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Canal+ est une habituée des lancements de séries inédites, et nous le prouve encore une fois avec House of Cards, une mini-série avec Kevin Spacey dont les trois premiers épisodes seront diffusés ce soir. Vous aimez nos contenus ? Recevez gratuitement la meilleure news et vidéo du jour, et profitez des conseils de Consogazette pour améliorer votre pouvoir d'achat Ce soir à 20h50, une nouvelle série viendra s'ajouter à la grille des programmes de Canal+. Constituée de 13 épisodes d'une durée de 50 minutes chacun, House of Cards suit le parcours de Frank Underwood, un homme politique dont le cynisme n'a d'égal que son ambition. Après avoir contribué à faire de Garett Walker le président des Etats-Unis, il s'aperçoit que ce dernier ne compte pas lui offrir le poste de Secrétaire d'Etat qu'il lui avait promis en échange de son aide. Frank décide alors de se venger, en s'entourant d'un député corrompu, Peter Russo (Corey Stoll) et d'une journaliste ambitieuse, Zoe Barnes (Kate Mara). Brillamment portée par Kevin Spacey, la série connaît un succès fulgurant outre-Atlantique. Avant d'être diffusée à la télévision, House of Cards était disponible sur Netflix, une célèbre plateforme de streaming légal aux Etats-Unis. C'est grâce à ce site que la série est devenue le premier programme issu d'internet à décrocher une nomination aux Emmy Awards dans la catégorie "meilleure série dramatique". Kevin Spacey fait l'éloge de Netflix Kevin Spacey, qui s'est également occupé de développer et de produire la série, a d'ailleurs tenu à exprimer un avis plus que favorable à l'égard de Netflix et du streaming en général. Souvent décriée par le monde de la télévision, cette pratique permet selon lui d'offrir un véritable tremplin aux séries. Pour House of Cards, dont l'intrigue s'étale sur le long terme, c'est une solution idéale : Netflix met en ligne les 13 épisodes de la saison en une seule fois, évacuant le problème du pilote qui "implique de passer 45 minutes à exposer tous les personnages, mettre en place des cliffhangers, et à prouver que l'histoire va fonctionner". L'acteur explique ensuite les avantages que cela représente pour les téléspectateurs : "Le public veut prendre le contrôle, être libre. Si les gens veulent regarder les épisodes d'un seul trait, il faut les laisser faire. Je ne compte plus le nombre de personnes qui sont venues me voir pour me dire 'Merci, vous avez ruiné trois jours de ma vie'.", explique-t-il non sans humour. "A travers cette nouvelle forme de distribution, nous avons prouvé que, contrairement à l'industrie de la musique, nous avons compris la leçon : il faut donner aux gens ce qu'ils veulent, quand ils le veulent, sous la forme qu'ils veulent, à un prix abordable. Ils seront plus enclins à le payer qu'à le voler" affirme-t-il encore. Pour Kevin Spacey, le constat est simple : à l'ère du numérique, où le pouvoir des téléspectateurs ne cesse de croître, il est plus raisonnable de répondre à leurs attentes.
Gentside
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