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Vénus noire, le dernier Kéchiche

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  • Vénus noire, le dernier Kéchiche





    Synopsis :
    Paris, 1817, enceinte de l'Académie Royale de Médecine. « Je n'ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes ». Face au moulage du corps de Saartjie Baartman, l'anatomiste Georges Cuvier est catégorique. Un parterre de distingués collègues applaudit la démonstration. Sept ans plus tôt, Saartjie, quittait l'Afrique du Sud avec son maître, Caezar, et livrait son corps en pâture au public londonien des foires aux monstres. Femme libre et entravée, elle était l'icône des bas-fonds, la « Vénus Hottentote » promise au mirage d'une ascension dorée...

  • #2
    salut

    En quelle année a été aboli l'esclavage au UK ?

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    • #3
      je l'ai pas encore vu mais ....

      Après avoir exploré les problèmes de la banlieue, Kechiche semble s'attaquer à un sujet universel et sensible: le racisme qui se prend pour une réflexion intelligente. Car le racisme, qui est une bêtise en-soi, peut passer, via des discours pseudo-intellectuels, pour une idée à défendre.
      Mais le problème du film, c'est la mise en scène qui semble radicale et pour le moins violente. Mais bon, c'est pas facile de choisir face au dilemme entre la présentation d'une réalité atroce et la complaisance.

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      • #4
        Mais le problème du film, c'est la mise en scène qui semble radicale et pour le moins violente.
        ... tout comme la réalité, Blofeld.

        Je vais le voir ce week-end. Y avait Kéchiche chez Taddéi hier soir ... il ne sait décidément pas défendre ses films.

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        • #5
          Ce film ressemble étrangement à un autre film américain celui ci, qui a abordé la question et sous la même forme, c'est à dire, l'implication des scientifiques et de leurs thèses racialistes dans la déshumanisation des "autres" c'était un couple de pygmée qu'on a capturé, testé, mesuré etc etc car considérés un peu comme les chainons manquants...
          je me souviens plus du titre, c'était instructif tout en étant distrayant aventures, histoire d'amour, bo mec belle nana etc etc , comme savent le faire les amerlos

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          • #6
            Le film en question est "Man to Man" avec Kristin Scott Thomas, d'ailleurs je pense que même dans Tarzan l'idée était là.
            La différence est dans le traitement de l'histoire, ici on fait parle d'un film qui met mal à l'aise (sans que ce soit le seul but bien entendu).

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            • #7
              c'était bien le film..

              ici on fait parle d'un film qui met mal à l'aise (sans que ce soit le seul but bien entendu).
              Espérant qu'ils ne mettent pas trop mal à l'aise(J'ai pas vu encore), "la moralité excessive" dans un film peut s'avérer moins vendeuse, et un film pas bien vendu n'atteindra beaucoup de cibles
              Le tout et de savoir bien doser, car ça reste un film et non un documentaire

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              • #8
                Rica, je suis en mesure de te certifier que le film ne pèche certainement pas par un "excès de moralité" ... bien au contraire !

                Moi aussi, je l'ai regardé faire son film, choisir ses scènes, son découpage et je me suis fait violence pour aller jusqu'au bout, tant il m'a donné envie de vomir. Je le déconseille.

                Ma collection de films algériens (en tout cas, faits par des Algériens) va se passer de celui-là.

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                • #9
                  Ambrine

                  Rica, je suis en mesure de te certifier que le film ne pèche certainement pas par un "excès de moralité" ... bien au contraire !
                  je me suis mal exprimé peut être, je voulais dire peut être que Kechiche voulait faire passer un message moraliste, du genre revenir sur leur passé raciste et colonialiste de la France ou de l'occident en général

                  Moi aussi, je l'ai regardé faire son film, choisir ses scènes, son découpage et je me suis fait violence pour aller jusqu'au bout, tant il m'a donné envie de vomir. Je le déconseille.
                  j'ai pu voir d'autres scènes, ça semble assez cru en effet, mais visiblement ça laisse pas indifférent d'après les critiques, ça choque! alors peut être c'est ce qu'il recherchait..
                  ce film me laisse perplexe...
                  Ma collection de films algériens (en tout cas, faits par des Algériens) va se passer de celui-là.
                  et comme y en a pas des tonnes, ta collection doit être maigre, si en plus tu supprimes celui ci

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                  • #10
                    Bonjour Tafsut,

                    En quelle année a été aboli l'esclavage au UK ?
                    En 1833.
                    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                    • #11
                      @ Rica

                      Ah pour être cru, il est cru ... de nombreuses personnes ont quitté la salle avant la fin de la projection.
                      Le film a été entièrement tourné du point de vue de la Vénus. Je te laisse imaginer les détails, des scènes de prostitution à celles où elle parade en laisse, tel un animal (pendant pratiquement la moitié du film, qui dure 2h20).

                      et comme y en a pas des tonnes, ta collection doit être maigre, si en plus tu supprimes celui ci
                      36 exactement (films et docs)... pas besef, effectivement.

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                      • #12
                        Bonjour Zakia ... et merci.

                        Bonjour Tafsut,

                        Citation:
                        En quelle année a été aboli l'esclavage au UK ?
                        En 1833.

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                        • #13
                          Je suis impatient de le voir, pour ma part.


                          L’Esquive et la Graine et le Mulet font partie de ma collection de films préférés. J’aime le côté naturaliste du cinéma de Kéchiche qui me fait rappeler Pialat ; la profondeur dans la simplicité. Et de ce point de vue, je pense que Vénus noire ne va pas me décevoir.






                          Ambrine :

                          Ma collection de films algériens (en tout cas, faits par des Algériens) va se passer de celui-là.
                          Abdellatif Kechiche est d'origine tunisienne.
                          -
                          Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
                          -

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                          • #14
                            Mea culpa !
                            J'aurais dû dire "films arabes" ... il me serait difficile de faire un distinguo pour ce qui est des films récents, en tout cas.

                            Pourrais-tu développer au sujet de La graine et le Mulet ? J'avoue ne pas avoir compris la scène où la fille / belle-fille se déhanche sous le regard lubrique des gros bonnets ... idem pour la scène où le héros tourne en rond sur sa mobylette, j'ai eu beau chercher la symbolique de cette dernière scène dans laquelle les jeunes qui chouravent la mob de l'ancien, je n'y ai rien trouvé de bien probant.
                            Je trouve son découpage trop lent, cela alourdit considérablement la narration ... cela se retrouve dans les 3 films que tu as cités (les seuls que j'ai vus, de lui, il me semble) ...la seule différence avec ce dernier film est que les acteurs sont remarquables, contrairement aux 2 autres.

                            Bref. Va voir la Vénus Noire, j'ai hâte de lire ton ressenti.

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