RAMADAN :
Les Algériens vont-ils boycotter les feuilletons égyptiens
Depuis le mois de novembre 2009, tout de suite après les évènements fâcheux qui ont suivi le match entre l’Algérie et l’Égypte, radios et chaînes algériennes ont stoppé net toute diffusion de tout ce qui se rapporte aux productions égyptiennes : feuilletons, chansons et émissions y compris.
Les Algériens ont, pour leur part, décidé spontanément de boycotter tout ce qui est égyptien pour exprimer le rejet d’une culture qui, à travers certains artistes, a insulté l’honneur de tout un pays. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts et la situation semble plus calme et la tension moins vive entre les deux pays, même si de part et d’autre chacun attend des excuses.
Le mois de Ramadan est avant tout synonyme de piété, de croyance, mais c’est également le mois qui se singularise par une production télévisuelle des plus importantes. La plus grosse part revient comme chaque année à l’Egypte avec pas moins d’une trentaine de feuilletons sur les cinquante prévus cette année sur une centaine de chaînes arabes.
Entre les pour et les contre les avis étaient multiples. Certains estiment qu’un tel boycott relève de l’in sensé.
L’ENTV semble, sans pour autant le déclarer officiellement, continuer sa «censure» de tout ce qui est produit égyptien et favorise les productions turque, syrienne ou encore celle du Golfe. Mais qu’en est-il des Algériens qui sont connus pour leur penchant incontestable pour les feuilletons égyptiens ? Continueront-ils de les boycotter même durant le mois de Ramadan ? Nous avons posé la question à plusieurs personnes, incontestablement les préférences sont classées comme suit : en première position le choix se porte sur le feuilleton syrien «Bab El Hara 5», puis en seconde position «Dakirate El Jassad» avec l’Algérienne Amel Bouchoucha et en troisième position des feuilletons des pays du Golfe ou encore le feuilleton égyptien «Ayza Adgawiz» (je veux me marier) avec l’actrice tunisienne Hend Sabri.
Concernant le boycott ou non de tout ce qui est production égyptienne durant ce Ramadan 2010, entre les pour et les contre, les avis sont multiples. Certains estiment qu’un tel boycott relève de l’insensé comme nous l’explique Amina (32 ans) «nous n’allons tout de même pas faire comme certains extrémistes et mettre tout le monde dans le même sac ? La minorité ne doit pas prendre le dessus, il y a eu un conflit qui a été disproportionné et voilà tout.
Personnellement, je regarderai les feuilletons égyptiens sur les chaînes arabes. Malik, un autre citoyen interrogé (30 ans) approuve ses propos : «Il ne faut pas mélanger tout, personnellement et même ma famille à l’exception de mon jeune frère, nous suivrons les productions égyptiennes entre autres bien sûr, car la culture est censée réunir les genres et les origines».
D’autres, de jeunes universitaires, nous diront «ah non il n’en est pas question depuis le lynchage lâche de notre équipe nationale, ce serait comme les trahir que de regarder ce qui est égyptien ! vous savez, durant très longtemps, nous nous sommes contentés de suivre les productions égyptiennes.
Contrairement aux Ramadans précédents, il est clair qu’un bon nombre d’Algériens maintien dront leur boycott.
Ce conflit nous a permis de prendre conscience de la performance des autres pays tels que la Syrie, la Turquie et les pays du Golfe, en attendant l’Algérie». Mme Houria, une mère de famille nous dira à ce sujet «entre autres feuilletons, je vous assure que mon Ramadan ne passe pas sans les feuilletons égyptiens, sauf que depuis les évènements footballistiques, je les regarde avec un peu plus de distanciation avec les acteurs (trices), je suis l’histoire mais je ne m’intéresse plus aux acteurs et à leur vie privée comme avant, je ne veux plus les admirer pour ne pas en être choquée comme je l’ai été pour certains (nes) qui nous ont manqué de respect, mais ne dit-on pas que le Ramadan c’est l’occasion de pardonner ? Moi, je pardonne même si je n’oublie pas».
Entre les pour et les contre, tout semble indiquer que contrairement aux Ramadans précédents, est clair qu’un bon nombre d’Algériens maintiendront leur boycott, l’occasion de découvrir d’autres productions issues d’autres pays arabes. Pour ceux qui ceux qui ne peuvent pas se passer des produits égyptiens, chacun y va de son argument. Au final, chacun est libre de suivre le programme qu’il souhaite de quelque origine qu’il soit, l’essentiel est d’apprécier ce que l’on regarde.
