Après plus de six (06) mois de tournage à travers les wilayas de Béjaïa, Bouira et Alger, le long métrage en langue kabyle du réalisateur scénariste Mohamed Rahal ‘’Ma décision’’ (Teghtest-iw), a enfin vu le jour.
L’avant-première a eu lieu, samedi dernier, à la Maison de la culture Ali Zaamoum de Bouira. Toute l’équipe de tournage était là. Cette fiction traite du phénomène qui a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, celui du rapt d’enfants, notamment en Kabylie.
Ce film ne laissera, à coup sûr, personne indifférent, car il s’inspire de faits réels ayant défrayé la chronique ces derniers temps dans notre pays.
Tout au long des 87minutes que dure le film, le spectateur est plongé dans l’angoisse que peut ressentir les familles des victimes. Sans rien dévoiler de la trame, c’est l’histoire de la jeune ‘’ Amina’’, fille d'un riche homme d'affaire, jouée par la jeune et talentueuse Rokia Younsi, âgée de 7 ans, qui fut enlevée par une bande de malfrats, alors qu’elle était en compagnie de son chauffeur et ange gardien Youcef, interprété par Tarik Bouamama.
Suite à ce tragique évènement, Youcef désemparé s’en va annoncer la terrible nouvelle au père d’Amina, ‘’Si Mhand’’, incarné par Nacer Younsi, qui n’est autre que le père de la jeune Rokia.
C’est à partir de là que l’intrigue du film commence ! Les deux hommes (Youcef et Si Mhand), sont confrontés à un dilemme des plus cornéliens : payer la rançon exigée par les ravisseurs et qui s’élève à 7 milliards et demi de centimes, ou bien prévenir la police et risquer la vie de la petite fille… d’où le titre du film.
Pour connaître la suite des évènements et surtout cette fameuse ‘’décision’’, il faudra patienter selon le producteur jusqu’au mois de Ramadhan, pour voir cette production sur nos petits écrans, probablement sur la chaîne d’expression amazighe TV4.
Après la projection, une conférence-débat autour de ce long métrage a eu lieu. Des professionnels du domaine cinématographique, mais aussi des anonymes ont pu livrer leurs impressions et parfois leurs critiques sur cette l’œuvre. Lors de ce débat, le réalisateur et scénariste a défendu son film, tout en assumant le flux de critiques qui lui a été adressé. Ces dernières, étaient beaucoup plus axées sur le scénario et le jeu des acteurs. A cela, M. Mohamed Rahal répondra : « Pour le scénario, je n’ai pas voulu trop le compliquer. Mon but, était justement d’aller droit au but », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Par ce film, j’espérais interpeller les esprits et les consciences sur le phénomène du kidnapping en Algérie et surtout en Kabylie », a-t-il expliqué. A propos du jeu des acteurs, jugé ‘’ moyen’’ par la critique, le réalisateur a exprimé son désaccord en disant : « Franchement, je félicite mes acteurs et toute l’équipe qui a contribué à ce long-métrage, ils ont accompli un travail titanesque avec très peu de moyens !».
En parlant de moyens, M. Rahal a révélé que cette fiction a été réalisée avec un budget de 4 millions de dinars. Cette somme, selon lui est ‘’dérisoire’’, par rapport aux budgets d’autres productions. Concernant les acteurs, l’orateur a indiqué qu’ils sont tous amateurs et issus du monde du théâtre : « on ne peut pas exiger d’un acteur habitué aux planches, d’exceller devant une caméra. Donc, pour moi, ils ont accompli une véritable performance », s’est-il félicité.
Ramdane.B la dépêche de kabylie
L’avant-première a eu lieu, samedi dernier, à la Maison de la culture Ali Zaamoum de Bouira. Toute l’équipe de tournage était là. Cette fiction traite du phénomène qui a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, celui du rapt d’enfants, notamment en Kabylie.
Ce film ne laissera, à coup sûr, personne indifférent, car il s’inspire de faits réels ayant défrayé la chronique ces derniers temps dans notre pays.
Tout au long des 87minutes que dure le film, le spectateur est plongé dans l’angoisse que peut ressentir les familles des victimes. Sans rien dévoiler de la trame, c’est l’histoire de la jeune ‘’ Amina’’, fille d'un riche homme d'affaire, jouée par la jeune et talentueuse Rokia Younsi, âgée de 7 ans, qui fut enlevée par une bande de malfrats, alors qu’elle était en compagnie de son chauffeur et ange gardien Youcef, interprété par Tarik Bouamama.
Suite à ce tragique évènement, Youcef désemparé s’en va annoncer la terrible nouvelle au père d’Amina, ‘’Si Mhand’’, incarné par Nacer Younsi, qui n’est autre que le père de la jeune Rokia.
C’est à partir de là que l’intrigue du film commence ! Les deux hommes (Youcef et Si Mhand), sont confrontés à un dilemme des plus cornéliens : payer la rançon exigée par les ravisseurs et qui s’élève à 7 milliards et demi de centimes, ou bien prévenir la police et risquer la vie de la petite fille… d’où le titre du film.
Pour connaître la suite des évènements et surtout cette fameuse ‘’décision’’, il faudra patienter selon le producteur jusqu’au mois de Ramadhan, pour voir cette production sur nos petits écrans, probablement sur la chaîne d’expression amazighe TV4.
Après la projection, une conférence-débat autour de ce long métrage a eu lieu. Des professionnels du domaine cinématographique, mais aussi des anonymes ont pu livrer leurs impressions et parfois leurs critiques sur cette l’œuvre. Lors de ce débat, le réalisateur et scénariste a défendu son film, tout en assumant le flux de critiques qui lui a été adressé. Ces dernières, étaient beaucoup plus axées sur le scénario et le jeu des acteurs. A cela, M. Mohamed Rahal répondra : « Pour le scénario, je n’ai pas voulu trop le compliquer. Mon but, était justement d’aller droit au but », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Par ce film, j’espérais interpeller les esprits et les consciences sur le phénomène du kidnapping en Algérie et surtout en Kabylie », a-t-il expliqué. A propos du jeu des acteurs, jugé ‘’ moyen’’ par la critique, le réalisateur a exprimé son désaccord en disant : « Franchement, je félicite mes acteurs et toute l’équipe qui a contribué à ce long-métrage, ils ont accompli un travail titanesque avec très peu de moyens !».
En parlant de moyens, M. Rahal a révélé que cette fiction a été réalisée avec un budget de 4 millions de dinars. Cette somme, selon lui est ‘’dérisoire’’, par rapport aux budgets d’autres productions. Concernant les acteurs, l’orateur a indiqué qu’ils sont tous amateurs et issus du monde du théâtre : « on ne peut pas exiger d’un acteur habitué aux planches, d’exceller devant une caméra. Donc, pour moi, ils ont accompli une véritable performance », s’est-il félicité.
Ramdane.B la dépêche de kabylie
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