NBC, CBS et ABC bloquent le lancement de Google TV
Qui freine le lancement de Google TV? A quelques semaines de son lancement à Las Vegas, le 6 janvier, le New York Times annonce que Google aurait demandé à ses partenaires de repousser la sortie de leurs télévisions connectées. Google voudrait avoir le temps de perfectionner son logiciel, qui a reçu un accueil très mitigé, selon une source citée par le quotidien américain.
Le New York Times indique que la demande tardive de Google a pris au dépourvu certains fabricants de téléviseurs. Ce report, annoncé tardivement, prive ainsi les sociétés des fêtes de fin d’année, une période très faste pour vendre beaucoup de produits. Toshiba, l’un des partenaires de Google dans le domaine des téléviseurs connectés, a indiqué qu’il suivrait cette demande. «Nous n’annoncerons pas et nous ne présenterons pas de téléviseur Toshiba ou de lecteur Blu-ray lors du CES. Nous avons un accord avec Google sur la feuille de route des futurs produits qui précise la sortie du bon produit au bon moment», a expliqué le vice-président de Toshiba en charge des produits numériques.
Avec Google TV, le géant américain de la recherche en ligne souhaitait transposer l’expérience de navigation du Web -en permettant d’accéder à des contenus à la demande ou de les dénicher par son moteur de recherche- sur l’écran de télévision. Le groupe américain est en train de découvrir, à ses dépens, que le mariage de ces deux mondes ne se fait pas sans accrocs. Le groupe Internet aurait, en effet, été contraient de demander aux fabricants de téléviseurs de reporter le lancement de leurs terminaux flanqués de l’interface «Google TV», a révélé le New York Times.
Toshiba, LG, et Sharp, notamment, devaient présenter leur gamme de téléviseurs connectés en janvier, à l’occasion du «Festival de Cannes» de l’électronique grand public, le Consumer Electronics Show de Las Vegas. Mais, selon le quotidien américain, Google souhaiterait améliorer encore son logiciel avant de le mettre à disposition du grand public, après des retours peu concluants. Les premiers téléviseurs Google TV (600 dollars) avaient été mis sur le marché en octobre par Sony. Ce dernier et Logitech proposent aussi des décodeurs (300 dollars) permettant d’accéder à l’interface Google TV sans remplacer son poste.
Ce concept ne risque pas d’entrer en Algérie car les foyers algériens ne sont pas tous connectés à Internet. Ce report met les autres fabricants dans l’embarras. Il est hérité d’une pratique courante dans le monde d’Internet, qui consiste à lancer des produits perfectibles dans une version dite «bêta» afin de l’améliorer en fonction des critiques des utilisateurs. Google propose ainsi de nombreux services en ligne encore marqués de ce label.
Mais, dans l’économie du matériel, cette méthode entraîne des conséquences économiques lourdes, à la fois en termes de production et de commercialisation. Ce n’est pas le seul couac dans l’aventure cathodique tentée par Google. Le groupe Internet a échoué à nouer des partenariats avec les principales chaînes de télévision américaines (également productrices des séries télévisées) comme NBC, CBS et ABC.
Grâce à des partenariats avec les plates-formes Amazon et Netflix, Google TV permet pour l’heure de regarder des films à la demande diffusés directement sur Internet. Elle permet aussi de regarder des vidéos en ligne, comme sur YouTube, mais sur son écran de télévision. Enfin, ces téléviseurs connectés visent à se connecter en parallèle à des services Internet comme Twitter pour commenter les programmes en temps réel. Rappelons enfin que c’est un Américain d’origine indienne, Rishi Shandra, qui dirige le «Group Product Manager», qui va piloter Google TV.
amirasoltane08@live.fr
Amira SOLTANE
Qui freine le lancement de Google TV? A quelques semaines de son lancement à Las Vegas, le 6 janvier, le New York Times annonce que Google aurait demandé à ses partenaires de repousser la sortie de leurs télévisions connectées. Google voudrait avoir le temps de perfectionner son logiciel, qui a reçu un accueil très mitigé, selon une source citée par le quotidien américain.
Le New York Times indique que la demande tardive de Google a pris au dépourvu certains fabricants de téléviseurs. Ce report, annoncé tardivement, prive ainsi les sociétés des fêtes de fin d’année, une période très faste pour vendre beaucoup de produits. Toshiba, l’un des partenaires de Google dans le domaine des téléviseurs connectés, a indiqué qu’il suivrait cette demande. «Nous n’annoncerons pas et nous ne présenterons pas de téléviseur Toshiba ou de lecteur Blu-ray lors du CES. Nous avons un accord avec Google sur la feuille de route des futurs produits qui précise la sortie du bon produit au bon moment», a expliqué le vice-président de Toshiba en charge des produits numériques.
Avec Google TV, le géant américain de la recherche en ligne souhaitait transposer l’expérience de navigation du Web -en permettant d’accéder à des contenus à la demande ou de les dénicher par son moteur de recherche- sur l’écran de télévision. Le groupe américain est en train de découvrir, à ses dépens, que le mariage de ces deux mondes ne se fait pas sans accrocs. Le groupe Internet aurait, en effet, été contraient de demander aux fabricants de téléviseurs de reporter le lancement de leurs terminaux flanqués de l’interface «Google TV», a révélé le New York Times.
Toshiba, LG, et Sharp, notamment, devaient présenter leur gamme de téléviseurs connectés en janvier, à l’occasion du «Festival de Cannes» de l’électronique grand public, le Consumer Electronics Show de Las Vegas. Mais, selon le quotidien américain, Google souhaiterait améliorer encore son logiciel avant de le mettre à disposition du grand public, après des retours peu concluants. Les premiers téléviseurs Google TV (600 dollars) avaient été mis sur le marché en octobre par Sony. Ce dernier et Logitech proposent aussi des décodeurs (300 dollars) permettant d’accéder à l’interface Google TV sans remplacer son poste.
Ce concept ne risque pas d’entrer en Algérie car les foyers algériens ne sont pas tous connectés à Internet. Ce report met les autres fabricants dans l’embarras. Il est hérité d’une pratique courante dans le monde d’Internet, qui consiste à lancer des produits perfectibles dans une version dite «bêta» afin de l’améliorer en fonction des critiques des utilisateurs. Google propose ainsi de nombreux services en ligne encore marqués de ce label.
Mais, dans l’économie du matériel, cette méthode entraîne des conséquences économiques lourdes, à la fois en termes de production et de commercialisation. Ce n’est pas le seul couac dans l’aventure cathodique tentée par Google. Le groupe Internet a échoué à nouer des partenariats avec les principales chaînes de télévision américaines (également productrices des séries télévisées) comme NBC, CBS et ABC.
Grâce à des partenariats avec les plates-formes Amazon et Netflix, Google TV permet pour l’heure de regarder des films à la demande diffusés directement sur Internet. Elle permet aussi de regarder des vidéos en ligne, comme sur YouTube, mais sur son écran de télévision. Enfin, ces téléviseurs connectés visent à se connecter en parallèle à des services Internet comme Twitter pour commenter les programmes en temps réel. Rappelons enfin que c’est un Américain d’origine indienne, Rishi Shandra, qui dirige le «Group Product Manager», qui va piloter Google TV.
amirasoltane08@live.fr
Amira SOLTANE