplacer dans plusieurs autres régions du pays où Ben M’hidi avait marqué son passage : Constantine, Biskra, Alger, Oran et Tlemcen. Pour rappel, un casting destiné à sélectionner 83 acteurs devant figurer dans ce prochain long métrage a déjà été organisé au mois de février dernier. “Les préparatifs vont bon train, et tout sera fin prêt d’ici le mois d’août prochain”, nous assure M. Derraïs lors de son dernier passage à Ouzellaguen.
Il est venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de restauration d’une ancienne maison kabyle, construite en pierre, au village de Timelyiwine, et qui avait abrité une importante réunion entre les principaux acteurs du congrès de la Soummam, dont le martyr Larbi Ben M’hidi.
Par : Ouhnia Kamel
LIBRTE
Réalisé par Chad Chenouga, acteur, scénariste et cinéaste franco-algérien, ce nouveau film d’histoire retracera la vie, le parcours militant et le combat de l’un des artisans du congrès de la Soummam. C’est ce que nous a affirmé Bachir Derraïs, responsable de la maison de production Les films de la source, coproductrice de cette œuvre de 126 minutes. Rencontré au village de Timelyiwine, perché sur les monts d’Ouzellaguen où sera donné le coup d’envoi du film, M. Derraïs nous a fait savoir qu’il aura fallu attendre quatre longues années pour avoir finalement l’aval du gouvernement.
Un véritable parcours du combattant. Aux dernières nouvelles, le ministère de la Culture aurait lâché du lest en donnant son accord de principe quant à sa contribution à la production de ce film par le biais de l’Aarc (Agence algérienne pour le rayonnement culturel). Selon lui, le département de Khalida Toumi devrait également mettre la main à la poche pour le financement du film écrit par le scénariste Mourad Boureboune, homme de théâtre et romancier, établi à Paris.
Notre interlocuteur, qui assure aussi la fonction de président de l’Association des cinéastes professionnels algériens, a tenu à préciser que ce long métrage sera également coproduit avec le Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, relevant du ministère des Moudjahidine.
Il faut souligner que le choix de la date et du lieu du premier coup de manivelle du film n’est guère fortuit, dans la mesure où ces deux repères historiques symbolisent le congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956 à Ouzellaguen, qui a constitué un tournant décisif dans la guerre de Libération nationale. Il s’agit aussi de l’événement le plus marquant du parcours du martyr Larbi Ben M’hidi, auquel le film sera dédié. Celui-ci se veut un hommage post-mortem à l’un des grands chefs de la Révolution algérienne, mort sous la torture en 1957. Il fit partie des deux principaux artisans, aux côtés de son frère d’armes Abane Ramdane, de cette œuvre magistrale que fut la Charte de la Soummam, dont la teneur demeure toujours d’actualité. Selon M. Derraïs, cette nouvelle production cinématographique fera certainement date dans les annales du cinéma algérien, du fait qu’elle entend rétablir certaines vérités historiques, telles que le lieu exact de la tenue du congrès de la Soummam, le rôle joué par certaines figures emblématiques du mouvement national lors de cette rencontre d’Ifri-Ouzellaguen.
Des vérités qui ne manqueront pas de jeter un pavé dans la mare et qui risquent d’entraver le tournage du film, dès lors que certaines révélations s’inscriront en faux contre la version officielle de cette séquence de l’histoire algérienne. Par ailleurs, notre interlocuteur expliquera que cette œuvre retracera la vie et le parcours révolutionnaire de Ben M’hidi depuis son engagement au sein du mouvement national, jusqu’à son assassinat en 1957.
Outre la vallée de la Soummam, l’équipe du film devra se déplacer dans plusieurs autres régions du pays où Ben M’hidi avait marqué son passage : Constantine, Biskra, Alger, Oran et Tlemcen. Pour rappel, un casting destiné à sélectionner 83 acteurs devant figurer dans ce prochain long métrage a déjà été organisé au mois de février dernier. “Les préparatifs vont bon train, et tout sera fin prêt d’ici le mois d’août prochain”, nous assure M. Derraïs lors de son dernier passage à Ouzellaguen.
Il est venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de restauration d’une ancienne maison kabyle, construite en pierre, au village de Timelyiwine, et qui avait abrité une importante réunion entre les principaux acteurs du congrès de la Soummam, dont le martyr Larbi Ben M’hidi.
Par : Ouhnia Kamel
LIBRTE
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