L’éternel dilemme...
Un film réaliste sur la crise identitaire que connaît la jeune génération française d’origine algérienne.
Brahim et Mouloud, deux jeunes Français de parents maghrébins passent leur temps à draguer les filles et à squatter la boulangerie où travaille leur copain Gaby. Le match France-Algérie vient chambouler leur train-train. Cet évènement va diviser les deux amis: Brahim revendique son identité algérienne, Mouloud fustige son refus de la France, pays qui les a vus grandir. Mais 4-1, c’est trop! Brahim envahit le stade...Elevé dans une famille qui ne jure que par le bled, ce dernier a bien du mal à se situer entre la France qui l’a vu naître et une Algérie source de fantasmes... Au sortir de ses tribulations avec la justice, l’heure est grave.
Comment payer les 100.000 euros d’amende? Fortement inspiré du match amical France- Algérie du 6 octobre 2001 au Stade de France, une rencontre qui avait connu un envahissement de terrain à la 76e minute de jeu, le sixième long-métrage de Mahmoud Zemmouri met en scène un jeune chômeur franco-algérien, supporter enflammé de l’équipe d’Algérie est arrêté à cette occasion. Libéré puis contraint par sa famille à partir en Algérie pour améliorer ses chances d’insertion, il doit admettre sa crainte de se retrouver dans le pays de ses parents, loin de ses marques. Initialement intitulé Beur et margarine, le film coécrit et produit par Mahmoud Zemmouri permet, une nouvelle fois, au cinéaste de donner libre cours au registre tragi-comique qu’il cultive depuis ses débuts. Beur Blanc Rouge qui lorgne sans prétention une armada de comédiens dont le sémillant et frêle Yasmine Belmadi, Abdellah Bouzida et Fatima Helilou en chefs de famille impécunieux qui ne reculent devant rien, Chafia Boudraâ, en grand-mère riche et encombrante, Mouss, en directeur d’agence matrimoniale islamique et Saïd Hilmi en épicier grincheux. Ecrit depuis plus de deux ans, ce film abordant un sujet aussi grinçant que celui de l’intégration ou celui de la crise identitaire, vient remettre sur le tapis une actualité éternellement débattue au jour d’aujourd’hui en France, rappelant ainsi, ce chaud évènement qui avait fait la une de tous les médias, à savoir la crise des banlieues en France, qui avait éclaté l’hiver dernier à Clichy-sous-Bois, le 28 octobre au soir, prenant par la suite des tournures dramatiques dans le reste des villes en France. Un fait du hasard, la sortie de ce film intervient au moment où l’Algérie demande à la France des «excuses solennelles» pour les crimes perpétrés et les dépassements commis à l’égard les Algériens au temps de la colonisation. Ceci, remettant en cause rudement ce traité d‘amitié qui devait être signé entre les deux pays... Aussi, jamais les rapports entre l’Algérie et la France n’avaient été aussi tendus qu’aujourd’hui, d’où l’intérêt à bien regarder ce film, même si son auteur se défend de l’avoir fait pour des raisons circonstancielles, mais sans pour autant réfuter l’argument politique. En effet, affirme-t-il, «ce film a été pensé et écrit bien avant les évènements des banlieues qui ont ébranlé la France, l’hiver dernier».
Un film réaliste sur la crise identitaire que connaît la jeune génération française d’origine algérienne.
Brahim et Mouloud, deux jeunes Français de parents maghrébins passent leur temps à draguer les filles et à squatter la boulangerie où travaille leur copain Gaby. Le match France-Algérie vient chambouler leur train-train. Cet évènement va diviser les deux amis: Brahim revendique son identité algérienne, Mouloud fustige son refus de la France, pays qui les a vus grandir. Mais 4-1, c’est trop! Brahim envahit le stade...Elevé dans une famille qui ne jure que par le bled, ce dernier a bien du mal à se situer entre la France qui l’a vu naître et une Algérie source de fantasmes... Au sortir de ses tribulations avec la justice, l’heure est grave.
Comment payer les 100.000 euros d’amende? Fortement inspiré du match amical France- Algérie du 6 octobre 2001 au Stade de France, une rencontre qui avait connu un envahissement de terrain à la 76e minute de jeu, le sixième long-métrage de Mahmoud Zemmouri met en scène un jeune chômeur franco-algérien, supporter enflammé de l’équipe d’Algérie est arrêté à cette occasion. Libéré puis contraint par sa famille à partir en Algérie pour améliorer ses chances d’insertion, il doit admettre sa crainte de se retrouver dans le pays de ses parents, loin de ses marques. Initialement intitulé Beur et margarine, le film coécrit et produit par Mahmoud Zemmouri permet, une nouvelle fois, au cinéaste de donner libre cours au registre tragi-comique qu’il cultive depuis ses débuts. Beur Blanc Rouge qui lorgne sans prétention une armada de comédiens dont le sémillant et frêle Yasmine Belmadi, Abdellah Bouzida et Fatima Helilou en chefs de famille impécunieux qui ne reculent devant rien, Chafia Boudraâ, en grand-mère riche et encombrante, Mouss, en directeur d’agence matrimoniale islamique et Saïd Hilmi en épicier grincheux. Ecrit depuis plus de deux ans, ce film abordant un sujet aussi grinçant que celui de l’intégration ou celui de la crise identitaire, vient remettre sur le tapis une actualité éternellement débattue au jour d’aujourd’hui en France, rappelant ainsi, ce chaud évènement qui avait fait la une de tous les médias, à savoir la crise des banlieues en France, qui avait éclaté l’hiver dernier à Clichy-sous-Bois, le 28 octobre au soir, prenant par la suite des tournures dramatiques dans le reste des villes en France. Un fait du hasard, la sortie de ce film intervient au moment où l’Algérie demande à la France des «excuses solennelles» pour les crimes perpétrés et les dépassements commis à l’égard les Algériens au temps de la colonisation. Ceci, remettant en cause rudement ce traité d‘amitié qui devait être signé entre les deux pays... Aussi, jamais les rapports entre l’Algérie et la France n’avaient été aussi tendus qu’aujourd’hui, d’où l’intérêt à bien regarder ce film, même si son auteur se défend de l’avoir fait pour des raisons circonstancielles, mais sans pour autant réfuter l’argument politique. En effet, affirme-t-il, «ce film a été pensé et écrit bien avant les évènements des banlieues qui ont ébranlé la France, l’hiver dernier».
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