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Saviez vous que Star Wars avait été inspiré par un film japonais, que l'univers de Seven vient de Delicatessen ou bien que les dialogues décalés de Pulp Fiction puisent leur origine dans un film de Truffaut ?Aussi différents soient-ils, des films peuvent en inspirer d'autres. Voici quelques exemples surprenants.
De La Forteresse cachée à La Guerre de étoiles
Un petit groupe de rebelles volent au secours d'une princesse, prisonnière d'une armée maléfique qui gouverne le monde. Non, ce synopsis n'est pas celui de Star Wars mais du film du réalisateur japonais Akira Kurosawa La Forteresse cachée. Si la ressemblance est frappante ce n'est pas un hasard. George Lucas s'est largement inspiré de cette épopée épique pour réaliser La guerre de étoiles (1977), premier volet de la saga Star Wars. Si le scenario a été profondément transformé par le cinéaste américain, on retrouve les mêmes effets de transition entre les scènes et le même mode narratif : une histoire racontée du point de vue des deux personnages les plus faibles.
De Delicatessen à Seven
A priori, il n'y a pas grand chose en commun entre la fable poétique de Jeunet et Caro et le thriller choc de David Fincher. Pourtant ce dernier avait non seulement vu Delicatessen mais en avait apprécié les qualités visuelles au point d'engager les mêmes chef opérateur et étalonneur (Darius Khondji et Yvan Lucas) pour Seven. Au final, il y a un réel lien de parenté entre les deux films ; ce même traitement de l'image chaud et doré qui a grandement contribué au succès de Seven et offert, au passage, une carrière internationale aux deux techniciens.
De La piscine à Swimming Pool
En 2002 sort sur les écrans français Swimming pool, un thriller envoutant centré sur la relation entre une femme écrivain en mal d'inspiration et une jeune fille épicurienne et insouciante dans une maison de vacance. Acclamé par la critique, le huitième long métrage de François Ozon interpelle par sa ressemblance avec le film du réalisateur Jacques Deray, La piscine (1968). Plus que du scénario ou de la réalisation à proprement parler, c'est de l'ambiance du film de Jacques Deray que François Ozon s'est inspiré. On y retrouve le même décor : la maison provençale cadre d'un huit clos centré sur la piscine, véritable personnage du film, qui devient le lieu d'un meurtre. Simple coïncidence ? Dur à croire lorsque l'on sait que pour son dernier film Potiche, il s'est à nouveau inspiré de l'œuvre de Jacques Deray et notamment du film Trois places pour le 26 (1988) avec Françoise Fabian et Yves Montand.De Tirez sur le pianiste à Pulp Fiction
Bien sur, on ne peut pas parler d'influences cinématographiques sans faire référence à Quentin Tarantino. Le réalisateur américain est considéré par beaucoup comme le roi du mash-up (mélange des genres) ce qui lui vaut son lot de fans mais aussi de détracteurs qui voient dans l'oeuvre du réalisateur déjanté une série de plagiats. On connait son gout pour les films de série Z asiatiques et les nanars de Blaxploitation mais moins sa passion pour le cinéma français et notamment la Nouvelle Vague. Pourtant, Tarantino s'est largement inspiré du film de Truffaut, Tirez sur le pianiste, pour réaliser Pulp Fiction. On y retrouve le même univers (l'esthétique de polar américain des années 40 adaptée au monde moderne) mais aussi cette manière de jouer avec les conventions en faisant cohabiter scènes dures et dialogues décalés donnant lieu à toutes sortes de digressions comiques. Comme en témoigne la première scène de Tirez sur le pianiste, où l'on passe d'une ambiance de film noir à une conversation légère en clin d'oeil, changement de registre soudain que l'on retrouve tout au long de Pulp Fiction (ex : quand Vincent et Jules discutent hamburgers et voyages en Europe tout en allant liquider des jeunes trafiquants) :
Des Diaboliques à Sueurs froides
Autre classique du cinéma français, le film de Henri-Georges Clouzot, Les Diaboliques avait fait des envieux lors de sa sortie en 1955 et pas des moindres. M. Alfred Hitchcock lui même avait tenté d'acquérir les droits du livre de Boileau et Narcejac, qui a servi de base au film, et fut très impressionné par l'adaptation de Clouzot. Mais la persévérance du "maitre du suspense" se révèlera payante ; Boileau et Narcejac finiront par lui écrire une nouvelle sur mesure de laquelle il tirera l'un de ses chefs d'œuvre, Sueurs froides (1958).
