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NESSMA TV: La grille des programmes du mois de Ramadhan dévoilée

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  • NESSMA TV: La grille des programmes du mois de Ramadhan dévoilée

    CONFÉRENCE DE PRESSE À TUNIS DE LA CHAÎNE NESSMA TV
    La grille des programmes du mois de Ramadhan dévoilée


    Cette année, pour le mois sacré, l’humour et le divertissement ont la part du lion, pour que le téléspectateur s’amuse. 80% de la programmation est produite par la chaîne de télé du “Grand Maghreb”.

    “Nessma est regardée le plus en Algérie !” dixit Nebil Karoui, directeur de la chaîne Nessma TV, lors de la conférence de presse qu’il a animée mardi dernier, à l’hôtel Africa, à Tunis en compagnie de l’un des actionnaires, Tarek Ben Ammar. Cette affirmation est confirmée par Facebook (avec 250 000 fans dans le Maghreb) et les SMS reçus (2 millions/jour).
    Nebil Karoui et Tarek Ben Ammar ont également déclaré : “Nous n’avons aucun problème avec l’Algérie.”
    En fait, pour le premier intervenant, il n’y a aucun problème avec le gouvernement algérien, mais juste avec une certaine presse algérienne. “On est la première chaîne qui n’est ni étrangère ni locale et qui veut être présente tous les jours dans ce pays. On rencontre des soucis qu’on règle car on est positifs”, a-t-il dit pour étayer ses propos. Et d’annoncer que le projet avec le Mouloudia Club d’Alger est en bonne voie. Un projet qui consiste à filmer “la vie du club hors matchs. On ne filme pas les rencontres footballistiques”, a-t-il dit.
    Il sera propagé à d’autres clubs du Maghreb. Quant au producteur tunisien Tarek Ben Ammar, il est revenu sur le sujet “Algérie” en affirmant : “On aime les Algériens. Aucune télévision n’est tolérée en Algérie, donc il n’y a aucun problème avec le gouvernement algérien.” Pour renforcer ses propos, il a annoncé qu’il a été l’un des coproducteurs du film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb. Il est revenu entre autres sur l’identité télévisuelle de la chaîne en estimant : “Nous ne sommes pas une chaîne culturelle. La chaîne privée doit faire dans le divertissement et la chaîne publique dans la culture.” Par ailleurs, la rencontre avec la presse des pays du Maghreb avait pour but de présenter le programme de la chaîne Nessma TV pour le mois sacré de Ramadhan, placé sous le slogan “Ramadhan esna fordja dayma”.
    Nessma TV a opté pour le divertissement. Une programmation établie pour détendre le téléspectateur et non le contraindre. Concernant la grille ramadhanesque, la “Télé du Grand Maghreb” propose des productions internes et d’autres externes, tentant d’enrichir son programme durant ce mois sacré, apportant ainsi une sorte d’équilibre, démontrant qu’au bout d’un an (officiellement) d’existence, la machine Nessma poursuit son petit bonhomme de chemin.
    Au programme donc de ce Ramadhan 2010, l’incontournable feuilleton syrien à succès, Bab El Hara 5, du réalisateur Bassem Al Molla. Toujours dans le même registre, à savoir les feuilletons, celui intitulé Youssef, relatant l’histoire et les périples du prophète Youssef : une production iranienne. Ayza etgawez avec l’actrice tunisienne Hind Sabri sera diffusé dans la deuxième quinzaine du mois, à raison de deux épisodes/jour. Le téléspectateur maghrébin découvrira des sitcoms, notamment Nsibti el aziza, une production tunisienne, avec une pléiade d’acteurs et d’actrices, notamment Biyouna.
    “Ness Nessma” fait peau neuve : nouveau décor, nouvelles rubriques et conception… Autre nouveauté, “Jek El Marsoul”. Cette “émission” spéciale s’inspirant de l’émission italienne “‘C’e poste per te’”, consiste à ce qu’un postier adresse une invitation d’une personne à une autre. Des personnes appartenant au commun des mortels en quête d’amour, de réconciliation ou autre. On ne peut parler de Ramadhan sans parler de plats et de cuisine.
    À cet effet, “Couzinetna hakka” animée par Maha Chtourou fera voyager les ménagères du “Grand Maghreb” dans le monde culinaire de trois pays : Algérie, Tunisie et Maroc. Flirtant avec le divertissement, la programmation de Nessma TV semble plus étoffée, même si elle ne diffère pas des autres chaînes satellitaires arabes. À quelques onces de près. “Durant Ramadhan, il faut qu’on fasse comme les autres”, a affirmé Nebil Karoui. Le dernier juge sera, évidemment, le téléspectateur.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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