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8e Biennale des cinémas arabes à L'IMA

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  • 8e Biennale des cinémas arabes à L'IMA

    Deux films algériens seront en compétition Barakat! de Djamila Sahraoui et El Manara de Belkacem Hadjadj seront présentés en compétition à La huitième Biennale des cinémas arabes qui s’ouvrira ce samedi à l’Institut du monde arabe à Paris.

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    Organisé du 22 au 30 juillet en cours, la nouvelle édition de la Biennale fait partie de la Caravane du cinéma euro-arabe soutenue par l’Union européenne dans le cadre du programme Euromed Audiovisuel II.

    Aussi, plus d’une centaine de films de fiction et documentaires seront présentés au cours de cette manifestation. Ils sont répartis en trois volets. On cite, en premier lieu, une section compétitive réservée aux longs, moyens et courts métrages, fictions et documentaires, produits au cours des deux dernières années.

    Justement, dans ce sens, il convient de citer les deux films algériens, en l’occurrence Barakat! de Djamila Sahraoui et El Manara de Belkacem Hadjdadj. Concernant le film de Djamila Sahraoui, dont les rôles sont interprétés par Rachida Brakni, Fettouma Bouamari, Zahir Bouzrar, Malika Belbey, Ahmed Benaïssa, il revient sur les années de terrorisme qu’a vécues l’Algérie. «Amel, la trentaine enthousiaste, est médecin urgentiste à l’hôpital. Khadidja, infirmière d’une soixantaine d’années, la seconde avec une grande efficacité et une bonne dose d’humour. Après le travail, Amel attend Mourad, son mari journaliste. Mais elle doit emmener en urgence à l’hôpital Bilal, le petit garçon de ses voisins. Quand Amel revient, le lendemain soir, Mourad a disparu. Et la voilà en voiture sur les routes, à la recherche d’un maquis islamiste...». Notons que ce film sortira dans les salles à partir du mois de septembre prochain.

    S’agissant maintenant du film El Manara de Belkacem Hadjadj, il revient pratiquement sur le même sujet que Djamila Sahraoui.
    Ce long métrage aborde l’histoire de trois jeunes pendant la décennie noire: un médecin, un terroriste et une jeune femme. «A travers une histoire d’amitié prise dans la spirale de la crise qui agit comme un broyeur, le film tente d’éclairer les contradictions et les archaïsmes d’une société à la fois enracinée dans son époque et attachée à ses croyances et à ses traditions. D’où la référence à l’héritage de tolérance symbolisé ici par le rituel d’El Manara (le phare), qui célèbre chaque année la naissance du Prophète dans la ville de Cherchell. Une fête populaire jugée hérétique par les fondamentalistes».


    Les autres films en compétition pour les différents prix (Le Grand Prix IMA, le Prix Maroun Bagdadi, le Prix IMA de la première oeuvre pour un long métrage de fiction, le Prix IMA du meilleur moyen ou court métrage de fiction, le Prix IMA de la meilleure actrice, le Prix IMA du meilleur acteur, l’Aide IMA à la distribution), on cite les films en provenance d’Arabie Saoudite (Les Ombres du silence), d’Egypte (L’Amour et la passion, L’Immeuble Yacoubian), d’Irak Ahlam (Rêves), Le Temps des narcisses), Liban Bosta (L’Autobus), Littoral, Zozo, du Maroc (Juanita de Tanger), de la Tunisie (Elle et lui, Fleur d’oubli)...

    En outre, la huitième Biennale des cinémas arabes verra la présentation des moyens et courts métrages en provenance d’Algérie, du Maroc, de Tunisie, d’Egypte, des Emirats arabes unis...Dans ce volet, l’Algérie participera avec trois films, en l’occurrence 100% vaches de Mouzahem Yahia, La Pelote de laine de Fatma Zohra Zamoum et Les Volets de Lyès Boukhitine. Par ailleurs, s’agissant du deuxième volet de la huitième Biennale des cinémas arabes, celui-la sera consacré à l’acteur égyptien Ahmed Zaki. Quant au troisième volet, il consiste en un un gros plan sur les productions Hot Spot pour la chaîne Al-Jazeera.

    La Biennale sera décentralisée dans deux villes françaises: Marseille et Poitiers. Un jury fiction et un jury documentaire décerneront les Prix de la Biennale.

    Une rencontre sera organisée en présence des professionnels arabes et européens autour des conditions nécessaires à l’émergence d’un marché du cinéma euro-arabe.

    Enfin, plus d’une centaine d’invités à cette manifestation sont attendus. On compte parmi eux des cinéastes, acteurs, producteurs et journalistes en provenance de l’ensemble des pays arabes, mais aussi de France, d’Europe et d’ailleurs, participeront à ce rendez-vous unique du cinéma arabe en Europe.

    Par l'expression.

    Pour de plus amples informations
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