C'est un peu la même histoire que celle qui était arrivée au film de Mel Gibson sur la Passion du Christ: aucun censeur n'interdit officiellement mais le résultat est le même.
Le tort de ce film? Montrer que, contrairement à ce qu'on veut faire croire à l'opinion aux Etats Unis, la communauté internationale n'est pas unanime dans sa volonté d'en découdre avec l'Iran. Que des pays comme la Turquie (72 millions d'habitants) ou le Brésil (192 750 millions d'habitants) entre autres discutent avec les autorités iraniennes comme le fait aussi l'inde qui de son côté affirme le caractère stratégique de sa relation avec l'Iran, indépendamment de ce qu'en pensent des pays comme les Etats Unis...
Les producteurs de la "Biopic" de Lula imputent les problèmes de distribution du film aux USA à son amitié pour l'Iran
Par correspondant au Brésil
-NOTICINE.com (Espagne) 20 juillet 2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri
"Lula, le fils du Brésil" ("Lula, o filho do Brasil"), de Fabio Barreto, qui en ce moment même est présenté au musée d'art moderne (MOMA) de New York ne va pas avoir une carrière bien longue aux Etats Unis. La productrice de la famille Barreto a déclaré à la presse que la compagnie qui avait acheté les droits de distribution dans ce pays de cette production coûteuse sur la vie de l'ancien syndicaliste et actuel président brésilien n'envisage pas de le distibuer... par la faute de Lula da Silva lui-même.
Le chef de l'Etat est parvenu récemment, avec la Turquie, à un accord aves l'Iran pour retraiter son uranium, ce qui déplait ai puissant "lobby" juif à Hollywood.
"Le distributeur est juif et nous a dit qu'il était impossible de montrer le film dans une salle où la majorité du public est juif," a déclaré à la presse la productrice Paula Barreto, soeur du réalisateur Fabio Barreto qui, conséquence d'un tragique accident de la circulation, se troube dans un coma irréversible depuis la fin de l'année dernière.
Le journal Folha de Sao Paulo, cité par l'agence ANSA, explique que les images de Lula da Silva célébrant le 17 mai l'accord de médiation nucléaire avec le président iranien, Mahmoud Ahmadinedjad, et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, à Téhéran "autaient trop associé le président brésilien au régime islamique qui promeut la destruction d'Israël."
La dynastie Barreto, une des plus prestigieuses et reconnues dans le monde, fera l'objet d'un hommage le mois prochain au 14ème festival de Lima, organisé par la Pontificia Universidad Católica pour sa contribution en matière de production, de réalisation, d'écriture et de performance cinématographiques. Participeront à l'évenement Bruno (réalisateur, scénariste), Luiz (producteur, directeur de la photographie), Lucy (productrice), Lisa (actrice), et Paula déjà citée (productrice). Fabio Barreto a quitté l'hôpital en février dernier mais il n'est malheureusement pas sorti du coma jusqu'à présent.
Mounadil al Djazaïri
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