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Ils font l’apologie des massacres de sabra et chatila

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  • Ils font l’apologie des massacres de sabra et chatila

    ILS FONT L’APOLOGIE DES MASSACRES DE SABRA ET CHATILA
    Des films israéliens en vente à Alger


    Dans Valse avec Bachir, le réalisateur Ari Folman a voulu montrer les soldats israéliens sous un visage humain.

    Alors que l’Algérie n’entretient aucune relation commerciale et diplomatique avec Israël, les films israéliens sont librement commercialisés sur le marché du DVD en Algérie.
    Le plus aberrant dans cette affaire, ce sont ces films qui font les louanges de l’armée israélienne dans la guerre au Liban, qui sont commercialisés librement par des éditeurs algériens très connus sur la place d’Alger.
    Au moment où la ministre de la Culture applique un contrôle rigoureux sur les films en 35 mm traitant de la cause palestinienne exploités en Algérie, l’Onda a failli à sa mission en laissant la vente libre de DVD de films israéliens, sur le territoire algérien. Ces films ne sont pas piratés, ils sont la reproduction légale des DVD vendus en Europe. Il s’agit de Valse avec Bachir, Beaufort et surtout Lebanon. Ces trois films qui traitent d’une manière différente le parcours des éléments de l’armée israélienne, offrent surtout une image plutôt positive d’Israël au Proche-Orient.
    Le film israélien le plus vendu est Valse avec Bachir. Ce film d’animation est réalisé par le metteur en scène israélien, Ari Folman, (qui avait lui-même participé à la guerre au Liban). Le film qui a eu un succès commercial et critique planétaire, remporta même l’Oscar du film étranger en 2009.
    Ce film d’animation d’une excellente qualité technique, destiné aux adultes, un peu comme le film franco-iranien Persepolis revient sur le traumatisme (sic) de certains soldats de l’armée israélienne après les massacres de Sabra et Chatila perpétrés par les milices chrétiennes de Samir Geagea, suite à l’assassinat du président libanais Bechir Gemayel, allié des Israéliens, lors de la campagne de Beyrouth en 1982, sous l’oeil (au mieux indifférent) de l’armée israélienne. Même si le film critique l’horreur de la guerre, il n’a, à aucun moment dénoncé la passivité de l’Etat hébreu, responsable direct de la crise au Proche-Orient, ni voulu montrer Ariel Sharon comme l’artisan et responsable de cette boucherie.
    Le film dédouane surtout l’armée israélienne du massacre, alors qu’elle avait joué un grand rôle en permettant l’entrée et la sortie des camps des miliciens chrétiens libanais, auteurs du massacre. Le film s’achève sur des images de télévision libanaise montrant ces scènes terribles de femmes palestiniennes qui criaient à tue-tête, «Où sont les Arabes!!!!». L’autre film israélien devant être retiré du marché algérien est Lebanon de Samuel Moaz. Le film raconte le quotidien des soldats israéliens dans le célèbre tank israélien de Mercava au Sud Liban. L’extérieur est notamment filmé via la lunette de visée de l’artilleur ou du mitrailleur.
    Comme pour Valse avec Bachir et un peu comme dans Platoon d’Oliver Stone, le réalisateur met l’accent sur la passivité de certains soldats.
    Mais l’horreur de la guerre est omniprésente dans ce film qui montre l’exécution de civils libanais et palestiniens innocents à l’image de ce vendeur de volaille, qui a vu son véhicule détruit par un tir de tank israélien.
    Dans une autre scène, on voit le commerçant libanais, les jambes et les mains amputées, se faire exécuter par un soldat pour adoucir sa mort. Le réalisateur a voulu montrer les soldats de l’armée israélienne, comme des humanitaires, quand il montre le tank israélien qui tirait sur un groupe de résistants palestiniens qui tenait en otage... une famille palestinienne entière.
    L’obus tue les résistants et les membres de la famille palestinienne. Seule une femme s’en sort indemne. La robe en feu, elle sera couverte d’un drap par un soldat israélien. Ces images de propagande de l’armée israélienne en vente en DVD en Algérie, ne cadrent pas avec la réalité militaire sur le terrain. Car les combattants palestiniens ou libanais n’ont jamais pris en otage des familles pour se protéger des attaques israéliennes.
    Tout comme Lebanon ou Valse avec Bachir, le film Beaufort également en vente en Algérie, évoque la guerre du Liban.
    Ce film retrace l’histoire vraie ayant pour théâtre une ancienne forteresse peu avant le retrait israélien du Liban.
    Comment les autorités algériennes ont pu permettre la commercialisation de ces films israéliens, qui font de la propagande de l’armée israélienne et dénaturent les faits dans le conflit au Proche-Orient? Une certitude: aucun film palestinien ou libanais montrant les exactions de l’armée israélienne au Proche-Orient n’est vendu en Algérie.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    l’Onda a failli à sa mission en laissant la vente libre de DVD de films israéliens, sur le territoire algérien. Ces films ne sont pas piratés, ils sont la reproduction légale des DVD vendus en Europe.
    Quel idiot ce journaliste..Et pourquoi donc devraient ils être interdits ? J'aime bien avoir les 2 visions sur la guerre pour me faire ma propre idée sur le conflit du Moyen Orient. Les Palestiniens (ainsi que les Arabes) font aussi de la propagande, ce n'est pas une exclusivité Israélienne.

