C’est donc une longue histoire d’amour que le FIFM a passée en revue lors de la cérémonie d’ouverture pour le plus grand plaisir du public. Le Palais des congrès, ce véritable sanctuaire du Festival et lieu d’échange, a été le théâtre aussi de la projection du nouveau film indien «Ram-Leela» du réalisateur Sanjay Leela avec à l’affiche les incontournables Deepika Padukone et Ranveer Singh. Ce n’est pas un secret pour les habitués du festival, cette projection a ravivé les souvenirs des cinéphiles de l’hommage exceptionnel qui a été rendu l’année dernière au cinéma made in Bollywood. Place maintenant à la compétition officielle, samedi 30 novembre où devront être projetés les films «The Wishful thinkers» du réalisateur espagnol Jonás Trueba, «Viva la liberta» de l’Italien Roberto Ando. Retour à la partie hommage, où une standing-ovation est réservée à l’actrice française Juliette Binoche, suivie de la projection d’un de ses films phares «A thousand times goodnight». La compétition reprend son chemin dès le lendemain au Palais des congrès où les cinéphiles devront apprécier les films «Medeas» de Andrea Pallaoro (États-Unis, Italie et Mexique) et «La Marche» de Nabil Ben Yadir (France). Au même endroit, un autre film est projeté mais cette fois-ci hors compétition : «The immigrant» du grand cinéaste américain James Gray. Puis, le FIFM consacre la soirée du dimanche 1er décembre au cinéaste japonais Kore-Eda Hirokazu. Dans ce sens, son film «Like Father, Like son» sera projeté pour appuyer cet hommage. Bref, quiconque songe au Festival international du film de Marrakech aura immédiatement à l’esprit la montée des marches du palais par des réalisateurs et des stars en fourreau, devant les caméras et les objectifs du monde entier. Quelques pas chaloupés de starlettes, des soirées de gala, des cérémonies d’ouverture et de clôture, les réflexions spirituelles des uns, les lamentations des autres, les sourires et les gestes des comédiens et réalisateurs -
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