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Au nom de l'islam : djihad ou démocratie ?

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  • Au nom de l'islam : djihad ou démocratie ?

    A regarder ce soir sur la chaine LCP à 20H30

    Synopsis : Depuis plusieurs années, une vague islamiste envahit le monde musulman, à tel point qu'aujourd'hui, les peuples musulmans semblent se trouver devant un dilemme : choisir entre les monarques ou les présidents à vie et les islamistes. Démocrates et tenants d'un islam libéral sont quant à eux marginalisés. Comment expliquer ce phénomène ? Ce document donne la parole à des Occidentaux et à des musulmans, dont certains s'expriment pour la première fois, comme le frère du fondateur des Frères musulmans, Gamal Al Banna, militant d'un islam progressiste et un mollah iranien condamné à mort, puis gracié après cinq ans de prison, pour avoir simplement dit, lors d'une conférence, que le voile n'était pas une obligation coranique.
    Chaque jour nous approche de la mort, le dernier nous y conduit.
    Montaigne

  • #2
    Pot-pourri

    Donc, encore une de ces émissions où l'on se propose d'analyser des choses d'un autre monde, en prenant bien soin de confondre tout un tas de choses dans une même cocotte.

    Un classique.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Sa fait une Dizaine de fois qui repasse cette émission sur lcp ...

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      • #4
        djihad ou démocratie ?

        Les récents évênements survenus en Tunisie, Egypte, Maroc, peut être Syrie et Lybie
        nous apporteront bientot la réponde
        Chaque jour nous approche de la mort, le dernier nous y conduit.
        Montaigne

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        • #5
          @gdesmon

          Pour qu'il y est réponse, il faudrait déjà que le questionnement ait un sens.

          Comment peut-on opposer "djihâd" à "démocratie" ? Tiens, serait-ce logique de se demander comment guerre et démocratie peuvent-ils coexister en Occident ? Est-ce le signe d'un problème dans l'un ou dans l'autre de ces concepts ?
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            @harrachi78

            Le concept le plus ambigu me semble être celui là même de "jihad", puisqu'il a constamment évolué au cours de l'histoire.
            L'islam compte quatre types de jihad : par le cœur, par la langue, par la main et par l'épée. Le jihad par le cœur, aussi nommé « Grand jihad », invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société4,5. De nombreux savants musulmans interprètent le jihad comme une lutte dans un sens spirituel. Une minorité de savants sunnites le considèrent comme le sixième pilier de l'islam quoique le jihad n'en ait pas le statut officiel4. Dans le chiisme duodécimain, il est considéré comme une des dix pratiques religieuses du culte.
            Le plus connu des sens du jihad est le jihad par l'épée ou « Petit jihad ». Il a servi d'argument à différents groupes musulmans à travers l'histoire pour légitimer leurs guerres contre d'autres musulmans ou contre des non-musulmans6.

            Celui de "démocratie" souffre moins d'ambiguité "régime politique dans lequel le peuple est souverain" .
            Chaque jour nous approche de la mort, le dernier nous y conduit.
            Montaigne

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            • #7
              @gdesmon

              ... Le concept le plus ambigu me semble être celui là même de "jihad", puisqu'il a constamment évolué au cours de l'histoire ...

              Affirmation plus que discutable, mais comme bien même ça serait le cas, je ne vois toujours pas sur quel plan peut-on opposer le concepte de "djihâd" à celui de "démocratie" dans une même problématique. La preuve :

              L'islam compte quatre types de jihad : par le cœur, par la langue, par la main et par l'épée. Le jihad par le cœur, aussi nommé « Grand jihad », invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société ... Le plus connu des sens du jihad est le jihad par l'épée ou « Petit jihad ». Il a servi d'argument à différents groupes musulmans à travers l'histoire pour légitimer leurs guerres contre d'autres musulmans ou contre des non-musulmans.
              +

              Celui de "démocratie" souffre moins d'ambiguité "régime politique dans lequel le peuple est souverain"
              = ?
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                @harrachi78

                La question n'en pose pas moins celle du libre arbitre des individus.

                D'un coté celui de la démocratie, c'est le choix de

                L' AUTONOMIE , c'est à dire la faculté de se déterminer par soi-même, de choisir, d’agir librement :
                La Liberté, comme indépendance morale ou intellectuelle

                et de l'autre, celui du religieux c'est :

                L' HETERONOMIE : le fait d’être influencé par des facteurs extérieurs,
                d’être soumis à des lois ou des règles dépendant d’une entité extérieure.

                Je suis désolé Harrachi mais à toute forme de dogme, je préfère opposer la liberté absolue de conscience, celle de croire ou de ne pas croire en un ordre supérieur, et me tenir à distance à l'égard de "tout discours légitimant", celui qui tendrait à vouloir faire advenir un homme nouveau, oblitéré jusqu'alors, et à qui il faut révéler une voie, un sens, qui lui a été cachée jusqu'ici, et qui le ramenera à une pureté originelle, ou à une récompense post mortem. En ce sens le communisme est une religion. ...