Le soir d'Algérie
Les Algériens vont-ils boycotter les feuilletons égyptiens
Depuis le mois de novembre 2009, tout de suite après les évènements fâcheux qui ont suivi le match entre l’Algérie et l’Égypte, radios et chaînes algériennes ont stoppé net toute diffusion de tout ce qui se rapporte aux productions égyptiennes : feuilletons, chansons et émissions y compris.
Les Algériens ont, pour leur part, décidé spontanément de boycotter tout ce qui est égyptien pour exprimer le rejet d’une culture qui, à travers certains artistes, a insulté l’honneur de tout un pays. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts et la situation semble plus calme et la tension moins vive entre les deux pays, même si de part et d’autre chacun attend des excuses.
Le mois de Ramadan est avant tout synonyme de piété, de croyance, mais c’est également le mois qui se singularise par une production télévisuelle des plus importantes. La plus grosse part revient comme chaque année à l’Egypte avec pas moins d’une trentaine de feuilletons sur les cinquante prévus cette année sur une centaine de chaînes arabes.
Entre les pour et les contre les avis étaient multiples. Certains estiment qu’un tel boycott relève de l’in sensé.
L’ENTV semble, sans pour autant le déclarer officiellement, continuer sa «censure» de tout ce qui est produit égyptien et favorise les productions turque, syrienne ou encore celle du Golfe. Mais qu’en est-il des Algériens qui sont connus pour leur penchant incontestable pour les feuilletons égyptiens ? Continueront-ils de les boycotter même durant le mois de Ramadan ? Nous avons posé la question à plusieurs personnes, incontestablement les préférences sont classées comme suit : en première position le choix se porte sur le feuilleton syrien «Bab El Hara 5», puis en seconde position «Dakirate El Jassad» avec l’Algérienne Amel Bouchoucha et en troisième position des feuilletons des pays du Golfe ou encore le feuilleton égyptien «Ayza Adgawiz» (je veux me marier) avec l’actrice tunisienne Hend Sabri.
Concernant le boycott ou non de tout ce qui est production égyptienne durant ce Ramadan 2010, entre les pour et les contre, les avis sont multiples. Certains estiment qu’un tel boycott relève de l’insensé comme nous l’explique Amina (32 ans) «nous n’allons tout de même pas faire comme certains extrémistes et mettre tout le monde dans le même sac ? La minorité ne doit pas prendre le dessus, il y a eu un conflit qui a été disproportionné et voilà tout.
Personnellement, je regarderai les feuilletons égyptiens sur les chaînes arabes. Malik, un autre citoyen interrogé (30 ans) approuve ses propos : «Il ne faut pas mélanger tout, personnellement et même ma famille à l’exception de mon jeune frère, nous suivrons les productions égyptiennes entre autres bien sûr, car la culture est censée réunir les genres et les origines».
D’autres, de jeunes universitaires, nous diront «ah non il n’en est pas question depuis le lynchage lâche de notre équipe nationale, ce serait comme les trahir que de regarder ce qui est égyptien ! vous savez, durant très longtemps, nous nous sommes contentés de suivre les productions égyptiennes.
Contrairement aux Ramadans précédents, il est clair qu’un bon nombre d’Algériens maintien dront leur boycott.
Ce conflit nous a permis de prendre conscience de la performance des autres pays tels que la Syrie, la Turquie et les pays du Golfe, en attendant l’Algérie». Mme Houria, une mère de famille nous dira à ce sujet «entre autres feuilletons, je vous assure que mon Ramadan ne passe pas sans les feuilletons égyptiens, sauf que depuis les évènements footballistiques, je les regarde avec un peu plus de distanciation avec les acteurs (trices), je suis l’histoire mais je ne m’intéresse plus aux acteurs et à leur vie privée comme avant, je ne veux plus les admirer pour ne pas en être choquée comme je l’ai été pour certains (nes) qui nous ont manqué de respect, mais ne dit-on pas que le Ramadan c’est l’occasion de pardonner ? Moi, je pardonne même si je n’oublie pas».
Entre les pour et les contre, tout semble indiquer que contrairement aux Ramadans précédents, est clair qu’un bon nombre d’Algériens maintiendront leur boycott, l’occasion de découvrir d’autres productions issues d’autres pays arabes. Pour ceux qui ceux qui ne peuvent pas se passer des produits égyptiens, chacun y va de son argument. Au final, chacun est libre de suivre le programme qu’il souhaite de quelque origine qu’il soit, l’essentiel est d’apprécier ce que l’on regarde.
Le soir d'Algérie
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