La beauté d'un cauchemar, critique garantie sans spoilers !
Je voulais voir le film à 17h30, donc je me suis pointé comme d'hab, 15 minutes avant pour éviter la pub. A la sortie du métro, je me suis trouvé devant une file d'attente d'environ 200 mètres ! et ces gens étaient là pour un seul film: Black Swan.
J'ai attendu comme tout le monde, et à la fin, une voix annonca "Mesdames et Messieurs, on tient à vous préciser que pour Black Swan, les seules places qui restent sont celles du premier rang".
Alors j'ai pris un ticket, mais pour la séance suivante, celle de 19h50, et là j'ai choisi de débarquer 40 minutes avant. La file d'attente était bien là, mais elle était, un petit peu, plus courte.
Je ne vais pas vous spoiler le film, mais je tiens à dire que l'histoire est un peu différente des synopsis qu'on voit sur les sites cinéma. Le scénario est assez classique (quand on dit stress, on pense presque systématiquement au ballet et au mannequinat), mais le réalisateur n'hésite pas à nous faire vivre dans ce milieu de l'intérieur. Ainsi, on voit une ballerine qui se prépare corps et âme à une date fatidique, et on vit son cauchemar de l'intérieur.
Scénario classique alors, mais la mise en scène est loin de l'être. Car le réalisateur ne cherchait pas seulement à dénoncer, à rendre repoussant un phénomène donné, il voulait aller plus loin, il voulait semer le trouble et faire vaciller les esprits. C'est ainsi que les scènes d'une beauté saisissante alternent avec des moments de pur frisson, et le tout est orchestré par un scénario tout aussi mystérieux, ce qui aboutit à un final, mais comment dire ...?
A la fin, je me suis dit "quoi? c'est fini? .... euh, on va dire que c'était un magnifique hommage à Tchaikovsky, donc je ne suis pas déçu."
Mais quelques minutes plus tard, j'ai repassé les moments-clés de l'histoire dans ma tête, et je me suis arrêté, dans la rue, pour me dire "Oh mon Dieu! quelle merveille je viens de voir !!"
C'est donc un scénario un peu difficile (même s'il y a des pistes), mais quand on le comprend, on revoit la scène finale autrement. C'est plutôt une apothéose. Cette scène, attaché à l'ensemble du film, nous fait comprendre le génie du réalisateur qui vient de réussir un véritable tour de force: s'approprier l'histoire du Lac des Cygnes.
Donc dorénavant, à chaque fois que je me poserai la question "comment font les compositeurs pour écrire des musiques aussi bouleversantes", je penserai d'abord à ce film.
Note: 10/10 (un chef-d'oeuvre dans tous les sens du mot).
Je voulais voir le film à 17h30, donc je me suis pointé comme d'hab, 15 minutes avant pour éviter la pub. A la sortie du métro, je me suis trouvé devant une file d'attente d'environ 200 mètres ! et ces gens étaient là pour un seul film: Black Swan.
J'ai attendu comme tout le monde, et à la fin, une voix annonca "Mesdames et Messieurs, on tient à vous préciser que pour Black Swan, les seules places qui restent sont celles du premier rang".
Alors j'ai pris un ticket, mais pour la séance suivante, celle de 19h50, et là j'ai choisi de débarquer 40 minutes avant. La file d'attente était bien là, mais elle était, un petit peu, plus courte.
Je ne vais pas vous spoiler le film, mais je tiens à dire que l'histoire est un peu différente des synopsis qu'on voit sur les sites cinéma. Le scénario est assez classique (quand on dit stress, on pense presque systématiquement au ballet et au mannequinat), mais le réalisateur n'hésite pas à nous faire vivre dans ce milieu de l'intérieur. Ainsi, on voit une ballerine qui se prépare corps et âme à une date fatidique, et on vit son cauchemar de l'intérieur.
Scénario classique alors, mais la mise en scène est loin de l'être. Car le réalisateur ne cherchait pas seulement à dénoncer, à rendre repoussant un phénomène donné, il voulait aller plus loin, il voulait semer le trouble et faire vaciller les esprits. C'est ainsi que les scènes d'une beauté saisissante alternent avec des moments de pur frisson, et le tout est orchestré par un scénario tout aussi mystérieux, ce qui aboutit à un final, mais comment dire ...?
A la fin, je me suis dit "quoi? c'est fini? .... euh, on va dire que c'était un magnifique hommage à Tchaikovsky, donc je ne suis pas déçu."
Mais quelques minutes plus tard, j'ai repassé les moments-clés de l'histoire dans ma tête, et je me suis arrêté, dans la rue, pour me dire "Oh mon Dieu! quelle merveille je viens de voir !!"
C'est donc un scénario un peu difficile (même s'il y a des pistes), mais quand on le comprend, on revoit la scène finale autrement. C'est plutôt une apothéose. Cette scène, attaché à l'ensemble du film, nous fait comprendre le génie du réalisateur qui vient de réussir un véritable tour de force: s'approprier l'histoire du Lac des Cygnes.
Donc dorénavant, à chaque fois que je me poserai la question "comment font les compositeurs pour écrire des musiques aussi bouleversantes", je penserai d'abord à ce film.
Note: 10/10 (un chef-d'oeuvre dans tous les sens du mot).
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