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L’écrivain français Azouz Beggag a annoncé, lundi dernier à Tizi Ouzou, qu’il travaille sur le projet d’un film sur l’émir Abdelkader, figure de la résistance algérienne contre le colonialisme français et précurseur de l’Etat algérien moderne.
Intervenant lors d’une conférence sur l’adaptation cinématographique des œuvres littéraires, organisée à la Maison de la culture Mouloud- Mammeri, dans le cadre du 13e Festival national du film Amazigh, cet écrivain et ancien ministre français (de 2005 à 2007), a précisé qu’il travaille sur ce projet de film depuis deux ans. Le film sur l’émir Abdelkader sera précédé par une bande dessinée en trois tomes, qui sera réalisée en collaboration avec le dessinateur de BD, M. Djillali Defali, auteur du fameux jeu vidéo Assassin creed et «dont le héros ressemble d’ailleurs à l’émir Abdelkader», a fait remarquer M. Beggag, estimant que cette dernière représente l’étape intermédiaire entre la littérature et le cinéma.
L’objectif du film est de «faire connaître au monde occidental ce personnage et de le rendre accessible aux jeunes qui ne le connaissent pas». Il mettra également en exergue la personnalité de ce personnage qui a «marqué de son empreinte, et par sa pensée, l’Orient et l’Occident et les mondes musulman et chrétien», a ajouté le conférencier.
Le réalisateur du film Le gone du chaaba, adapté de son roman publié en 1986, a expliqué «l’importance de l’image dans le monde actuel». Tout en insistant sur la relation de complémentarité entre la littérature et le cinéma, Azouz Beggag a souligné «la chance que peut avoir une œuvre littéraire de rencontrer un réalisateur».
L’adaptation d’une œuvre littéraire, notamment romanesque, au cinéma «crée d’énormes frustrations chez le scénariste qui, contrairement au romancier, ne peut pas écrire ou décrire des sentiments et des émotions», estimant que le rédacteur d’un scénario «doit éviter des éléments littéraires dans son texte».
La Tribune
Intervenant lors d’une conférence sur l’adaptation cinématographique des œuvres littéraires, organisée à la Maison de la culture Mouloud- Mammeri, dans le cadre du 13e Festival national du film Amazigh, cet écrivain et ancien ministre français (de 2005 à 2007), a précisé qu’il travaille sur ce projet de film depuis deux ans. Le film sur l’émir Abdelkader sera précédé par une bande dessinée en trois tomes, qui sera réalisée en collaboration avec le dessinateur de BD, M. Djillali Defali, auteur du fameux jeu vidéo Assassin creed et «dont le héros ressemble d’ailleurs à l’émir Abdelkader», a fait remarquer M. Beggag, estimant que cette dernière représente l’étape intermédiaire entre la littérature et le cinéma.
L’objectif du film est de «faire connaître au monde occidental ce personnage et de le rendre accessible aux jeunes qui ne le connaissent pas». Il mettra également en exergue la personnalité de ce personnage qui a «marqué de son empreinte, et par sa pensée, l’Orient et l’Occident et les mondes musulman et chrétien», a ajouté le conférencier.
Le réalisateur du film Le gone du chaaba, adapté de son roman publié en 1986, a expliqué «l’importance de l’image dans le monde actuel». Tout en insistant sur la relation de complémentarité entre la littérature et le cinéma, Azouz Beggag a souligné «la chance que peut avoir une œuvre littéraire de rencontrer un réalisateur».
L’adaptation d’une œuvre littéraire, notamment romanesque, au cinéma «crée d’énormes frustrations chez le scénariste qui, contrairement au romancier, ne peut pas écrire ou décrire des sentiments et des émotions», estimant que le rédacteur d’un scénario «doit éviter des éléments littéraires dans son texte».
La Tribune
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