Il existe de nouveaux visages, de nouvelles productions, de nouvelles réalisations…dans le cinéma algérien qui sont « méconnus » du grand public. L’une des raisons de cette méconnaissance est fréquentation très timide que connaissent les quelques salles de cinéma algérien. La question a été soulevée à l’occasion du forum culturel d’El Moudjahid aujourd’hui mercredi 12 juin.
Les algériens ne vont pas au cinéma à cause de deux principales causes. La première est due aux vieux réflexes adoptés par l’algérien à cause du contexte sécuritaire d’il y a quelques années. « On se souvient bien de la peur au ventre qu’on avait à la seule idée de sortir» précise l’un des intervenants.
Pour ce qui est de la deuxième cause, c’est l’environnement actuel, « des conditions en rapport par exemple avec la mobilité des gens… », a-t-on souligné lors du forum qui s’est tenu en présence de l’acteur Hassan Kechache (qui a interprété le rôle de Ben Boulaïd dans un film sur ce personnage historique).
« Le soir Alger est livrée aux clandestins », argumente-on. Pour les intervenants au forum, il reste que l’environnement n’encourage guère à sortir voir un film. Le transport n’est donc pas assuré le soir, l’éclairage public fait défaut et la sécurité n’est pas forcément au rendez-vous.
Le nouveau souffle du cinéma algérien est là et pour le favoriser, il faut que la production s’inscrive dans la durée. « On commence par 12 à 15 films par an et petit à petit on peut se diriger vers l’industrie du cinéma » a souhaité l’acteur H.Kechache. Pour le moment la production cinématographique demeure « circonstancielle ». À l’occasion des grands rendez-vous culturelles. « Ce qui est très positif car a permis de relancer le cinéma algérien », conclut-on.
Hamida Mechaï- El Watan
Les algériens ne vont pas au cinéma à cause de deux principales causes. La première est due aux vieux réflexes adoptés par l’algérien à cause du contexte sécuritaire d’il y a quelques années. « On se souvient bien de la peur au ventre qu’on avait à la seule idée de sortir» précise l’un des intervenants.
Pour ce qui est de la deuxième cause, c’est l’environnement actuel, « des conditions en rapport par exemple avec la mobilité des gens… », a-t-on souligné lors du forum qui s’est tenu en présence de l’acteur Hassan Kechache (qui a interprété le rôle de Ben Boulaïd dans un film sur ce personnage historique).
« Le soir Alger est livrée aux clandestins », argumente-on. Pour les intervenants au forum, il reste que l’environnement n’encourage guère à sortir voir un film. Le transport n’est donc pas assuré le soir, l’éclairage public fait défaut et la sécurité n’est pas forcément au rendez-vous.
Le nouveau souffle du cinéma algérien est là et pour le favoriser, il faut que la production s’inscrive dans la durée. « On commence par 12 à 15 films par an et petit à petit on peut se diriger vers l’industrie du cinéma » a souhaité l’acteur H.Kechache. Pour le moment la production cinématographique demeure « circonstancielle ». À l’occasion des grands rendez-vous culturelles. « Ce qui est très positif car a permis de relancer le cinéma algérien », conclut-on.
Hamida Mechaï- El Watan