                Toute collusion de ces discours légitimants avec le réel de l'histoire a conduit aux catastrophe que nous savons.

                En religion, comme en politique, je m'efforce de me montrer athée, et j'évite le plus possible que l'on me raconte "des histoires".
                Chaque jour nous approche de la mort, le dernier nous y conduit.
                Montaigne

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                • #9
                  Franchement c'est un des reportages les plus débiles et les plus stéréotypés que j'ai vu sur l'Islam, en plus sur une chaine d'Etat comme LCP c'est la honte. Le sionisme est vraiment partout.
                  Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                  • #10
                    @gdesmon

                    Sincèrement, et ce n'est vraiment pas faute d'avoir essayé, mais je n'arrive toujours pas à localiser le point de collusion entre "jihâd" et "démocratie".

                    La problématique que tu soulève dans le dernier poste est intéressante, mais il me semble qu'elle relève d'un autre domaine. Non ?
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      pour eux djihad signifie terroriste ! avec se constat la il n'y a plus rien a débattre ces des ânes qui se prennent pour plus intelligent qu'il ne sont !

                      émission de dé-foulard anti-Islam , pourquoi il parle pas du judaisme ?
                      du christianisme ?

                      que ISLAM

                      mais ne vous méprenez pas les non musulmans je ne fait jamais la victime que ceux ou celles qui aime cette belle religion nous accueillerons avec plaisir que celui qui nous aime pas , nous ont se dispense de tous le monde sauf Allah SWT .

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                      • #12
                        La télé pakistanaise profite de l'islamisation des jeunes

                        Le Figaro Par Emmanuel DERVILLE Publié le 17/08/2011

                        À Islamabad

                        Tous les soirs, à 19h30, Geo TV, la chaîne de télévision la plus regardée du pays, diffuse un «Qui veut gagner des millions?» islamique. L'émission s'appelle «Alif Laam Meem», trois lettres de l'alphabet arabe qui introduisent des sourates du Coran.

                        «Salam alaykoum», lance Junaid Jamshed, le présentateur. Avec son chapeau de prière et sa longue barbe brune, il colle au concept du jeu. Ancien chanteur à succès, autrefois rasé de près, cet artiste de 36 ans a redécouvert l'islam il y a peu. Dans le public, les femmes portent le voile ou le niqab.

                        Junaid Jamshed accueille un premier joueur: «Bienvenue à toi, Adnan, mon frère.» La trentaine, souriant mais tendu, Adnan est un ancien cadre de Procter & Gamble qui s'est lancé dans l'étude du Coran. S'il répond aux 15 questions, il remportera un appartement, un pèlerinage à La Mecque pour deux personnes et 2,8 millions de roupies (23.000 euros). Junaid Jamshed enchaîne avec la première question: «De combien de pièces de tissu est constitué le vêtement que les pèlerins portent à La Mecque?» «Deux», répond Adnan sans hésiter. «C'est ton dernier mot?» «Oui.» «Allah akbar! Dieu te félicite, mon frère.» Adnan échoue à la 5e question et repart avec 20.000 roupies (160 euros). La difficulté du jeu ne décourage pas les postulants. La chaîne a reçu entre 30.000 et 40.000 candidatures dès les premières semaines et, selon ses premières estimations, de 30 à 40 millions de personnes suivent l'émission. Un Pakistanais sur cinq. «Alif Laam Meem» est populaire chez les femmes et les 18-25 ans.

                        Ce succès démontre l'engouement pour la religion. «Les Pakistanais pratiquent de plus en plus et ils le montrent en public», constate Imran Aslam, le PDG de Geo TV. Un avis que partage Rifaat Hussain. Ce professeur de 59 ans enseigne à l'université Quaid-i-Azam d'Islamabad. «Dans les années 1960 et 1970, je voyageais à travers le pays avec des filles, se souvient-il. On pouvait boire de l'alcool en public, manger en journée pendant le ramadan… Désormais, c'est très mal vu.» Les silhouettes recouvertes du niqab sont plus nombreuses sur le campus, comme dans les rues d'Islamabad.
                        Omniprésence dans les médias

                        Le Pakistan traverse une crise identitaire. Cette république islamique a été fondée en 1947 pour donner un pays aux musulmans du sous-continent. Les pères fondateurs jugeaient impossible de s'intégrer dans une Inde à majorité hindoue. Mais ils n'ont jamais précisé quel islam devait constituer l'identité nationale.

                        La question est devenue épineuse après 2001, dans un pays divisé. Au nord-ouest, les talibans combattent l'armée au nom de l'islam, reprochant au gouvernement son alliance avec les États-Unis. «La religion est omniprésente dans les médias, constate Imran Aslam. On entend parler de djihad, de fondamentalisme, etc. Du coup, l'opinion veut en savoir plus, en particulier les jeunes.» 66% des Pakistanais ont moins de 30 ans. Tablant sur leur intérêt durable pour la religion, Imran Aslam pense maintenir son émission à la rentrée.
                        Chaque jour nous approche de la mort, le dernier nous y conduit.
                        Montaigne

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