    Il croit encore à l'interdiction et la censure, comme si on était encore aux années 50-60. Avec le web 2.0 et le P2P, des dizaines de milliers de films de tous pays (les pays qui sont à l'age de pierre coté numérique/nouvelles technologies comme l'Algérie manquent à l'appel évidemment) sont à portée de clic.
    La seule limite c'est : la bande passante, l'espace disque et le temps libre (évidemment).

    Je suis tombé sur Lebanon juste hier, torrent d'un Rip en haute définition.

    Ces films ne sont pas piratés, ils sont la reproduction légale des DVD vendus en Europe
    C'est la meilleure celle là. Virgin, MGM, 20th Century Fox, Columbia Pictures, Warner Bross, Disney auraient donc cédé leur droits ou confié la distribution de leur œuvres cinématographiques à CADIC, Next Edition, Soli...Le comble du comble dans notre pays : Le piratage qui porte le timbre de l'état.

    Journalisme de caniveau pour reprendre l'expression de Zakia.

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    • #3
      Des films israéliens en vente à Alger!

      Dans Valse avec Bachir, le réalisateur Ari Folman a voulu montrer les soldats israéliens sous un visage humain.

      Alors que l’Algérie n’entretient aucune relation commerciale et diplomatique avec Israël, les films israéliens sont librement commercialisés sur le marché du DVD en Algérie.

      Le plus aberrant dans cette affaire, ce sont ces films qui font les louanges de l’armée israélienne dans la guerre au Liban, qui sont commercialisés librement par des éditeurs algériens très connus sur la place d’Alger.

      Au moment où la ministre de la Culture applique un contrôle rigoureux sur les films en 35 mm traitant de la cause palestinienne exploités en Algérie, l’Onda a failli à sa mission en laissant la vente libre de DVD de films israéliens, sur le territoire algérien. Ces films ne sont pas piratés, ils sont la reproduction légale des DVD vendus en Europe. Il s’agit de Valse avec Bachir, Beaufort et surtout Lebanon. Ces trois films qui traitent d’une manière différente le parcours des éléments de l’armée israélienne, offrent surtout une image plutôt positive d’Israël au Proche-Orient.

      Le film israélien le plus vendu est Valse avec Bachir. Ce film d’animation est réalisé par le metteur en scène israélien, Ari Folman, (qui avait lui-même participé à la guerre au Liban).

      Le film qui a eu un succès commercial et critique planétaire, remporta même l’Oscar du film étranger en 2009.

      Ce film d’animation d’une excellente qualité technique, destiné aux adultes, un peu comme le film franco-iranien Persepolis revient sur le traumatisme (sic) de certains soldats de l’armée israélienne après les massacres de Sabra et Chatila perpétrés par les milices chrétiennes de Samir Geagea, suite à l’assassinat du président libanais Bechir Gemayel, allié des Israéliens, lors de la campagne de Beyrouth en 1982, sous l’oeil (au mieux indifférent) de l’armée israélienne.

      Même si le film critique l’horreur de la guerre, il n’a, à aucun moment dénoncé la passivité de l’Etat hébreu, responsable direct de la crise au Proche-Orient, ni voulu montrer Ariel Sharon comme l’artisan et responsable de cette boucherie.

      Le film dédouane surtout l’armée israélienne du massacre, alors qu’elle avait joué un grand rôle en permettant l’entrée et la sortie des camps des miliciens chrétiens libanais, auteurs du massacre. Le film s’achève sur des images de télévision libanaise montrant ces scènes terribles de femmes palestiniennes qui criaient à tue-tête, «Où sont les Arabes!!!!».

      L’autre film israélien devant être retiré du marché algérien est Lebanon de Samuel Moaz. Le film raconte le quotidien des soldats israéliens dans le célèbre tank israélien de Mercava au Sud Liban. L’extérieur est notamment filmé via la lunette de visée de l’artilleur ou du mitrailleur.

      Comme pour Valse avec Bachir et un peu comme dans Platoon d’Oliver Stone, le réalisateur met l’accent sur la passivité de certains soldats.

      Mais l’horreur de la guerre est omniprésente dans ce film qui montre l’exécution de civils libanais et palestiniens innocents à l’image de ce vendeur de volaille, qui a vu son véhicule détruit par un tir de tank israélien.

      Dans une autre scène, on voit le commerçant libanais, les jambes et les mains amputées, se faire exécuter par un soldat pour adoucir sa mort. Le réalisateur a voulu montrer les soldats de l’armée israélienne, comme des humanitaires, quand il montre le tank israélien qui tirait sur un groupe de résistants palestiniens qui tenait en otage… une famille palestinienne entière.