Saviez vous que Star Wars avait été inspiré par un film japonais, que l'univers de Seven vient de Delicatessen ou bien que les dialogues décalés de Pulp Fiction puisent leur origine dans un film de Truffaut ?Aussi différents soient-ils, des films peuvent en inspirer d'autres. Voici quelques exemples surprenants.
De La Forteresse cachée à La Guerre de étoiles
Un petit groupe de rebelles volent au secours d'une princesse, prisonnière d'une armée maléfique qui gouverne le monde. Non, ce synopsis n'est pas celui de Star Wars mais du film du réalisateur japonais Akira Kurosawa La Forteresse cachée. Si la ressemblance est frappante ce n'est pas un hasard. George Lucas s'est largement inspiré de cette épopée épique pour réaliser La guerre de étoiles (1977), premier volet de la saga Star Wars. Si le scenario a été profondément transformé par le cinéaste américain, on retrouve les mêmes effets de transition entre les scènes et le même mode narratif : une histoire racontée du point de vue des deux personnages les plus faibles.
De Delicatessen à Seven
A priori, il n'y a pas grand chose en commun entre la fable poétique de Jeunet et Caro et le thriller choc de David Fincher. Pourtant ce dernier avait non seulement vu Delicatessen mais en avait apprécié les qualités visuelles au point d'engager les mêmes chef opérateur et étalonneur (Darius Khondji et Yvan Lucas) pour Seven. Au final, il y a un réel lien de parenté entre les deux films ; ce même traitement de l'image chaud et doré qui a grandement contribué au succès de Seven et offert, au passage, une carrière internationale aux deux techniciens.
De La piscine à Swimming Pool
En 2002 sort sur les écrans français Swimming pool, un thriller envoutant centré sur la relation entre une femme écrivain en mal d'inspiration et une jeune fille épicurienne et insouciante dans une maison de vacance. Acclamé par la critique, le huitième long métrage de François Ozon interpelle par sa ressemblance avec le film du réalisateur Jacques Deray, La piscine (1968). Plus que du scénario ou de la réalisation à proprement parler, c'est de l'ambiance du film de Jacques Deray que François Ozon s'est inspiré. On y retrouve le même décor : la maison provençale cadre d'un huit clos centré sur la piscine, véritable personnage du film, qui devient le lieu d'un meurtre. Simple coïncidence ? Dur à croire lorsque l'on sait que pour son dernier film Potiche, il s'est à nouveau inspiré de l'œuvre de Jacques Deray et notamment du film Trois places pour le 26 (1988) avec Françoise Fabian et Yves Montand.De Tirez sur le pianiste à Pulp Fiction
Bien sur, on ne peut pas parler d'influences cinématographiques sans faire référence à Quentin Tarantino. Le réalisateur américain est considéré par beaucoup comme le roi du mash-up (mélange des genres) ce qui lui vaut son lot de fans mais aussi de détracteurs qui voient dans l'oeuvre du réalisateur déjanté une série de plagiats. On connait son gout pour les films de série Z asiatiques et les nanars de Blaxploitation mais moins sa passion pour le cinéma français et notamment la Nouvelle Vague. Pourtant, Tarantino s'est largement inspiré du film de Truffaut, Tirez sur le pianiste, pour réaliser Pulp Fiction. On y retrouve le même univers (l'esthétique de polar américain des années 40 adaptée au monde moderne) mais aussi cette manière de jouer avec les conventions en faisant cohabiter scènes dures et dialogues décalés donnant lieu à toutes sortes de digressions comiques. Comme en témoigne la première scène de Tirez sur le pianiste, où l'on passe d'une ambiance de film noir à une conversation légère en clin d'oeil, changement de registre soudain que l'on retrouve tout au long de Pulp Fiction (ex : quand Vincent et Jules discutent hamburgers et voyages en Europe tout en allant liquider des jeunes trafiquants) :
Des Diaboliques à Sueurs froides
Autre classique du cinéma français, le film de Henri-Georges Clouzot, Les Diaboliques avait fait des envieux lors de sa sortie en 1955 et pas des moindres. M. Alfred Hitchcock lui même avait tenté d'acquérir les droits du livre de Boileau et Narcejac, qui a servi de base au film, et fut très impressionné par l'adaptation de Clouzot. Mais la persévérance du "maitre du suspense" se révèlera payante ; Boileau et Narcejac finiront par lui écrire une nouvelle sur mesure de laquelle il tirera l'un de ses chefs d'œuvre, Sueurs froides (1958).
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