Le Président Bouteflika rêve d’un grand film consacré à la vie de l’Emir Abdelkader. Et pour transformer ce rêve en réalité, il a instruit de mobiliser tous les moyens nécessaires pour boucler la réalisation de ce film très attendu en 2015.
C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui l’a affirmé depuis Mascara : Abdelaziz Bouteflika a donné des instructions fermes pour que cette réalisation cinématographique soit «à la hauteur» des «grandes qualités de cette personnalité nationale». Bouteflika a même préconisé de faire appel «à des experts et de grands spécialistes». Abdelaziz Bouteflika n’a pas hésité ainsi à jouer le rôle du Producteur puisqu’il a, lui-même, fixé les objectifs de ce futur film : «mettre en exergue les grandes qualités de la personnalité de l’Emir basées sur la tolérance et les valeurs authentiques de l’Islam».
Abdelmalek Sellal se sent lui aussi concerné par la préparation de ce film car il a donné à Mascara, à l’ouest du pays, tout un aperçu sur le scénario et ses moments forts. Il signalera à ce propos que «la première séquence de ce film présentera l’Emir Abdelkader à Damas se faisant un devoir religieux et humanitaire de défendre des chrétiens». En tous cas, il est clair que les autorités algériennes ont décidé de mettre le paquet pour que ce film voie le jour. Pour rappel, c’est au réalisateur américain Charles Burnett, l’auteur d’une vingtaine films dont Killer of Sheep (1977) et Namibia (2009), qu’a été confié la réalisation de cette coproduction algéro-américaine. Burnett s’était déplacé, au mois de novembre dernier, à Miliana, dans la wilaya de Aïn Defla, pour des repérages.
Cette production a déjà, par ailleurs, connu une polémique puisque la Fondation Emir Abdelkader réclame un «droit de regard». De plus, certains y voient mal pourquoi l’Etat consacre quelques dizaines de millions de dollars, certaines sources ont même évoqués le chiffre de 75 millions de dollars, pour une seule et unique œuvre cinématographique. Signalons en dernier lieu que le tournage du film pourrait débuter le mois prochain. Le film ne sera prêt qu’en 2015.
Elyas Nour, Algerie Focus, janvier 9, 2014
C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui l’a affirmé depuis Mascara : Abdelaziz Bouteflika a donné des instructions fermes pour que cette réalisation cinématographique soit «à la hauteur» des «grandes qualités de cette personnalité nationale». Bouteflika a même préconisé de faire appel «à des experts et de grands spécialistes». Abdelaziz Bouteflika n’a pas hésité ainsi à jouer le rôle du Producteur puisqu’il a, lui-même, fixé les objectifs de ce futur film : «mettre en exergue les grandes qualités de la personnalité de l’Emir basées sur la tolérance et les valeurs authentiques de l’Islam».
Abdelmalek Sellal se sent lui aussi concerné par la préparation de ce film car il a donné à Mascara, à l’ouest du pays, tout un aperçu sur le scénario et ses moments forts. Il signalera à ce propos que «la première séquence de ce film présentera l’Emir Abdelkader à Damas se faisant un devoir religieux et humanitaire de défendre des chrétiens». En tous cas, il est clair que les autorités algériennes ont décidé de mettre le paquet pour que ce film voie le jour. Pour rappel, c’est au réalisateur américain Charles Burnett, l’auteur d’une vingtaine films dont Killer of Sheep (1977) et Namibia (2009), qu’a été confié la réalisation de cette coproduction algéro-américaine. Burnett s’était déplacé, au mois de novembre dernier, à Miliana, dans la wilaya de Aïn Defla, pour des repérages.
Cette production a déjà, par ailleurs, connu une polémique puisque la Fondation Emir Abdelkader réclame un «droit de regard». De plus, certains y voient mal pourquoi l’Etat consacre quelques dizaines de millions de dollars, certaines sources ont même évoqués le chiffre de 75 millions de dollars, pour une seule et unique œuvre cinématographique. Signalons en dernier lieu que le tournage du film pourrait débuter le mois prochain. Le film ne sera prêt qu’en 2015.
Elyas Nour, Algerie Focus, janvier 9, 2014
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