      L’obus tue les résistants et les membres de la famille palestinienne. Seule une femme s’en sort indemne. La robe en feu, elle sera couverte d’un drap par un soldat israélien. Ces images de propagande de l’armée israélienne en vente en DVD en Algérie, ne cadrent pas avec la réalité militaire sur le terrain. Car les combattants palestiniens ou libanais n’ont jamais pris en otage des familles pour se protéger des attaques israéliennes.

      Tout comme Lebanon ou Valse avec Bachir, le film Beaufort également en vente en Algérie, évoque la guerre du Liban.

      Ce film retrace l’histoire vraie ayant pour théâtre une ancienne forteresse peu avant le retrait israélien du Liban.

      Comment les autorités algériennes ont pu permettre la commercialisation de ces films israéliens, qui font de la propagande de l’armée israélienne et dénaturent les faits dans le conflit au Proche-Orient? Une certitude: aucun film palestinien ou libanais montrant les exactions de l’armée israélienne au Proche-Orient n’est vendu en Algérie.

      Adel MEHDI
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        valse avec bachir propagande israelienne???,
        je l'ai vu et je vois plutot un regard neutre de la guerre du liban, sans aucun parti pris, un regard d'un ancien appelé qui fait des cauchemar

        Pourquoi une mémoire si friable ? Qu'avons-nous désiré à ce point ne pas voir ? La grande force (esthétique et politique) de « Waltz with Bashir » tient dans cette double question que Folman se pose à lui-même et pose à son pays. Sorte de psychanalyse historique, le film, en à peine une heure trente, tend un miroir dérangeant à Israël et à ses enfants. Et ose même avancer -ce que seul un Israélien peut faire- que la mauvaise conscience nationale face à ce passé éminemment trouble s'explique peut-être par un refus collectif de se voir dans la peau du tortionnaire.

        Audace sur le fond et, bien sûr, audace sur la forme. Même si l'on est plus ou moins séduit par le style d'animation (un rien pompier) mis au point par Folman ; même si l'on peut regretter une certaine grandiloquence (musique omniprésente, effets sur-dramatisants), « Waltz with Bashir » demeure une œuvre atypique et, surtout, historiquement marquante.
        d'ailleur en israel le film n'a pas recu de bonne critique, ils le voient comme un film mettant à mal israel
        Dernière modification par ernestito, 18 septembre 2010, 19h29.
        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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        • #5
          Comment les autorités algériennes ont pu permettre la commercialisation de ces films israéliens, qui font de la propagande de l’armée israélienne et dénaturent les faits dans le conflit au Proche-Orient? Une certitude: aucun film palestinien ou libanais montrant les exactions de l’armée israélienne au Proche-Orient n’est vendu en Algérie.
          Quel paradoxe !
          Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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          • #6
            une vraie burne ce journaliste, ce film est magnifique!
            "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
            W.C

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            • #7
              les dvd en algerie ne sont pas contrôlés
              n'importe quel cancre peut télécharger graver commercialiser un filme

              l'auteur le sais tres bien et veut faire dans le tabloïd

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              • #8
                En meme temps, ces films ont un enorme succes au Liban, alors il ne faut pas etre plus royaliste que le roi. Et tel que je connais les libanais, en j'en ai connu beaucoup d'assez pres, ils ne sont pas prets de faire un film sur leur guerre civile car absolument rien n'a ete resolu, on a juste mis le pays dans un congelateur et on l'a soumis a la Pax Syriana. Et on le voit tres bien, depuis que la Syrie est partie, les problemes sont de retour.
                quand il montre le tank israélien qui tirait sur un groupe de résistants palestiniens qui tenait en otage… une famille palestinienne entière.
                Deja, l'auteur n'a pas bien vu le film, la famille prise en otage est une famille libanaise et non israelienne. Et si le journaliste connaissait l'histoire du conflit libanais, il saurait que l'OLP etait en guerre contre certaines milices libanaises chretiennes et chiites. Il n'y a pas eu uniquement des prises d'otages, mais des massacres entiers de civils du camps adverse commis aussi bien par l'OLP que par des milices libanaises. Alors l'histoire de la famille prise en otage est tout a fait credible.
                ni voulu montrer Ariel Sharon comme l’artisan et responsable de cette boucherie.
                Ca n'a jamais ete prouve par personne. Et puis, le film montre qu'Ariel Sharon est reste tout a fait passif et ordonne de ne pas intervenir, ca sous entend donc qu'il avait une part de responsabilite.

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                • #9
                  Ca n'a jamais ete prouve par personne. Et puis, le film montre qu'Ariel Sharon est reste tout a fait passif et ordonne de ne pas intervenir, ca sous entend donc qu'il avait une part de responsabilite.
                  C'est pour cela qu'il est commeun vegetal maintenant. Il paye les crimes qu'il a commis ce porc.

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                  • #10
                    le film est tout simplement magnifique, dailleur a la fin il montre des images réelles de femmes palestiniennes pleurer et les cadavres d'enfants apres le massacre.

                    <je pense que tout simplement le journaliste n'a pas vu le film
                    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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