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Fans du cinéma turc ?

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  • Fans du cinéma turc ?

    A court de mots justes pour décrire ce cinéma qui me touche particulièrement, je poste l'extrait d'un article qui éclairera bien mieux ce que les films turcs apportent au cinéma dans sa globalité. Les extraits évoquent uniquement la "Nouvelle génération de cinéastes" ... et si l'on pouvait enchaîner par des films qu'on aurait déjà vus ou qu'on aimerait voir, ce serait le nirvana.

    Le cinéma turc, l’envol du phénix
    La relève du cinéma turc est en effet bien assurée. Ce jeune cinéma d’auteur survit en grande partie grâce au fond Eurimages du Conseil de l’Europe, et nombre de jeunes réalisateurs turcs tournent de ce fait des coproductions ou produisent directement à l’étranger.
    Chose intéressante, ces réalisateurs font tous partie d’une même génération, née autour de 1960 ; s’ils ne sont pas liés les uns aux autres, tous affirment cependant leur style dans des oeuvres ambitieuses. Citons, pêle-mêle, Zeki Demirkubuz (Innocence, 1998 et La salle d’attente, 2003), la jeune Yesim Ustaoglu qui affronte la question des minorités dans En attendant les nuages (2003), et dans une veine plus commerciale, Ferzan Oztepek, avec Tableau de famille (2001) et La fenêtre d’en face (2003).

    Pour tous, les oeuvres sont personnelles, exigeantes, et souvent auto-produites - comme celles de leur principal représentant, Nuri Bilge Ceylan. Révélé à Cannes (primé pour Uzak, grand prix du jury et prix d’interprétation masculine en 2003, puis Les Climats, prix de la critique internationale en 2007), il réalise des oeuvres dans lesquelles il tient le rôle principal, et où il évoque sa propre vie et celle de ses proches. Son dernier film, Les Climats, qui peint les saisons d’un couple en crise, s’inspire ainsi de l’échec de son premier mariage. Au sein ce nouveau cinéma, il est en décalage, refusant de délivrer une lecture politique de la vie en Turquie.

    Tout aussi talentueux, Fatih Akin est certainement un des plus jeunes de ces réalisateurs (né en 1973) et celui qui est le plus ouvert, pourrait-on dire naturellement, sur l’Europe. En effet, il vit et travaille entre la Turquie, le pays de ses parents, et l’Allemagne où il est né. Son dernier film en date, De l’autre côté, figurait aussi au Festival de Cannes 2007 (et dans son palmarès : prix du scénario et prix œcuménique). Deuxième volet d’une trilogie commencée avec Head-On, il est construit comme une chorégraphie autour de six personnages, qui se croisent et se rencontrent sans jamais comprendre ce qui les relie tous, dans un va-et-vient entre Turquie et Allemagne. Akin y aborde des thèmes forts (la prostitution, le pardon, la mort, la bienveillance, l’engagement politique, la soif de connaissance et l’amour), toujours avec une fine pointe d’humour et une émotion très sobre. Plus que tout, il filme avec passion Istanbul, cette ville redoutable, qui résume à elle seule le bouillonnement créatif d’une société en pleine mutation.

    Il est, de fait, désormais possible de parler de maturité du cinéma turc. Après avoir traversé une crise terrible, qui a ébranlé ses fondations en tant qu’art populaire et novateur, ce dernier renaît de ses cendres tel un phénix. Poussé par toute une génération de réalisateurs, ce cinéma explore de nouveaux horizons, bien ancrés dans le réel, et offre une représentation à la fois sensible et exigente de celui-ci.

    Ainsi, la société turque semble s’ouvrir à ces nouveaux regards, ce dont témoigne précisément, et avec une certaine émotion, la sortie de Yol après plus de quinze ans d’interdiction : à force d’enregistrer et de s’approprier les défis auxquels le pays est confronté, dans le contexte d’un rapprochement avec l'Europe, le cinéma turc plonge au coeur de son identité nationale.
    Au public qui le reçoit à l’étranger, il propose des oeuvres étonnantes, stimulantes et indispensables, qui permettent de mieux comprendre la complexité du monde actuel et d’en saisir toute l’humanité.

    Source : iletaitunefoislecinema

  • #2
    Merci Ambrine ... Dès que je peux j'irai voir un film de ce cinéma ... et je penserai à toi en plus

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    • #3
      Bonsoir Aloha,
      J'en ai vu quelques uns et je me ferai une joie de les partager avec toi et tous ceux qui seraient intéressés ... en plus, je me rends en Turquie dans pas besef.

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