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La polémique Marock '(film de leïla marrakchi

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  • La polémique Marock '(film de leïla marrakchi

    Casablanca, l’année du bac. L’insouciance de la jeunesse dorée marocaine et tous ses excès : courses de voitures, amitiés, musiques, alcool, mais aussi l’angoisse de passer à l’âge adulte. "Marock" comme un Maroc que l’on ne connaît pas, à l’image de celui de Rita, 17 ans, qui se heurte aux traditions de son pays.
    En vivant sa première histoire d’amour, elle va se confronter aux contradictions de son milieu, de sa famille et surtout de son grand frère pour qui l’avenir passe par un retour aux valeurs traditionnelles. Tel est le synopsis du film Marock de Leila Merrakchi, qui a fait couler beaucoup d’encre. La polémique avait commencé lors de la diffusion de ce métrage durant la huitième édition du festival du film à Tanger...Un film qu’on devrait « interdire »
    Certains sont offusqués, meurtris, blessés par le fait qu’une jeune “musulmane ait une aventure sexuelle avec un juif”. Quelle bassesse ! Comme si cela ne devait pas avoir lieu et, pire encore, comme si cela ne correspondait pas à la réalité. Combien de musulmans ont couché avec des non musulmanes et vice-versa ? Cette ségrégation sexuelle revêt des aspects dangereux quand elle est sous-tendue par des arguments, soi-disant, idéologiques. La haine raciale apparaît, là, dans toute sa splendeur et tous les mensonges sur la tolérance d’une certaine tranche de “l’intelligentsia” marocaine se révèlent sans ce filtre hypocrite et machiavélique à double tranchant

    source la gazette
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    Les islamistes appellent au boycottage de « Marock », le film de Laïla Marrakchi sorti en salles le 10 mai. Sans grand succès.
    Le distributeur de Marock est un homme heureux. La sortie dans le royaume du film de Laïla Marrakchi, le 10 mai, rencontre un succès franc et massif. Au Megarama, sur la corniche de Casablanca, la salle, qui compte 800 places, ne désemplit pas. En quatre séances, 2 043 entrées sont recensées. La recette s’élevant à 82 433 dirhams (7 500 euros), le record détenu par Chouchou, de Gad Elmaleh (120 millions de DH en un mois), risque fort d’être battu. Pour répondre à la demande, une projection est improvisée dans une deuxième salle du complexe. Majoritairement jeune dans l’après-midi, le public est plus mûr dans la soirée, avec beaucoup de femmes voilées. Mais d’une séance à l’autre, l’enthousiasme ne faiblit pas et de longs applaudissements retentissent pendant que défile le générique de fin. On entend même des « Vive Laïla ! » et « Vive le Maroc ! ». La veille, 2M, la deuxième chaîne de télévision, avait consacré un sujet au film, à une heure de grande écoute. Pour leur part, les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) avaient réclamé son interdiction, puis, ne l’ayant pas obtenue, son boycottage. Un reporter de 2M est devant le Megarama. « C’est un film qui parle de nous », commente un spectateur. Certaines scènes en ont choqué un autre, mais nul n’approuve le mot d’ordre islamiste.

    Partout, Marock est réclamé. Dès le lendemain, le film est projeté au Colisée, à Marrakech, au Rex, à Fès, à l’Avenida, à Tétouan… Le patron du Lynx, dans le quartier Mers Sultan, à Casablanca, se mord amèrement les doigts de l’avoir déprogrammé après la « fatwa » du PJD...

    Sélectionné pour le Festival de Cannes (dans la section « Un Certain regard »), puis pour ceux de Casablanca et de Tanger, Marock, qui évoque les amours de deux adolescents marocains (elle musulmane, lui juif), a donc suscité l’anathème des islamistes. Interrogé par J.A. (n° 2360, 2-8 avril 2006), le Dr Saad Eddine el-Othmani, secrétaire général du PJD, avait pourtant juré qu’il n’était pas question de recourir à la censure. Sa profession de foi libérale avait provoqué des « remous » au sein de son parti. At-Tajdid, que dirige Abdelilah Benkirane, l’un des dirigeants islamistes, a ouvert les hostilités, le 3 mai. Pas moins de quatre pages sont consacrées à Marock. À la une, en manchette, affiche du film à l’appui, on proteste contre l’autorisation accordée à un film qui « méprise les Marocains et leur religion ». L’un des articles s’efforce de cerner les « arrière-pensées de la jeune réalisatrice ». Il est également question d’un « discours israélien hostile à la nation » face auquel « le silence est un crime ». Le flot d’insanités que répand cette rhétorique bête et méchante ne recule devant rien. Même le jeu de mots du film, pourtant limpide, devient « une expression de mépris » pour le royaume !

    En déclenchant cette polémique, le PJD fait certainement une mauvaise affaire. Depuis quelque temps, il s’évertue à se présenter comme une formation démocratique, tolérante et, pour tout dire, normale. Non sans succès, d’ailleurs, au Maroc et au-delà. Mais il a suffi d’un film pour que son idéologie inavouable, faite d’intolérance et de bêtise, se manifeste sans retenue. Aux dernières nouvelles, il aurait pris la mesure de son erreur. Des manifestations prévues pour la sortie de Marock ont été décommandées. Le seront-elles encore dans les prochains jours ?

    Hamid Barrada
    Source : Jeune Afrique




    http://marock-lefilm.************/index.html
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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    • #3
      Comme quoi entre les partis et le peuple, il existe un fossé.... Un film léger, sympathique, montrant un autre visage du Maroc. A ne pas prendre au sérieux puisque ce n'est qu'un film.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        salut stranger
        initiative louable mais le sujet a deja été proposé et debatu

        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...ghlight=Marock
        khalini naîch hyati w hssabi mâa rabbi

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