Un film spécial pour ces événements sera d’un grand apport, en plus de son hommage aux 45000 martyres.. Une tres bonne chose.
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Rachid Bouchareb, réalisateur du film indigènes«Je pense à un film sur les événements de Sétif et Kherrata»
L’Expression: Avez-vous conscience des effets et retombées de votre film Indigènes tant chez le public que chez les hommes politiques?
Rachid Bouchareb: Il a été conçu pour cet objectif. C’est un sujet qui me tenait à coeur depuis longtemps. Il fallait trouver les moyens de le réaliser. Il est vrai que je m’attendais à des réactions importantes, mais à ce niveau...C’est tant mieux.
Le président français, Jacques Chirac, a déclaré, après avoir vu votre film, qu’il va revaloriser les pensions des anciens tirailleurs au même niveau que celui des Français. C’est déjà en route?
Le processus de revalorisation des pensions est engagé depuis trois semaines. Mais au-delà de la question financière, c’est cette reconnaissance solennelle au combat des nôtres qui leur est due, que le film soulève. Le devoir de mémoire de la France vis-à-vis des combattants de la liberté. Chirac a déclaré être très ému par le film et il s’est engagé à agir en conséquence. Il l’a fait.
Indigènes sort à un moment particulier de la vie politique française, celui de la campagne pour l’élection présidentielle de mai 2007 et, par ailleurs, au moment du débat sur l’histoire de la colonisation française. Il va peser, du moins, dans le débat sur la présidentielle française?
Je n’en sais rien. Ce que je sais c’est que le film est un jalon de plus pour inciter les enfants d’immigrés, les Beurs, comme on dit, à prendre conscience que leurs aïeuls se sont battus pour la France libre d’aujourd’hui et doivent être considérés comme tout le reste des Français.
Avez-vous d’autres projets?
Bien sûr. Je projette de réaliser des films sur les événements de Sétif et Kherrata du 8 Mai 1945 en Algérie.
Je pense aussi à un autre film sur la guerre d’Algérie. Il y a tant à faire encore sur notre histoire.
- L’Expression
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Rachid Bouchareb, réalisateur du film indigènes«Je pense à un film sur les événements de Sétif et Kherrata»
L’Expression: Avez-vous conscience des effets et retombées de votre film Indigènes tant chez le public que chez les hommes politiques?
Rachid Bouchareb: Il a été conçu pour cet objectif. C’est un sujet qui me tenait à coeur depuis longtemps. Il fallait trouver les moyens de le réaliser. Il est vrai que je m’attendais à des réactions importantes, mais à ce niveau...C’est tant mieux.
Le président français, Jacques Chirac, a déclaré, après avoir vu votre film, qu’il va revaloriser les pensions des anciens tirailleurs au même niveau que celui des Français. C’est déjà en route?
Le processus de revalorisation des pensions est engagé depuis trois semaines. Mais au-delà de la question financière, c’est cette reconnaissance solennelle au combat des nôtres qui leur est due, que le film soulève. Le devoir de mémoire de la France vis-à-vis des combattants de la liberté. Chirac a déclaré être très ému par le film et il s’est engagé à agir en conséquence. Il l’a fait.
Indigènes sort à un moment particulier de la vie politique française, celui de la campagne pour l’élection présidentielle de mai 2007 et, par ailleurs, au moment du débat sur l’histoire de la colonisation française. Il va peser, du moins, dans le débat sur la présidentielle française?
Je n’en sais rien. Ce que je sais c’est que le film est un jalon de plus pour inciter les enfants d’immigrés, les Beurs, comme on dit, à prendre conscience que leurs aïeuls se sont battus pour la France libre d’aujourd’hui et doivent être considérés comme tout le reste des Français.
Avez-vous d’autres projets?
Bien sûr. Je projette de réaliser des films sur les événements de Sétif et Kherrata du 8 Mai 1945 en Algérie.
Je pense aussi à un autre film sur la guerre d’Algérie. Il y a tant à faire encore sur notre histoire.
- L’Expression
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