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Après avoir vu le film, je confirme qu'il y a eu de grosses exagérations : des spartiates décrit comme trop parfaits et des perses trop barbares.
A certains moments, le film est même lourd et ridicule tant il y a abus dans ce qui s'apparente à de la propagande. Comme lorsqu'ils mettent l'accent sur la tyrannie des perses, alors que Sparte ne tolérait pas les faibles et tuait les enfants nés faibles physiquement pour que la ville ne soit constituée que de "vrais guerriers"...
Globalement, c'est un bon film côté technique, mais très bas côté morale.
Inspiré (via une bande dessinée de Frank Miller) du récit de la bataille des Thermopyles qui opposa aux Perses, en 480 avant notre ère, le roi de Sparte Léonidas et 300 guerriers, 300 met en oeuvre des effets spéciaux numériques qui font ressembler les images à la conflagration d'un tableau de Jean-Léon Gérôme et d'une couverture du Monde du muscle. Ces héros gonflés (de partout) mettent à mort les nouveau-nés difformes. Ils sont blancs, ce qui les distingue des méchants noirs, ou jaunes, déguisés en ninjas ou en fedayins. Ceux-ci sont emmenés par un fourbe chef, maquillé et couvert de bijoux, qui a tout l'air de ne pas être hétérosexuel. La bêtise de ce mélange d'anabolisants et de clichés nazifiants ne garantit pas son innocuité
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Péplum bushiste belliqueux, «300» exalte un héroïsme puéril.
Par Alexis BERNIER, Bruno ICHER
Allons à l'essentiel : 300 est un atroce film de propagande dont l'idéologie de droite extrême donne envie de vomir. «This is Spartaaaaa !» hurle Léonidas dans la bande annonce. «This is merdaaaaa !» en fait. Adapté d'un «roman graphique» (pas une «BD», c'est vulgaire) d'une des stars du genre, Frank Miller (Sin City, Dark Knight Returns...), dont le dessin charbonneux masque admirablement le caractère violemment réactionnaire de ses scénarios, le film de Zack Snyder débarque pourtant sur les écrans français en terrain archiconquis. Depuis huit mois, une habile campagne de marketing virale a électrisé toute la nation geek. Fanas de BD, inconditionnels de jeux vidéo ou de cinéma de genres ne se sont pas fait prier pour faire tourner eux-mêmes en boucle sur le Net une efficace bande-annonce promettant une inoffensive et jubilatoire fresque épique. D'autant que le traitement des images de ce péplum digital (dans la lignée de Sin City de Robert Rodriguez ou de Capitaine Sky et le monde de demain de Kerry Conran) est encore suffisamment original pour aiguiser les appétits.
Justification. En réalité, sous couvert d'exotiques séances de bourre-pif antique qu'on s'apprêtait à savourer comme une divertissante partie de catch, 300 fait sans le moindre recul l'apologie d'une vision des plus puériles de l'héroïsme, de l'eugénisme et de la nécessaire brutalité militaire, le tout suintant le racisme primaire.Il faut vraiment le faire exprès pour ne pas voir ici une justification de la politique belliqueuse de l'administration Bush et de l'intervention en Irak * ou de la future invasion de l'Iran.
L'histoire, en deux lignes, raconte la bataille des Thermopyles en 480 avant notre seigneur J.-C., durant laquelle une poignée de Spartiates fanatisés, conduits par le roi Léonidas, opposa une résistance farouche à la gigantesque armée perse de Xerxès. Prétexte à exalter la bravoure, l'esprit de sacrifice et la chaude camaraderie des soldats en jupette, cette histoire minimaliste est aussi l'occasion de dénigrer en vrac les politiciens et les religieux * un ramassis de pleutres, corrompus et libidineux *, les alliés * ces mauvais guerriers qui vous abandonnent dès la première escarmouche * et les pacifistes, «ces Athéniens philosophes et amateurs de garçons». Sans oublier, bien sûr, les étrangers en général, complaisamment décrits comme des basanés dégénérés. C'est que, selon l'idéologue neocon et ultraréac Frank Miller, cet épisode glorieux est rien de moins que «l'acte de naissance de la civilisation occidentale», des valeurs qu'il faut, aujourd'hui encore, avoir les *******s de défendre dans le sang et les larmes.
On en sort d'autant plus agacé qu'on a le sentiment de s'être fait blouser. Comment une culture «pop» (comics, série B...) aussi intrinsèquement contestataire, traditionnellement de mauvais genre, a-t-elle pu être aussi facilement détournée. Avec, malheureusement, l'assentiment aveugle de ceux qui s'en réclament, refusant trop souvent (il n'y a qu'à lire les forums sur le Net) de voir à quelle chose nauséabonde ils ont affaire. Sorti le 9 mars aux Etats-Unis, 300 caracole bien entendu en tête du box-office.
