J’ai le sentiment qu’il y a actuellement une réelle volonté de raconter l’histoire contemporaine algérienne.
Le 7e art prend un nouveau visage, l’arrivée de jeunes réalisateurs et réalisatrices le confirme, elle est à l’image de notre société, jeune et particulièrement vivante», a déclaré le producteur et réalisateur algérien, Mouness Khammar. Dans une interview au quotidien marocain Le Soir, ce jeune réalisateur qui a participé au 8e Festival du court métrage méditerranéen de Tanger (4 au 9 octobre) avec Le dernier passager (2010), a indiqué que l’expression de cette génération est aussi un acte de transmission qui s’attache à parler de la mémoire.
L’auteur de cet opus de sept minutes, dont l’originalité est d’être sans dialogue, a souligné que «le fait d’enlever les mots dans ce film permettait une plus large liberté d’imagination au spectateur», avant d’ajouter : «J’ai choisi de dire la dramaturgie de l’histoire d’un personnage en ayant uniquement recours au langage visuel.» Mouness Khammar a indiqué qu’il a été profondément marqué et touché par le suicide d’un ami et les mots ne suffisaient pas pour décrire ce qu’il souhaitait évoquer à ce propos. «Je voulais transmettre et non pas raconter ce que j’avais pu ressentir», a-t-il expliqué.
Questionné sur la situation des jeunes cinéastes du Maghreb, Mouness Khammar a déclaré qu’on sent une nouvelle tendance qui propose un autre esthétisme et une différence de forme, «mais le cinéma du Maghreb, et plus généralement du monde arabe n’a pas encore donné sa place à la jeunesse». «Nous sommes en présence d’un cinéma d’une tranche d’âge (30 à 35 ans) qui n’a pas eu les moyens de s’exprimer et qui est encore au court métrage», a-t-il fait remarquer.
Le dernier passager de Mouness Khammar sera au programme du festival d’Abou Dhabi du 18 au 23 octobre. L’Algérienne Amal Kateb a obtenu le troisième prix de la mention spéciale du jury de la 8e édition du Festival du court métrage méditerranéen de Tanger pour son film de 20 minutes On ne mourra pas.
APS
Le 7e art prend un nouveau visage, l’arrivée de jeunes réalisateurs et réalisatrices le confirme, elle est à l’image de notre société, jeune et particulièrement vivante», a déclaré le producteur et réalisateur algérien, Mouness Khammar. Dans une interview au quotidien marocain Le Soir, ce jeune réalisateur qui a participé au 8e Festival du court métrage méditerranéen de Tanger (4 au 9 octobre) avec Le dernier passager (2010), a indiqué que l’expression de cette génération est aussi un acte de transmission qui s’attache à parler de la mémoire.
L’auteur de cet opus de sept minutes, dont l’originalité est d’être sans dialogue, a souligné que «le fait d’enlever les mots dans ce film permettait une plus large liberté d’imagination au spectateur», avant d’ajouter : «J’ai choisi de dire la dramaturgie de l’histoire d’un personnage en ayant uniquement recours au langage visuel.» Mouness Khammar a indiqué qu’il a été profondément marqué et touché par le suicide d’un ami et les mots ne suffisaient pas pour décrire ce qu’il souhaitait évoquer à ce propos. «Je voulais transmettre et non pas raconter ce que j’avais pu ressentir», a-t-il expliqué.
Questionné sur la situation des jeunes cinéastes du Maghreb, Mouness Khammar a déclaré qu’on sent une nouvelle tendance qui propose un autre esthétisme et une différence de forme, «mais le cinéma du Maghreb, et plus généralement du monde arabe n’a pas encore donné sa place à la jeunesse». «Nous sommes en présence d’un cinéma d’une tranche d’âge (30 à 35 ans) qui n’a pas eu les moyens de s’exprimer et qui est encore au court métrage», a-t-il fait remarquer.
Le dernier passager de Mouness Khammar sera au programme du festival d’Abou Dhabi du 18 au 23 octobre. L’Algérienne Amal Kateb a obtenu le troisième prix de la mention spéciale du jury de la 8e édition du Festival du court métrage méditerranéen de Tanger pour son film de 20 minutes On ne mourra pas.
APS