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C’est face à plus de 25 000 spectateurs réunis au stade 4-Août de Ouagadougou que le coup d’envoi de la 22ème édition du Festival du film du cinéma panafricain et de la télévision a été donné samedi dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement burkinabé, M. Tertius Zongo.
Le ministre de la Culture, Filippe Ouédraogo, aussi présent, a déclaré que «l’Afrique a atteint le milliard d’habitants et a droit à [ses] propres images». Pour sa part, M. Michel Ouédraogo, délégué général du Fespaco, a affirmé que «le festival était désormais le plus grand et le plus dynamique espace culturel africain».
Sur scène, plus de 300 jeunes danseurs ont animé le spectacle inaugural sous les rythmes des tamtams, djembé n’gonie et balafon. Intitulé «jeunesse en songe» ce spectacle de chorégraphie signé par Salia Sanou (chorégraphe burkinabé) retrace la quête du bonheur entreprise par le peuple burkinabé. Des artistes locaux et de renommée internationale se sont, ensuite, succédé sur la scène, à l’image d’Alif Naaba surnommé le prince aux pieds nus, de Sissao et Foby ainsi que de la star togolaise Toofan. L’ambiance ne pouvait qu’atteindre le summum avec autant de monde (plus de 25 000 personnes), un chiffre n’ayant guère étonné les organisateurs qui disent s’être habitués à cela.
Contacté par téléphone, M. Sah Daouda Ouedraogo, responsable de presse, a affirmé que «l’ouverture s’est déroulée dans une très bonne ambiance et sans couacs et qu’elle donne déjà une idée de l’impact du Fespaco sur la population burkinabé et l’Afrique en général».
La soirée inaugurale s’est poursuivie par une série d’hommages rendus aux réalisateurs et comédiens disparus depuis la dernière édition en 2009.
A savoir le dramaturge et comédien Sotigui Kouyaté, le Tunisien Tahar Chériaa, fondateur des Journées cinématographiques de Carthage et le réalisateur sénégalais Mahama Jhonson Traoré.
Durant huit jours, le Fespaco 2011 donnera l’occasion aux festivaliers de visionner 194 films de 28 pays, dont 111 en compétition dans les catégories longs et courts métrages, diaspora, TV-vidéo et documentaires, qui seront projetés dans douze salles.
Rappelons que l’Algérie participe en force à cette 22ème édition avec sept films inscrits en compétition officielle et des séances spéciales.
On citera Essaha de Dahmane Ouzid et Voyage à Alger d’Abdelkrim Bahloul dans la catégorie long métrage, Khouya de Yaniss Koussim et Garagouz d’Abdenour Zahzah dans la catégorie du court métrage.
Pour la catégorie documentaire, le Docker noir, Osmane Sembene de Fatma Zohra Zemmoum et Dans le silence je sens rouler la terre de Mohamed Lakhdar Tati et, pour conclure, le Dernier Voyage de Djamel Azizi dans la catégorie fiction TV.
Le film nominé aux Oscars Hors-la-loi de Rachid Bouchareb sera projeté en séance spéciale.
Placé sous le thème «Cinéma africain et marché», le Fespaco devrait cette année évoquer le thème du piratage culturel lors de la journée d’étude prévue durant le festival. Le Marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica), grand marché des films pour les télévisions, s’est également ouvert samedi avec près de 86 films.
Par La Tribune
Le ministre de la Culture, Filippe Ouédraogo, aussi présent, a déclaré que «l’Afrique a atteint le milliard d’habitants et a droit à [ses] propres images». Pour sa part, M. Michel Ouédraogo, délégué général du Fespaco, a affirmé que «le festival était désormais le plus grand et le plus dynamique espace culturel africain».
Sur scène, plus de 300 jeunes danseurs ont animé le spectacle inaugural sous les rythmes des tamtams, djembé n’gonie et balafon. Intitulé «jeunesse en songe» ce spectacle de chorégraphie signé par Salia Sanou (chorégraphe burkinabé) retrace la quête du bonheur entreprise par le peuple burkinabé. Des artistes locaux et de renommée internationale se sont, ensuite, succédé sur la scène, à l’image d’Alif Naaba surnommé le prince aux pieds nus, de Sissao et Foby ainsi que de la star togolaise Toofan. L’ambiance ne pouvait qu’atteindre le summum avec autant de monde (plus de 25 000 personnes), un chiffre n’ayant guère étonné les organisateurs qui disent s’être habitués à cela.
Contacté par téléphone, M. Sah Daouda Ouedraogo, responsable de presse, a affirmé que «l’ouverture s’est déroulée dans une très bonne ambiance et sans couacs et qu’elle donne déjà une idée de l’impact du Fespaco sur la population burkinabé et l’Afrique en général».
La soirée inaugurale s’est poursuivie par une série d’hommages rendus aux réalisateurs et comédiens disparus depuis la dernière édition en 2009.
A savoir le dramaturge et comédien Sotigui Kouyaté, le Tunisien Tahar Chériaa, fondateur des Journées cinématographiques de Carthage et le réalisateur sénégalais Mahama Jhonson Traoré.
Durant huit jours, le Fespaco 2011 donnera l’occasion aux festivaliers de visionner 194 films de 28 pays, dont 111 en compétition dans les catégories longs et courts métrages, diaspora, TV-vidéo et documentaires, qui seront projetés dans douze salles.
Rappelons que l’Algérie participe en force à cette 22ème édition avec sept films inscrits en compétition officielle et des séances spéciales.
On citera Essaha de Dahmane Ouzid et Voyage à Alger d’Abdelkrim Bahloul dans la catégorie long métrage, Khouya de Yaniss Koussim et Garagouz d’Abdenour Zahzah dans la catégorie du court métrage.
Pour la catégorie documentaire, le Docker noir, Osmane Sembene de Fatma Zohra Zemmoum et Dans le silence je sens rouler la terre de Mohamed Lakhdar Tati et, pour conclure, le Dernier Voyage de Djamel Azizi dans la catégorie fiction TV.
Le film nominé aux Oscars Hors-la-loi de Rachid Bouchareb sera projeté en séance spéciale.
Placé sous le thème «Cinéma africain et marché», le Fespaco devrait cette année évoquer le thème du piratage culturel lors de la journée d’étude prévue durant le festival. Le Marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica), grand marché des films pour les télévisions, s’est également ouvert samedi avec près de 86 films.
Par La Tribune