Assi-Youcef a été la énième escale de la projection du film dans la langue de Mouloud Mammeri, “Ddigh D yir arfiq” écrit et réalisé par Hammar Mokhrane.
Cette nouvelle production cinématographique sortie le 9 mai dernier a été projetée à Ait Bouaddou, le village natal du réalisateur, en présence de toute l’équipe de tournage et cela pendant deux jours. Et depuis, il fait une tournée dans la région. La projection suivie d’un débat avec le réalisateur-auteur, ainsi qu’avec l’acteur principal Yazid Belaidi et le responsable de la photographie et l’image, le talentueux Ali Messaoudi, qui a réussi des prises de vues éblouissantes qui n’ont rien à envier à la Suisse ou au Colorado. Ces mêmes images ont fait dire à plus d’un parmi l’assistance : “Est-ce que nous avons vraiment des paysages pareils chez nous ?” La réponse du photographe a été : “Oui, elles ont été prises entre At Bouaddou, Assi-Youcef, Tamda Ouguelmin et les environs.”
Le film met en scène deux individus d’un même village ayant pris les chemins sinueux et escarpés de la montagne vers des cieux cléments pour chercher de l’emploi : Kaci, le rusé et l’inhumain profite de la sensibilité à fleur de peau de Meziane pour lui subtiliser son repas qui se limite aux figues sèches. Après des jours de marche, Kaci qui se délecte du contenu de son propre sac, livre par là-même, son compagnon à la faim et la fatigue. La cruauté de Kaci atteint son paroxysme avec la non assistance à Meziane suite à sa chute ayant causé une blessure à la main droite, et il n’a dû son salut qu’à l’intervention d’un berger qui lui a porté secours.
Hammar Mokrane qui a déjà roulé sa bosse dans le théâtre en totalisant 6 pièces avec sa troupe dynamique et omniprésente “Amezgun n Djerdjer” a décidé de faire une aventure dans le septième art. Et pour une première, c’en est vraiment une réussite. Et à travers cette réalisation, il veut nous transmettre un message d’humanité, pour montrer à quel point l’être humain peut être cruel et de l’autre, ne veut pas abandonner son “mauvais compagnon”. Et quand on est épaulé, confie le réalisateur, par un photographe de la stature de Ali Messaoudi, on ne peut que faire du travail qui suscite la jalousie les acteurs issus de la scène du théâtre à l’image de Mokrane lui-même. Yazid Belaidi, Nora Bedrici et le personnage de Méziane n’ont rien à envier aux acteurs professionnels. Le film, ajoute Mokrane, est produit par Ciné Kabyle de Tizi Ouzou. Un VCD est en vente après les projections, et pour l’heure, plus de 800 unités ont été vendues.
Bon courage l’artiste.
- La depeche de Kabylie
Cette nouvelle production cinématographique sortie le 9 mai dernier a été projetée à Ait Bouaddou, le village natal du réalisateur, en présence de toute l’équipe de tournage et cela pendant deux jours. Et depuis, il fait une tournée dans la région. La projection suivie d’un débat avec le réalisateur-auteur, ainsi qu’avec l’acteur principal Yazid Belaidi et le responsable de la photographie et l’image, le talentueux Ali Messaoudi, qui a réussi des prises de vues éblouissantes qui n’ont rien à envier à la Suisse ou au Colorado. Ces mêmes images ont fait dire à plus d’un parmi l’assistance : “Est-ce que nous avons vraiment des paysages pareils chez nous ?” La réponse du photographe a été : “Oui, elles ont été prises entre At Bouaddou, Assi-Youcef, Tamda Ouguelmin et les environs.”
Le film met en scène deux individus d’un même village ayant pris les chemins sinueux et escarpés de la montagne vers des cieux cléments pour chercher de l’emploi : Kaci, le rusé et l’inhumain profite de la sensibilité à fleur de peau de Meziane pour lui subtiliser son repas qui se limite aux figues sèches. Après des jours de marche, Kaci qui se délecte du contenu de son propre sac, livre par là-même, son compagnon à la faim et la fatigue. La cruauté de Kaci atteint son paroxysme avec la non assistance à Meziane suite à sa chute ayant causé une blessure à la main droite, et il n’a dû son salut qu’à l’intervention d’un berger qui lui a porté secours.
Hammar Mokrane qui a déjà roulé sa bosse dans le théâtre en totalisant 6 pièces avec sa troupe dynamique et omniprésente “Amezgun n Djerdjer” a décidé de faire une aventure dans le septième art. Et pour une première, c’en est vraiment une réussite. Et à travers cette réalisation, il veut nous transmettre un message d’humanité, pour montrer à quel point l’être humain peut être cruel et de l’autre, ne veut pas abandonner son “mauvais compagnon”. Et quand on est épaulé, confie le réalisateur, par un photographe de la stature de Ali Messaoudi, on ne peut que faire du travail qui suscite la jalousie les acteurs issus de la scène du théâtre à l’image de Mokrane lui-même. Yazid Belaidi, Nora Bedrici et le personnage de Méziane n’ont rien à envier aux acteurs professionnels. Le film, ajoute Mokrane, est produit par Ciné Kabyle de Tizi Ouzou. Un VCD est en vente après les projections, et pour l’heure, plus de 800 unités ont été vendues.
Bon courage l’artiste.
- La depeche de Kabylie