Attention, spoilers inside !!!
C'est quelqu'un qui m'a dit.... qu'on allait faire un remake de "Morse". Ca m'a énervé au début, mais c'est quelqu'un d'autre qui m'a dit que le réalisateur était celui de Cloverfield, et qu'il avait changé de registre pour rendre hommage à ce chef-d'oeuvre de la littérature fantastique, alors je me suis dit "pourquoi pas ?", à la limite j'aurai la chance de voir cette magnifique histoire sur grand écran, ce qui m'était impossible pour le premier film parce que j'étais dans une ville pas assez grande (Rennes !!!).
Au début, la question qu'on se pose avec ce remake c'est (quels acteurs pour jouer Oskar et Eli ... euh pardon, Owen et Abby). Je dois quand même dire que de ce côté là, pas de mauvaise surprise, les rôles ont été donnés à des inconnus, et je remercie les dieux du cinéma que Dakota Fanning soit assez grande pour passer aux teen movies.
Après la question suivante, c'est " quoi de neuf", et là, la réponse est "rien du tout". Au lieu de chercher ce que le premier réalisateur n'avait pas gardé du livre, le ricain s'est contenter de respecter la bonne vieille règle du Ctrl+ C Ctrl+V. Tout a été repris du premier film: plan pour plan, scène pour scène, même les dialogues sont les mêmes, mais en Anglais. Il faut quand même dire que parfois les acteurs sont trop bavards, et du coup on perd le mystère des non-dits du premier film. Pire encore, la censure est bien passée par là, supprimant par exemple la fameuse scène de la cicatrice que le premier réalisateur avait eu l'audace de garder afin de conserver l'esprit de l'histoire.
Après, il y a une petite surprise chère aux américains, c'est bien évidemment .......... les images de synthèse. Parmi les points forts de la version suédoise, il y a notamment l'ambiguïté du personnage d'Eli, elle peut passer d'humain en vampire à n'importe quel moment, et on n'est même pas averti, ce qui nous met vraiment à la frontière entre le mal et le bien. Dans la version américaine, pas de panique, quand elle se transforme en vampire, eh ben sa voix change, ses yeux deviennent blancs (ah les fameux yeux blancs des monstres !!) et elle se met à sautiller sur les murs comme le gollum du Seigneur des Anneaux. Donc les symptômes du vampirisme sont facilement identifiables, et quand ça arrive, son petit ami humain a le temps de sortir dans le couloir pour remplir les spectateurs d'émotion en leur lançant des regards d'incompréhension en attendant que sa copine retrouve son apparence humaine.
Ainsi, si le chef-d'oeuvre suédois est une histoire troublante qui reste gravé dans la mémoire des spectateurs, ce navet américain n'est qu'un petit moment d'émotion et faux frissons qui part aux oubliettes avec la première ligne du générique de fin.
note, 2/10 ( fallait pas jouer dans la cour des grands)
C'est quelqu'un qui m'a dit.... qu'on allait faire un remake de "Morse". Ca m'a énervé au début, mais c'est quelqu'un d'autre qui m'a dit que le réalisateur était celui de Cloverfield, et qu'il avait changé de registre pour rendre hommage à ce chef-d'oeuvre de la littérature fantastique, alors je me suis dit "pourquoi pas ?", à la limite j'aurai la chance de voir cette magnifique histoire sur grand écran, ce qui m'était impossible pour le premier film parce que j'étais dans une ville pas assez grande (Rennes !!!).
Au début, la question qu'on se pose avec ce remake c'est (quels acteurs pour jouer Oskar et Eli ... euh pardon, Owen et Abby). Je dois quand même dire que de ce côté là, pas de mauvaise surprise, les rôles ont été donnés à des inconnus, et je remercie les dieux du cinéma que Dakota Fanning soit assez grande pour passer aux teen movies.
Après la question suivante, c'est " quoi de neuf", et là, la réponse est "rien du tout". Au lieu de chercher ce que le premier réalisateur n'avait pas gardé du livre, le ricain s'est contenter de respecter la bonne vieille règle du Ctrl+ C Ctrl+V. Tout a été repris du premier film: plan pour plan, scène pour scène, même les dialogues sont les mêmes, mais en Anglais. Il faut quand même dire que parfois les acteurs sont trop bavards, et du coup on perd le mystère des non-dits du premier film. Pire encore, la censure est bien passée par là, supprimant par exemple la fameuse scène de la cicatrice que le premier réalisateur avait eu l'audace de garder afin de conserver l'esprit de l'histoire.
Après, il y a une petite surprise chère aux américains, c'est bien évidemment .......... les images de synthèse. Parmi les points forts de la version suédoise, il y a notamment l'ambiguïté du personnage d'Eli, elle peut passer d'humain en vampire à n'importe quel moment, et on n'est même pas averti, ce qui nous met vraiment à la frontière entre le mal et le bien. Dans la version américaine, pas de panique, quand elle se transforme en vampire, eh ben sa voix change, ses yeux deviennent blancs (ah les fameux yeux blancs des monstres !!) et elle se met à sautiller sur les murs comme le gollum du Seigneur des Anneaux. Donc les symptômes du vampirisme sont facilement identifiables, et quand ça arrive, son petit ami humain a le temps de sortir dans le couloir pour remplir les spectateurs d'émotion en leur lançant des regards d'incompréhension en attendant que sa copine retrouve son apparence humaine.
Ainsi, si le chef-d'oeuvre suédois est une histoire troublante qui reste gravé dans la mémoire des spectateurs, ce navet américain n'est qu'un petit moment d'émotion et faux frissons qui part aux oubliettes avec la première ligne du générique de fin.
note, 2/10 ( fallait pas jouer dans la cour des grands)
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