Tweet
C’EST LA DOYENNE DES ARTISTES FEMMES EN ALGÉRIE
La grande Keltoum nous a quittés
Figure emblématique du monde des arts et du spectacle, la grande comédienne Keltoum s’est éteinte, jeudi, à l’âge de 94 ans. Elle a été enterrée, hier, au cimetière El-Alia après la prière d’el-asr.
Avant de l’accompagner à sa dernière demeure, sa famille, ses proches et de nombreux artistes lui ont rendu un dernier hommage au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, à Alger.
La cérémonie de recueillement, rehaussée par la présence de Khalida Toumi, ministre de la Culture, était empreinte de beaucoup d’émotion. Toutes et tous ont surtout voulu rendre cet ultime hommage à la disparue dans le calme et la dignité. Keltoum, de son vrai nom Aïcha Adjouri, est née le 4 avril 1916 Blida. Elle n’a que 19 ans lorsqu’elle est découverte par Mahieddine Bachtarzi. Elle rejoint la troupe de ce monument du théâtre et débute ainsi une longue carrière, dans le théâtre et le cinéma notamment.
Quelques années plus tard, elle réussit même à acquérir un statut de comédienne internationale grâce à son talent. Après l’indépendance et en 1963, Keltoum retrouve les planches du théâtre algérien où elle se produit aux côtés des illustres comédiens Allal El- Mouhib, Mustapha Kateb, Alloula, Nouria, Rouiched… En tout, elle a joué dans plus de 70 pièces de théâtre.
La grande Keltoum se fait surtout remarquer dans le film Le vent des Aurès, réalisé par Mohamed Lakhdar Hamina en 1966. C’est ce film, en particulier, qui la fait aimer du grand public et en fait une figure emblématique du cinéma algérien.
Depuis, Keltoum a tenu le rôle principal dans une vingtaine d’autres longs métrages, dont le très populaire Hassan Terro, avec Rouiched. C’est avec le même Rouiched que Keltoum est remontée sur les planches, pour la dernière fois dans sa longue et brillante carrière. C’était en 1991, dans la pièce Les Concierges. Depuis, elle avait pris une retraite méritée auprès des siens.
Le soir DZ
La grande Keltoum nous a quittés
Figure emblématique du monde des arts et du spectacle, la grande comédienne Keltoum s’est éteinte, jeudi, à l’âge de 94 ans. Elle a été enterrée, hier, au cimetière El-Alia après la prière d’el-asr.
Avant de l’accompagner à sa dernière demeure, sa famille, ses proches et de nombreux artistes lui ont rendu un dernier hommage au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, à Alger.
La cérémonie de recueillement, rehaussée par la présence de Khalida Toumi, ministre de la Culture, était empreinte de beaucoup d’émotion. Toutes et tous ont surtout voulu rendre cet ultime hommage à la disparue dans le calme et la dignité. Keltoum, de son vrai nom Aïcha Adjouri, est née le 4 avril 1916 Blida. Elle n’a que 19 ans lorsqu’elle est découverte par Mahieddine Bachtarzi. Elle rejoint la troupe de ce monument du théâtre et débute ainsi une longue carrière, dans le théâtre et le cinéma notamment.
Quelques années plus tard, elle réussit même à acquérir un statut de comédienne internationale grâce à son talent. Après l’indépendance et en 1963, Keltoum retrouve les planches du théâtre algérien où elle se produit aux côtés des illustres comédiens Allal El- Mouhib, Mustapha Kateb, Alloula, Nouria, Rouiched… En tout, elle a joué dans plus de 70 pièces de théâtre.
La grande Keltoum se fait surtout remarquer dans le film Le vent des Aurès, réalisé par Mohamed Lakhdar Hamina en 1966. C’est ce film, en particulier, qui la fait aimer du grand public et en fait une figure emblématique du cinéma algérien.
Depuis, Keltoum a tenu le rôle principal dans une vingtaine d’autres longs métrages, dont le très populaire Hassan Terro, avec Rouiched. C’est avec le même Rouiched que Keltoum est remontée sur les planches, pour la dernière fois dans sa longue et brillante carrière. C’était en 1991, dans la pièce Les Concierges. Depuis, elle avait pris une retraite méritée auprès des siens.
Le soir DZ
Commentaire