Jeu lamentable. Heureusement, la médiocrité de la réalisation, l'indigence des dialogues, le ridicule des accessoires, le jeu lamentable des acteurs (la palme à Gerard Butler, qui surjoue comme aux plus belles heures du muet) et le sérieux professoral avec lequel Zack Snyder traite cette affaire, décrédibilise totalement la tentative de démonstration idéologique méprisable. Pour les spectateurs avertis qui se déplaceront en se bouchant le nez, 300 est aussi la meilleure comédie involontaire de ce premier trimestre. Le plus amusant étant sans doute le traitement outrageusement érotique de ces empoignades entre robustes gaillards en slip de cuir, adeptes de l'épilation intégrale et de l'abdo huilé. Si les Spartiates apparaissent comme des Chippendales de combat, leurs ennemis ont l'allure de drag-queens en folie. Le pompon pour Xerxès, chouchou évaporé, sanglé dans une quincaillerie dorée que même Mata Hari aurait trouvé trop voyante. Un look glam-SM qui atteint des sommets de grotesque quand il pique de grosses colères toutes rouges. Tout aussi rigolo, les innombrables visions panoramiques de champs de céréales Kellogg's, dorés par le soleil et ondulant au rythme de la douce brise spartiate, tandis qu'au loin la guerre gronde et que les femmes retiennent pudiquement leurs sanglots. Gratiné aussi, le Quasimodo de service, qui échappa à la rigoureuse sélection à laquelle tout enfant spartiate est soumis (s'il est mal foutu, on le jette) et ne trouve rien de mieux que de trahir ses compatriotes, qui l'avaient rejeté pour de bonnes raisons, la preuve.
Par ailleurs, aucune des prouesses visuelles promises n'est vraiment bluffante. Il faut, deux heures durant, se contenter d'abondantes éclaboussures de sang numérique sur l'écran et d'une utilisation irraisonnée du ralenti. En tout état de cause, 300 vient sérieusement démentir la vision angélique d'un Hollywood majoritairement démocrate.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Les Perses, (Iraniens et Irakiens actuels), sont décrits comme des betes sanguinaires, et stupides de surcroit. Notez qu'ils sont habillés de manière similaires à des Palestiniens ou Irakiens actuels. Xerxes, le leader de l'armée Perse est dépeint comme étant éffeminé et sans aucune bravoure.
les dialogues sont faiblar, comme souvent dans les films americains très manichéen c'est blanc ou noire pas de juste milieux....
Personellement j'ai été decu, les effet speciaux et les combats sont a la hauteur d'Holywood, mais pour ce qui est de la morale et du scenario c'était pitoyable.....
Je suis tout à fait d'accord avec toi sapien. Je suis allée voir le film, d'ailleurs je n'en suis pas fière. Une vraie tarte. J'ai vraiment pas aimé et je suis restée tendue tout au long du film ! il n'y avait pas de combats ! avez vous remarqué ? les perses étaient tués instantanément, du premier coup d'épée des grecs ! durant les premier jours de "combat" il n'y a eu aucun blessé grec !! Les perses décrits comme un peuple courageux, dont les femmes sont très respectées !! n'étaient elles pas considérées juste comme un outil de reproduction, alors que les hommes suscitaient les plus grands désirs de leurs confrères ? les perses bien sur étaient des asservis, des esclaves, ils étaient tous bruns, noirs, monstrueux,...Même au point de vu technique, c'était exclusivement tourné en studio !! où est le mérite ? des effets spéciaux, aujourd'hui c'est très facile à faire ! pour résumer je n'ai trouvé aucune chose positive à ce film. Concernant matrix, à mon avis, il ne faut pas tout mélanger. Au point de vu technique, ils ont accompli des prouesses, ils ont été très créatifs. Il ne s'agissait pas de copier des effets spéciaux de d'autres films. Sur le coté philosophique, il serait même trop long de parler de tous les aspects abordés dans ce film. Même si selon vous (far-solitaire) il y avait référence à la culture judeo-chrétienne, il n'y a pas eu dévalorisation des autres cultures. C'est un film d'un très grand respect envers l'humanité entière. D'ailleurs les producteurs, les frères wachowski ont réalisé le film "v : Vendetta" ils ont même fait référence au coran, il est certain qu'il faisait référence aux américains et à leur façon de terroriser leurs citoyens. En effet, j'ai vu là une référence au 11 septembre.
Il était organisé en un système socio-politique qui repose sur le double principe de la subordination de l'individu à l'État et de l'égalité complète de tous les citoyens entre eux. En réalité, la société Spartiate est très compartimentée, on y distingue 4 groupes sociaux principaux : les Semblables, les Périèques, les Hilotes et les Inférieurs. Ce modèle « égalitaire » sera à l'origine d'une fascination trompeuse dès l'Antiquité. Les Semblables :
Tous les citoyens participent à la souveraineté populaire, on les appelle les homoioi, c'est à dire les « semblables » car il n'existe pas entre eux d'égalité économique et politique. Pour faire partie des homoioi, il faut être issu de l'union légitime de 2 Spartiates, à défaut on peut être Spartiate mais avec un statut de nothoi ou de Parthéniai. Il n'y a pas non plus d'aristocratie de fortune en raison du régime de la propriété. Les Semblables ne représentent qu'une petite minorité de la population Lacédémonienne, environ 1/3 des Périèques et sans doute moins du 1/5 des Hilotes. Les Semblables sont des guerriers qui ne pouvaient être ni ouvriers, ni commerçants. Le régime militaire, le même pour tous, impose le même mode de vie à tous les citoyens. L'inégalité sociale concerne les Homoioi eux-mêmes : parmi eux, il y eut toujours des riches et des pauvres. Par ailleurs, ce modèle égalitaire théorique était en totale contradiction avec l'idéologie de compétition permanente qui commençait dès l'agôgé. Les Périèques :
Leur nom signifie ceux qui habitent autour. Les Périèques sont les anciens habitants de la Laconie et de la Messénie dont le territoire n'a pas été confisqué par les Doriens. Ce sont des hommes libres, exerçant leur droit de cité dans leurs bourgades dans les régions montagneuses. On ne sait pas comment étaient organisées les cités Périèques mais elles devaient avoir adopté un système oligarchique car Sparte n'aurait pas accepté une organisation de type démocratique chez ses alliés.
