C'est la nuit à Kinshasa, les rues sont presques désertes. Un groupe d'enfant clochards se réunit, avec leurs cartons sur les dos, ils s'installent au rond-point. Bientôt, il seront rejoints par un groupe de vieux trainant péniblement sur leurs fauteuilles roulants, et deux ou trois filles. Au Congo, ce petit rassemblement suffit pour faire un orchestre, il sera bientôt intégré par un petit batteur et un joueur de monocorde (le monocorde est un instrument musical composé d'une boîte de conserve attachée à une branche avec une corde métallique entre les deux).
Après quelques répétitions dans le zoo, l'orchestre du Benda Bilili Staff enregistre un premier album qui deviendra l'hymne des Congolais. Quelques années plus tard, il partiront semer l'hystérie dans les grandes capitales de l'Europe.
Voici une véritable histoire de réussite comme on en voit rarement. Le Benda Bilili Staff est un groupe fait principalement de paraplégiques (victimes de polio) sans domicile fixe, mais cette misère extrême et sordide ne leur a jamais ôté leur espoir. Leur musique est simple et sophistiquée à la fois. Simple, parce que les instruments sont vraiment rudimentaires, et les textes ne sont jamais loin de l'improvisation, et sophistiquée parce qu'elle n'a rien à envier aux grands morceaux de rock tout en gardant son identité. Un hommage particulier à Roger Landu, ce jeune prodige sauvé de la rue par l'orchestre. C'est un jeune enfant dévoué à un rêve, aider sa mère et sa famille et réussir là où ses frères aînés ont échoué. Avec son regard vif, ses lèvres à très faible débit et ses doigts s'amusant diablement à sortir des solos dignes de Jimmy Hendrix d'une seule corde, ce garçon m'a vraiment épaté.
Bref, il ne s'agit pas d'un simple film, mais d'une leçon d'espoir et d'ambition, une leçon de vie tout simplement.
Note: 19/20 (seul défaut du documentaire: un peu court).
Après quelques répétitions dans le zoo, l'orchestre du Benda Bilili Staff enregistre un premier album qui deviendra l'hymne des Congolais. Quelques années plus tard, il partiront semer l'hystérie dans les grandes capitales de l'Europe.
Voici une véritable histoire de réussite comme on en voit rarement. Le Benda Bilili Staff est un groupe fait principalement de paraplégiques (victimes de polio) sans domicile fixe, mais cette misère extrême et sordide ne leur a jamais ôté leur espoir. Leur musique est simple et sophistiquée à la fois. Simple, parce que les instruments sont vraiment rudimentaires, et les textes ne sont jamais loin de l'improvisation, et sophistiquée parce qu'elle n'a rien à envier aux grands morceaux de rock tout en gardant son identité. Un hommage particulier à Roger Landu, ce jeune prodige sauvé de la rue par l'orchestre. C'est un jeune enfant dévoué à un rêve, aider sa mère et sa famille et réussir là où ses frères aînés ont échoué. Avec son regard vif, ses lèvres à très faible débit et ses doigts s'amusant diablement à sortir des solos dignes de Jimmy Hendrix d'une seule corde, ce garçon m'a vraiment épaté.
Bref, il ne s'agit pas d'un simple film, mais d'une leçon d'espoir et d'ambition, une leçon de vie tout simplement.
Note: 19/20 (seul défaut du documentaire: un peu court).
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