Omar Gatlato, les raisons d’un succès
Omar Gatlato, portrait de la jeunesse algérienne, est le premier long métrage de Merzak Allouache (né en 1944). Moment clé dans l’histoire du cinéma algérien, Omar Gatlato a marqué la fin de l’inépuisable série des récits graves et austères illustrant la lutte de libération et la réforme agraire, les remplaçant par une vision amusante et très informelle de la génération post-révolutionnaire émergeant à Alger.
La presse a beaucoup parlé de Omar Gatlato, et des critiques algériens et français lui ont consacré de nombreuses analyses,mais rien, objectivement, ne peut remplacer la qualité de l’accueil et la compréhension intime dont il a été l’objet de la part du public algérien pendant de longs mois après sa sortie dans les salles algériennes. Le film sorti en 1977 en Algérie, il fut projeté pendant seize semaine dans deux salles d’Alger et battit tout les records d’entrées. Au total il fut visionné par quelque 300 000 spectateurs dans 315 salles [7]. Lorsqu’il fut présenté en France pour la première fois, en 1977, il suscita des critique qu’Allouache, qui avait étudié l’histoire du cinéma à Paris en 1968 aurait difficilement pu imaginer même dans ses rêves les plus fous : l’usage de la narration directe comme moyen d’expression stylistique pour explorer l’esprit et les émotions du personnage principal et la représentation des difficultés de la sexualité dans une culture où garçon et filles sont séparés, eurent un écho très favorable chez la critique française. Source:Publié par Nabil Djedouani
Omar Gatlato, portrait de la jeunesse algérienne, est le premier long métrage de Merzak Allouache (né en 1944). Moment clé dans l’histoire du cinéma algérien, Omar Gatlato a marqué la fin de l’inépuisable série des récits graves et austères illustrant la lutte de libération et la réforme agraire, les remplaçant par une vision amusante et très informelle de la génération post-révolutionnaire émergeant à Alger.
La presse a beaucoup parlé de Omar Gatlato, et des critiques algériens et français lui ont consacré de nombreuses analyses,mais rien, objectivement, ne peut remplacer la qualité de l’accueil et la compréhension intime dont il a été l’objet de la part du public algérien pendant de longs mois après sa sortie dans les salles algériennes. Le film sorti en 1977 en Algérie, il fut projeté pendant seize semaine dans deux salles d’Alger et battit tout les records d’entrées. Au total il fut visionné par quelque 300 000 spectateurs dans 315 salles [7]. Lorsqu’il fut présenté en France pour la première fois, en 1977, il suscita des critique qu’Allouache, qui avait étudié l’histoire du cinéma à Paris en 1968 aurait difficilement pu imaginer même dans ses rêves les plus fous : l’usage de la narration directe comme moyen d’expression stylistique pour explorer l’esprit et les émotions du personnage principal et la représentation des difficultés de la sexualité dans une culture où garçon et filles sont séparés, eurent un écho très favorable chez la critique française. Source:Publié par Nabil Djedouani
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