Les Périèques paient l'impôt à Sparte et sont membres de l'État Lacédémonien mais ils n'ont pas de droits politiques, ni la plénitude des droits civils. Ils ne peuvent être magistrats, ni même participer à l'assemblée. Le plus grand nombre cultive les terres de la perioikis mais certains d'entre eux s'adonnent à l'industrie et au commerce ou travaillent pour l'armée : confection des uniformes et des armes.
Ils doivent le service militaire à Sparte. Il semble que sur le champ de bataille, ils forment des bataillons (loches) séparés. Ils constituent l'infanterie de marine (épibates) et fournissent l'essentiel des Hoplites. Les Périèques seront toujours plus nombreux que les Spartiates et progressivement ils formeront la plus grande majorité de l'armée Lacédémonienne. Ils resteront toutefois longtemps fidèles à Sparte ; il faudra attendre l'invasion Thébaine de 370-369 avant JC pour voir les premières défections de Périèques. Les Hilotes :
Les Hilotes sont asservis en bloc mais possédés individuellement : l'Hilote a un maître, mais ce maître ne peut ni le vendre, ni le chasser, ni le maltraiter ou le tuer, il ne peut l'affranchir. Les Hilotes appartiennent à l'État : esclaves de la communauté mis à la disposition des citoyens, liés à un domaine. L'Hilote a une famille, il dispose d'une maison. La redevance (apophora) au maître Spartiate est calculée sur les besoins du citoyen, elle est immuable. Le surplus appartient à l'Hilote qui peut ainsi s'enrichir par son travail tandis que le citoyen Spartiate est condamné au mieux à maintenir son niveau de vie.
Serf attaché à un domaine, l'Hilote est aussi soldat dans l'infanterie légère et il assure tous les services auxiliaires de l'armée en campagne. Avec la diminution constante des effectifs de citoyens, les Hilotes deviennent même Hoplites après leur affranchissement symbolique par l'État, on parle alors de néodamodes.
Les Hilotes étaient particulièrement mal traités par les Spartiates. Ils devaient subir des vexations dégradantes (porter une coiffure en cuir et une peau de bête, recevoir tous les ans le fouet) destinées à leur rappeler leur condition inférieure. Les éphores pouvaient les faire mettre à mort quand ils les trouvaient « trop menaçants » : en 425, selon Thucydide, 2 000 Hilotes auraient été massacrés en secret. Les auteurs antiques rapportent que les jeunes Spartiates s'entraînaient aux horreurs de la guerre en massacrant les Hilotes attardés au cours de battues. La réalité était sans doute moins cruelle d'autant que Sparte ne pouvait se permettre de gaspiller une main-d'œuvre aussi vitale. Mais il est certain que les Spartiates éprouvaient une peur face à la menace réelle ou imaginaire de la masse des Hilotes. Pourtant, les Hilotes furent solidaires de la cité lors des invasions étrangères. Mais à l'occasion d'un tremblement de terre qui dévasta la Laconie en 465, les Hilotes se révoltèrent, puis capitulèrent et Athènes les aida à s'installer à Naupacte. Les Inférieurs : Au IVème siècle, se développe une classe intermédiaire composée de Spartiates déchus de leur civilité (hypomeiones), d'Hilotes affranchis (néodamodes), de bâtards issus de l'union de citoyens et d'Hilotes (nothoi) ainsi que des fils d'Hilotes ayant reçu l'agôgé (mothakes). Cette classe sociale intermédiaire a la triple particularité de ne pas travailler, de ne pas posséder de terre donc pas de revenus et d'avoir reçu une instruction militaire.
Les Semblables, considérant qu'elle représente un danger pour la cité (comme l'atteste la tentative de révolte de Cinadon en 397), surtout s'il elle se joint à une révolte des Hilotes, avaient trouvé 2 moyens pour s'en préserver : ils autorisèrent Denys de Syracuse à y recruter des mercenaires et surtout Sparte y recruta ses soldats pour les expéditions lointaines comme celle menée par Agésilas en Asie en 396.
Un ordinateur c'est bête, ça fait ce qu'on lui dit ! les gents fuient par divers moyens, certains prennent un verre, ou 2 bouteilles, moi je prend ma bouteille de plongée :)
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