a documentariste algéro-canadienne Nadia Zouaoui est une femme révoltée. Révoltée mais toute en douceur.
Après s’être intéressée à la société algérienne, patriarcale, avec son premier documentaire Le voyage de Nadia, voilà qu’elle s’attaque à la montée de l’islamophobie aux Etats-Unis.
Fear, Anger and Politics (Peur, colère et politique) est le titre de son dernier documentaire qu’elle a réalisé pour la chaîne qatarie Aljazeera Documentary. Basé sur le rapport Fear Inc du Think Tank Centre for american progress et sur le livre Patriot Acts, histoires d’injustice post-septembre 2001, de la maison d’édition à but non lucratif Voice of witness, le documentaire raconte l’histoire de trois musulmans américains victimes «colatérales» de la guerre contre le terrorisme et met la lumière sur le mode de fonctionnement des réseaux islamophobes aux Etats-Unis et leur ifluence même sur le terroriste d’extrême droite, le Norvégien Anders Behring Breivik.
Il sera diffusé sur Aljazeera Documentary en anglais le 4 septembre et en arabe le 11 septembre.
Le documentaire financé sur fonds propres traite des répercussions des attentats du 11 septembre 2001 sur les musulmans vivant aux Etats-Unis (citoyens, immigrants ou illégaux). Des victimes collatérales de la guerre au terrorisme déclenchée par l’administration Bush Jr juste après la chute des tours jumelles. Nadia Zouaoui, dont les documentaires ont été primés dans plusieurs festivals en Amérique du Nord et en Europe, donne pour la première fois la parole à des victimes de l’islamophobie. Elle raconte trois parcours, entre plusieurs, de gens dont la vie a basculé dans l’horreur et dont le seul tort serait qu’ils soient musulmans.
Selon différentes sources citées dans le film, beaucoup ont payé pour la course des services de sécurité à prouver à l’opinion publique américaine que les budgets alloués à prévenir de nouveaux attentats aux Etats-Unis ont donné des résultats.
Tout ceci n’est pas le fruit du hasard, selon les investigations de la journaliste : il y a tout un réseau d’islamophobes dont «le travail de sape cultive cette peur de l’islam pour faire avancer leur propre agenda politique». Elle les désigne par la Fear Inc, une entreprise de la peur qui n’hésite pas, entre autres, à utiliser d’anciens musulmans, pour mener son combat islamophobe. La journaliste met l’accent aussi sur le fait que toute cette machine islamophobe renforce les extrémistes et les terroristes musulmans et leur donne des munitions dans une sorte de choc des extrêmes (islamophobes/extrémistes musulmans).
Samir Ben ,El Watan
Après s’être intéressée à la société algérienne, patriarcale, avec son premier documentaire Le voyage de Nadia, voilà qu’elle s’attaque à la montée de l’islamophobie aux Etats-Unis.
Fear, Anger and Politics (Peur, colère et politique) est le titre de son dernier documentaire qu’elle a réalisé pour la chaîne qatarie Aljazeera Documentary. Basé sur le rapport Fear Inc du Think Tank Centre for american progress et sur le livre Patriot Acts, histoires d’injustice post-septembre 2001, de la maison d’édition à but non lucratif Voice of witness, le documentaire raconte l’histoire de trois musulmans américains victimes «colatérales» de la guerre contre le terrorisme et met la lumière sur le mode de fonctionnement des réseaux islamophobes aux Etats-Unis et leur ifluence même sur le terroriste d’extrême droite, le Norvégien Anders Behring Breivik.
Il sera diffusé sur Aljazeera Documentary en anglais le 4 septembre et en arabe le 11 septembre.
Le documentaire financé sur fonds propres traite des répercussions des attentats du 11 septembre 2001 sur les musulmans vivant aux Etats-Unis (citoyens, immigrants ou illégaux). Des victimes collatérales de la guerre au terrorisme déclenchée par l’administration Bush Jr juste après la chute des tours jumelles. Nadia Zouaoui, dont les documentaires ont été primés dans plusieurs festivals en Amérique du Nord et en Europe, donne pour la première fois la parole à des victimes de l’islamophobie. Elle raconte trois parcours, entre plusieurs, de gens dont la vie a basculé dans l’horreur et dont le seul tort serait qu’ils soient musulmans.
Selon différentes sources citées dans le film, beaucoup ont payé pour la course des services de sécurité à prouver à l’opinion publique américaine que les budgets alloués à prévenir de nouveaux attentats aux Etats-Unis ont donné des résultats.
Tout ceci n’est pas le fruit du hasard, selon les investigations de la journaliste : il y a tout un réseau d’islamophobes dont «le travail de sape cultive cette peur de l’islam pour faire avancer leur propre agenda politique». Elle les désigne par la Fear Inc, une entreprise de la peur qui n’hésite pas, entre autres, à utiliser d’anciens musulmans, pour mener son combat islamophobe. La journaliste met l’accent aussi sur le fait que toute cette machine islamophobe renforce les extrémistes et les terroristes musulmans et leur donne des munitions dans une sorte de choc des extrêmes (islamophobes/extrémistes musulmans).
Samir Ben ,El Watan
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